Musiques urbaines africaines

WizKid, c'est LA star montante du continent Africain, enchainant les hits et récompenses dans le monde entier. Originaire du Nigéria, son succès dépasse largement les frontières de son pays et sa récente signature chez RCA en est la preuve évidente. Icône de la jeunesse africaine, sacré artiste de l'année au dernier MTV Africa Music Awards, Wizkid continue sur sa lancée et son ambition d'emmener l'Afrique sur le devant de la scène internationale. En invitant Drake sur son 1er single 'Come Closer', le rappeur qui pulvérise tous les records actuels, nul doute que Wizkid est en marche pour conquérir les charts du monde entier.

L'interprète des tubes flamboyants "Mister H", "Monsieur Sainte Nitouche (French Cancan)" et "La fille du Lido", doublement nommée aux Victoires de la Musique et NRJ Music Awards, effectue un véritable retour aux sources avec "Motel Bamako", son 3ème album, qualifié par la presse de "pure merveille" (Elle Magazine). Inspirée par le projet de Damon Albarn "Africa Express", elle collabore avec Stephen Budd, son co-fondateur, mais aussi Krazy Baldhead du label Ed Banger à la réalisation afin d'apporter au projet une touche pop-electro léchée. Des invités de marque participent à ce nouvel album comme Oxmo Puccino, Baloji, Cheick Tidiane,... "Motel Bamako" est un opus chaleureux et authentique, véritable road trip moderne inspiré de la vie de citoyenne du monde d'Inna Modja qui court sans cesse entre Paris, New York, Londres et Bamako...

Indescriptible, atypique, original Djé Balèti est à la fois l'héritier de la scène alternative française,des musiques du mondes festives et de la culture occitane. Un peu comme si Emir Kusturika jammait avec Massilia Sound System tout en utilisant des instruments traditionnels extrêmement rare et en explorant les racines du bassin méditerranéen et d'Afrique. Entre mystique carnavalesque et prière païenne, Djé Balèti marie les riffs chamaniques de l'espina, instrument niçois redécouvert par Jérémy Couraut, aux rythmes châabis, à la tarentelle ou au high-life, dans une transe fusionnelle furieusement primitive. Un mix détonnant qui lorgne toujours plus loin vers l'Afrique via une Méditerranée réinventée et ouvre la voie à une expérience musicale inédite.

Strut Records est fier de présenter Kondi Band, un nouveau projet afro-électronique, fruit d'une collaboration entre le Sierra-Léonais Sorie Kondi, joueur de kondi, et le DJ/producteur américain Chief Boima, également originaire de Sierra Leone. "Cet album crée un lien direct entre la techno née dans les villes noires du Midwest américain et les racines de la musique africaine", décrypte Boima. Sorie Kondi joue d'un instrument acoustique traditionnel, mais il imagine la musique comme s'il était producteur de techno. La voix et les lignes mélodiques de Sorie intègrent habilement les sonorités électroniques modernes de Boima. Un subtil mariage qui donne de l'épaisseur aux paroles socialement engagées, parfois personnelles et souvent sans compromis de Sorie. Un disque irrésistiblement dansant, atmosphérique et militant, Kondi Band réconcilie - de façon intelligente et singulière - le passé et futur de la musique africaine.

Ifriqiyya Electrique puise son inspiration dans le rituel adorciste de la Banga des anciens esclaves haoussas d'Afrique noire, installés dans le Djérid tunisien aux portes du Sahara. Les esprits communiquent avec les ordinateurs et les guitares électriques pour recomposer l'ancestral rituel adorciste.

Réédition de l'album paru en 1997.

En 1973 Gyedu-Blay Ambolley enflammait les pistes de danse ghanéennes avec son tube "Simigwa-Do", mêlant avec bonne humeur guitares afro, cuivres jazz et chant proto-hiphop. A 70 ans, le songwriter/chanteur/producteur n'a rien perdu de sa verve, et fait une fois encore la démonstration que la recette de son afrofunk coloré a de beaux jours devant elle.

 

Elles s'appellent Mamy Kanouté et Gnima Saar. Elles sont artistes et sénégalaises. Elles font partie de cette jeunesse féminine qui n'entend pas jouer les seconds rôles et qui s'affirme aujourd'hui à travers un collectif de musiciennes, vidéastes et photographes "Women groove Factory". Mamy Kanouté, chanteuse, choriste de Baaba Maal, membre des African Divas (le dj Frédéric Galliano a enregistré un double album afro-électro avec elles). Gnima Sarr, née à Dakar, vit à Paris depuis plus de 10 ans. Son rap est poétique et sa voix n'est pas sans rappeler celles d'Amy Whinehouse ou Sarah Vaughan. Sa musique est un mélange de styles, dans la veine du son Motown, un mélange de jazz, de rap, de soul et de blues. C'est avec le réalisateur Hervé Sambe, qu'elles ont créé ce premier album. Talentueux guitariste et révélation musicale sénégalaise de ces dernières années, il est aussi le directeur musical de Lisa Simone, la fille unique de la légendaire Nina Simone, et l'accompagne sur scène à la guitare. Cet album mélange ainsi toutes les influences de cette génération née de la son mondiale !

