La musique capverdienne offre une grande varitié de styles musicaux, régulièrement alimentés par de nombreux compositeurs et d'innombrables interprètres. L'archipel ne compte qu'un peu moins de 500 000 habitants, mais dispose de 4 à 5 radios diffusant la musique locale quasiment 24h sur 24- avec, une part toujours plus grande consacrée aux rythmes zouk, cabolove ou kuduro.

 Cesária Évora, la diva désormais disparue, a permis au public du monde entier de situer le Cap-Vert sur une carte. L'égérie de la morna, cette musique mélancolique qui est au Cap-Vert ce que le fado est au Portugal, pourrait être considerée comme une aïeule un peu encombrante aux yeux des artistes de la nouvelle génération.
 
 Comme un arbre qui cache la fôret, même des années après sa disparition.
 Il n'en est pourtant rien, tous lui sont infiniment reconnaissants.