Les chanteuses lyriques

L'essence d'un opéra en 10 minutes ? Découvrez D.I.V.A : cinq chanteuses lyriques accompagnées par un quatuor à cordes revisitent de grands opéras dans un format réduit d'une dizaine de minutes chacun. Comme une succession de tableaux, chaque opéra est présenté de manière actuelle et contemporaine, humoristique, sérieuse ou décalée. Chacune des oeuvres est réduite dans son essence, portée par des femmes qui chantent tous les rôles - masculins inclus - et s'offre ainsi une nouvelle jeunesse. Ces adaptations innovantes, ludiques et pédagogiques traversent les frontières de genre, prennent un nouveau sens et deviennent accessibles au plus grand nombre. Elles s'amusent tout en mettant un point d'honneur à ne pas trahir la musique. Le compositeur Olivier Rabet arrange, transpose et réduit sans abîmer chaque opéra : Carmen (G. Bizet), La Traviata (G. Verdi), Tosca (G. Puccini), Les Contes d'Hoffmann (J. Offenbach) ainsi que Don Giovanni et La Flûte Enchantée de W.A. Mozart.

 

 

 

 

 

 

La soprano américaine Renée Fleming revient avec son premier disque studio depuis trois ans consacré au répertoire hypnotique des musiques scandinaves. Le nom de cet album, Distant Light, fait référence à un poème d'un nouveau cycle de chansons dédicacé à Fleming, et dont elle a la primeur de l'enregistrer : The Strand Settings d'Anders Hillborg. Ce nom évoque également les longues soirées estivales dans le Tennessee qui est l'inspiration première du chef d'oeuvre de Samuel Barber Knoxville: Summer of 1915. Elle conclue ce disque par son interprétation de trois chansons de Björk dans une orchestration signée sur commande par le compositeur et arrangeur suédois Hans Ek, enregistrées également pour la première fois. Pour cet album, Renée Fleming s'est entourée du Royal Stockholm Philharmonic dirigé par Sakari Oramo.

 

 

 

Célèbre compositeur d'opéras du XIXe siècle (avant même Mozart, Verdi ou Wagner), Giacomo Meyerbeer rencontre un immense succès en Italie en écrivant des opéras dans le style de Rossini. C'est à Paris qu'il remporte ses plus grands triomphes avec Robert le Diable (1831), Les Huguenots (1836) et Le Prophète (1849), oeuvres considérées comme fondatrices du " Grand opéra français ". Meyerbeer est un des rares compositeurs à avoir réussi la délicate synthèse entre la technique orchestrale allemande, l'art du bel canto rossinien et le souci de la déclamation française. Fascinée depuis toujours par sa musique, l'immense soprano Diana Damrau décide de lui rendre le plus beau des hommages dans cet enregistrement avec l'orchestre et le choeur de l'opéra de Lyon sous la direction d'Emmanuel Villaume, lui aussi grand spécialiste de la musique française. Diana Damrau brille par son lyrisme, son brillant et sa puissance dramatique et nous fait découvrir ou redécouvrir les airs les plus célèbres de 10 plus grandes opéras de Meyerbeer. A noter, deux premières mondiales aux disques.

Récemment désignée comme le meilleure " Traviata " au monde (Allemagne, Die Welt), Sonya Yoncheva est aujourd'hui l'une des plus grandes stars de l'opéra. Elle s'impose désormais partout de la Scala de Milan, au Met de New York ou au Covent Garden de Londres, et bien sûr à l'Opéra de Paris ou chacune de ses apparitions est un triomphe. Ce disque exclusivement consacré à Handel et aux héroïnes de ses plus grands opéras, représente donc un retour aux sources sans aucun doute, nourri de ses expériences récentes. Elle est ici en compagnie du célèbre ensemble baroque italien piémontais, l'Academia Montis Regalis, sous la direction de son chef, expert de la musique de cette époque, Alessandro de Marchi.