Des ingrédients variés composent le cocktail explosif de l'Ibibio Sound Machine. Eno Williams, la chanteuse, est née à Londres mais a grandi à Lagos jusqu'à ses 20 ans, et a écouté Angélique Kidjo, Manu Dibango, Aretha Franklin... Le guitariste d'origine ghanéenne, Alfred Kari Bannerman, est un spécialiste du highlife. Le percussionniste Anselmo Netto maîtrise les rythmes de son Brésil natal. Le saxophoniste et claviériste australien Max Grunhard vient du jazz... Tous ont sympathisé en "tapant le boeuf" dans la capitale anglaise, inventant au fur et à mesure un langage bizarre et futuriste, mélangeant synthés eighties, funk, punk et afro-disco...

4ème et nouvel album pour le chanteur congolais qui a choisi d'inviter une multitude d'artistes autant français qu'américain : On pourra donc retrouver des artistes comme Booba, R.Kelly, Shay, Wizkid, Aya Nakamura, MHD ou encore Keblack sur son projet. Repéré par Koffi Olomidé, chanteur et fondateur du label Quartier Latin International. L'artiste de 39 ans joue sur plusieurs tableaux : auteur-compositeur-interprète et producteur. Très adulé en Afrique avec des sons tel que "Original" ou encore "Doucle Clic" . Fally a décidé depuis un moment d'étendre sa côte de popularité. Il a d'ailleurs décroché un disque d'or son featuring avec Booba sur Kiname qui a plus de 15 millions de vues au compteur. C'est la premier artiste congolais qui a réussit à obtenir une telle récompense. "Tokooos" quant à lui s'annonce être le premier album urbain de l'artiste composé de 18 titres.

Songhoy Blues sort "Résistance", son deuxième album. Le premier album du groupe Malien, intitulé Music In Exile sorti en février 2015 exprimait la réalité du jeune ensemble affrontant les vicissitudes d'une migration subie et espérant un avenir meilleur. Acclamé par la critique, le groupe a dès lors pu faire de très nombreux concerts aux États-Unis et en Europe, avec notamment un passage par les Transmusicales de Rennes, Glastonbury, le South By Southwest d'Austin ou le Montreux Jazz Festival. Depuis, transposant les rythmes traditionnels du Mali, son pays d'origine, dans une esthétique qui doit beaucoup au rock et au blues électrique, SONGHOY BLUES insuffle sur ce second album produit par Neil Comber un esprit de résistance en milieu hostile. Preuve supplémentaire que " l'esprit du rock " les a bel et bien suivi sur ce disque, Iggy Pop en personne s'est invité sur le morceau "Sahara", tandis que le rappeur anglais Elf Kid, membre du collectif The Square enrichit "Mali Nord'' de son flow engagé.

Premier supergroupe féminin d'Afrique de l'Ouest, le collectif les Amazones d'Afrique réunit des chanteuses unies dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Stars incontestées ou secrets mieux gardés, les musiciennes qui participent à ce projet figurent toutes parmi les voix les plus acclamées de la musique ouest-africaine : Kandia Kouyaté, Mamani Keita, Rokia Koné, Angélique Kidjo, Nneka, Inna Modja, Mariam Koné, Mouneissa Tandina, Pamela Badjogo, Mariam Doumbia (Amadou & Mariam). Avec élégance, le collectif brasse les générations et les énergies. Un "All-Star", diriez-vous. Oui, mais pas seulement : les plus grandes chanteuses et musiciennes maliennes actuelles s'unissent pour lutter pour la liberté, d'être femme, d'être musicienne, en Afrique, et ailleurs.

Oumou Sangaré est considérée comme la plus grande chanteuse africaine vivante, féministe engagée, philanthrope et femme d'affaires de surcroît. La reine du Wassoulou, sa région d'origine au Mali, a fait plusieurs fois le tour du monde et conquis tous les publics : de Central Park, à l'Opéra de Sydney en passant par le Hollywood Bowl où elle a été invitée par Tracy Chapman.

Baptisée "la nouvelle étoile de la pop nubienne" par le prestigieux Guardian Magazine, la chanteuse soudanaise Alsarah basée à Brooklyn, distille avec grâce des mélodies atemporelles sur des rythmiques entêtantes, à la croisée d' influences Est-Africaines et Arabes. Après un premier album sorti en 2014 et couronné de succès, Alsarah et ses musiciens The Nubatones reviennent avec un nouvel opus "Manara". Charismatique et indépendante, auteure, compositrice et ethnomusicologue, considérée comme le nouvel étendard de la retropop Est-Africaine, Alsarah fait partie de cette génération d'artistes au parcours atypique qui puise dans ses origines de précieuses influences qu'elle croise avec celles qui ponctuent sa vie quotidienne.