 

Warner Classics rend hommage à une des plus grandes sopranos des 20 dernières années, et la plus grande dans le répertoire vériste. Sa voix de velours, son chant sensuel en fait la plus grande interprète de Puccini depuis Mirella Freni. Côté médias, son tempérament affi rmé, son histoire d'amour, son mariage puis son divorce avec Roberto Alagna ont fait d'Angela Gheorghiu une vedette à part entière. Dans ce coffret de 7CD à prix moyen, vous retrouverez l'intégrale de ses récitals enregistrés entre 1996 et 2011 pour Emi Classics, dont 2 récitals en duo avec Roberto Alagna. L'album simple est un récital live donné à Covent Garden en 2001, dans lequel l'artiste à son apogée déploie tous les ors de sa voix unique.

 

 

Callas a chanté Médée pour la première fois en 1953 puis en 1953-54 à la Scala avec Leonard Bernstein. Cet enregistrement effectué à la Royal Opera House de Londres le 30 Juin 1959 est légendaire. Elle est entourée de Jon Vickers (Giasone), Fiorenza Cossotto (Neris) et Nicola Zaccaria (Creonte), sous la baguette de Nicola Rescigno. D'autres versions existent mais ICA Classics a méticuleusement remasterisé les bandes, pour un résultat exceptionnel. Enregistré en public le 30 juin 1959 au Royal Opera House, Covent Garden de Londres (Grande-Bretagne).

A 29 ans, Marianne Crebassa, native de Béziers, études musicales à Montpellier, fut lancée sur scène par René Koering, puis " exportée " à Salzbourg par Marc Minkowski, selon qui elle est " une des plus importantes voix de notre temps ". Depuis, Marianne tourne dans le monde entier avec notamment son inimitable Chérubin des Noces de Figaro, et elle est engagée par Daniel Barenboïm, Esa-Pekka Salonen ou Gustavo Dudamel. Cette voix de mezzo-soprano colorée et profonde alliée à une silhouette longiligne prédestinait Marianne à ce premier enregistrement des rôles de travesti masculin à l'Opéra. Mozart est abondamment présent avec Chérubin mais aussi Sesto et Cecilio, et vous retrouverez également le Siebel du Faust de Gounod ou Urbain des Huguenots de Meyerbeer. Le tout entouré par le merveilleux Marc Minkowski et rien moins que le Mozarteum Orchestra Salzburg ! Cet automne, on parlera beaucoup de Marianne Crebassa.

Airs de Gounod, Massenet, Lecocq, Offenbach, Messager, Verdi, Puccini... L'Opéra Bastille résonne encore des échos de la splendide Lucia de Donizetti que Sonya Yoncheva y a chanté la saison passée. Elle a remporté un immense succès, elle, la jeune soprano bulgare, lauréate en 2010 du prestigieux concours Operalia de Placido Domingo. Elle a avant été révélée auparavant, dès 2007, par le "Jardin des voix". Elle n'est pas tout à fait une inconnue ici, et son amour de Paris se concrétise aujourd'hui avec son premier album, dont l'ensemble du répertoire, soit émane des plus grands compositeurs français, soit fait état d'une action se déroulant dans la capitale (Traviata de Verdi, Bohème de Puccini).

Le Best Of Live définitif de ses plus grands airs sur scène entièrement remasterisés. Un luxueux coffret rigide 3CD en impression or à chaud, contenant 3 Digipacks avec chacun son propre livret.

Avec "Pictures of America", Natalie Dessay et le Paris Mozart Orchetra dirigé par Claire Gibault invitent à un voyage musical au coeur de l'Amérique profonde, inspiré et rythmé par les célèbres tableaux d'Edward Hopper. Le programme offre les plus célèbres chansons de la comédie musicale américaine et du jazz : chansons de Leonard Bernstein, Cole Porter, Duke Ellington, Franck Sinatra, Steven Sondheim, Thelonious Monk, Bill Evans,... Les chansons ont été arrangées et orchestrées pour le projet par des sommités du jazz : Baptiste Trotignon, Patrice Caratini, Cyril Lehn et Pierre Boussaguet. Deux Jazzmen de renom - Pierre Boussaguet à la contrebasse et François Laizeau à la batterie - se joignent au Paris Mozart Orchestra pour interpréter les célèbres chansons américaines. Chaque chanson est dans l'album associée à un tableau de Hopper. La compositrice française Graciane Finzi a imaginé huit tableaux orchestraux inspirés de tableaux de Hopper, sur lesquels se posent des textes du poète français Claude Esteban, récités par Natalie Dessay. Le célébrissime Adagio de Samuel Barber complète le tableau. Inclus un livret de 36 pages avec les reproductions des tableaux d'Edward Hopper correspondants aux titres de l'album.

 

 

Pour la première fois, la soprano Natalie Dessay nous offre un récital en Allemand autour des magnifiques Lieder de Schubert. Enregistré avec Philippe Cassard au piano, le duo nous livre un récital d'exception, marquant les cinq années d'une collaboration qui les a amenés à se produire sur les plus grandes scènes du monde entier. Dans cet enregistrement, 4 lieder habituellement destinés à des voix d'homme sont pour la première fois chantés par une femme (Erlkönig, Die Stadt, Liebesbotschaft, Die Götter Griechenland's). Natalie nous fait oublier ce postulat par l'intensité de son expression, la densité dont elle emplit certains mots, et par les couleurs de sa voix sur toute l'étendue de sa tessiture. De Schiller et Goethe à Heine, le lied schubertien, qui s'appuie sur les meilleurs poètes allemands, est le reflet des pensées intimes du compositeur qui réalise une remarquable fusion entre le verbe poétique et le lyrisme musical, et que Natalie Dessay et Philippe Cassard subliment.

"Rossini a été pour moi une révélation" nous dit la truculente contralto canadienne, si appréciée du public français. Ce premier album chez Erato est un enregistrement de live d'airs et de duos de Rossini : Tancredi, Semiramide, L'italienne à Alger et autres opéras du compositeur italien. Rejointe par Patricia Ciofi pour les duos, Marie-Nicole signe là un album dans lequel elle nous prouve que sa grande voix profonde et opulente peut se mouvoir avec la même éblouissante agilité qu'un soprano léger.

Karine Deshayes, élue Artiste Lyrique de l'année 2016 aux Victoires de la Musique Classique, compte parmi les plus grandes chanteuses rossiniennes de la scène lyrique internationale. Dans ce premier album solo, elle retrace à travers quelques-unes de ses plus belles pages, les différentes étapes de la vie de Rossini. Elle est accompagnée par Raphaël Merlin (violoncelliste du Quatuor Ébène) à la tête des Forces Majeures, un collectif rassemblant principalement des musiciens issus de formations prestigieuses de musique de chambre (Quintette Aquilon, Quatuor Psophos, Ébène...) et d'orchestres de premier plan.

"Le 17 mai 1806, l'Opéra-Comique donnait la première représentation d'un curieux opéra de Méhul, Uthal, sur un livret inspiré d'Ossian, d'une singulière couleur romantique". Lionel de La Laurencie ne s'est pas trompé, aussi tard qu'en 1925, lorsqu'il commenta les créations lyriques les plus originales de la période napoléonienne, battant en brèche l'idée reçue que seule la pompe superficielle habitait la musique de cette époque. C'est à la faveur du succès des Bardes de Lesueur en 1804, sur la scène de l'Académie impériale de musique, que l'Opéra-Comique commanda à Méhul une oeuvre courte et saisissante, inspirée des rêveries ossianiques de Macpherson que la France découvrait alors. Le compositeur eut l'idée géniale - et risquée - de traduire musicalement les brumes d'une Écosse fantasmée par la sonorité en "grisaille" d'un orchestre sans violon. La teinte gothique des instruments à vent, et la poésie mélancolique d'une harpe émergeant sporadiquement de l'ensemble contrastent avec les choeurs guerriers et les accents belliqueux de Larmor ou d'Uthal. Dès l'ouverture, Méhul innove en faisant intervenir depuis la coulisse le personnage de Malvina appelant désespérément son père. Le choeur lui-même n'est coloré que de voix d'hommes à trois parties. L'Hymne au soleil, chant de bardes éminemment romantique, s'imposera comme l'une des meilleures pages du compositeur, que les élèves du Conservatoire chanteront sur sa tombe lors de ses funérailles en 1817. "L'opéra d'Uthal, joué en 1806, offrit à M. Méhul une riche moisson dans le champ de la nouveauté. Uthal est un sujet ossianique, monde inconnu, où l'art musical n'avait pas encore porté ses pas." Le Camp volant, 1819.