La diva pop africaine et superstar internationale originaire du Nigeria, YEMI ALADE, prolonge ici les frissons de son album "Mama Africa", primé lors de sa sortie, avec "Mama Africa EP". Cet EP est construit comme la continuation de l'album, et voit l'artiste livrer de nouveaux titres, des versions améliorées et multilingues des tubes de l'album et collaborer avec la star de la musique kenyane NYASHINSKI.

 

 

"Ce n'est pas sous la lumière blafarde d'un stroboscope que vous invitent à vous trémousser les Disco Jumpers d'Onom Agemo, mais dans un club imaginaire aux couleurs de l'Afrique, dans un décor aux motifs zébrés et bariolés, un verre de cocktail jaune fluo à la main. Après quelques gorgées de leur "Liquid love", vous voilà transportés dans un kaléidoscope musical psychédélique, qui assemble puis décompose tour à tour les ambiances funk, les transes électro, les grooves minimalistes et les polyrythmies afro-beat."

Ne faites pas ce que j'ai déjà fait, disait Fela Kuti aux artistes engagés dans son sillon. C'est ce conseil que Fanga, depuis sa création en 1998, s'applique à respecter. Son afrobeat, dont il épouse la vocation politique, est le fruit de multiples métissages, depuis le hip-hop jusqu'au funk, en passant par le jazz et la musique mandingue. Articulé autour de son chanteur Korbo, le collectif se nourrit donc de multiples influences. Ce n'est pas pour rien que son nouvel album est titré Kaléidoscope. En choisissant un nom qui signifie " Force, énergie et puissance" en dioula, Fanga ne croyait pas si bien dire. La force de conviction est bien ce qui explique que le collectif reste en activité, avec une foi intacte dans sa musique et les messages qu'il véhicule. EP éponyme (2000), Afrokalyptik (2003), Natural Juice (2007), Sira Ba (2009), Afrokaliptyk nation live (2011) et Fangnawa Experience (2012) ont émaillé la carrière du groupe qui prend aujourd'hui un nouveau départ. Kaléidoscope renoue avec l'énergie des débuts. Moins jazz et plus funk, l'afrobeat est désormais combiné aux traditions africaines : Togo, Bénin, Ethiopie, Niger, Mali, Côte-d'Ivoire et Burkina-Faso, sur des textes qui continuent de questionner les notions de justice, de liberté et de droit au bonheur, dans un monde qui en manque cruellement.

 

 

" Afrikan Family Party 2016 " est un album inédit réunissant la crème des artistes africains. Un projet musical qui place l'Afrique au coeur de l'inventivité musicale et met à l'honneur une musique qui dépasse les frontières. On y retrouve 15 tubes incontournables de cette scène et 6 inédits exclusifs, dont le nouveau single de FRANKO, artiste à qui l'on doit le 1er gros tube de 2016 " Coller la petite ", mixé par Dj Kayz

En ce début d'année 2015, le collectif de Damon Albarn, Africa Express, présente "Terry Riley's IN C MALI", un subjuguant hommage de la jeune avant garde malienne au 50e anniversaire de l'oeuvre pionnière du compositeur américain Terry Riley, "IN C", classique du minimalisme, mouvement qui doit lui même beaucoup aux rythmes africains. Les 53 boucles de l'oeuvre originelle sont ici revisitées avec une virtuosité exceptionnelle, offrant à l'auditeur une expérience musicale inédite.

 

King Ayisoba et son groupe fusionnent la culture de l'ancien empire ghanéen et la culture globale du 21ème siècle. Dans ce nouvel album '1000 Can Die' hier et aujourd'hui se tiennent côte à côte. King Ayisoba, petit fils de guérisseur-joueur de Kologo, sait que les instruments traditionnels sont bien plus puissants, pouvoir les jouer est un présent de Dieu. Il utilise tout ce qu'il peut, de l'electronica au 'hiplife', mélange populaire au Ghana de highlife local et de hip hop. Les percussions traditionnelles, comme le Guluku et le Dundun sont toujours bien en avant, la tradition devant s'élever au dessus de tout. Place est laissée également à l'expérimentation et aux collaborations, avec notamment le saxophoniste nigérien Orlando Julius, le rapper ghanéen M3nsa et Lee Scratch Perry.

Aya Nakamura est une artiste bourrée de talent. A seulement 22 ans sa voix si particulière et ses rythmes singuliers font d'elle une artiste à part entière. Elle a réussi au fi l des années à s'imposer dans l'industrie musicale à tel point que les plus grands noms de la scène Hip Hop française veulent désormais collaborer avec elle. Aujourd'hui, la jeune chanteuse revient sur le devant de la scène et a prévu de nous en mettre plein les oreilles avec l'arrivée de son tout premier album intitulé "Journal Intime". Aya a bien l'intention de nous faire rentrer dans son univers et de partager avec son public sa vie et ses expériences. Pour l'accompagner à mener à bien ce voyage, on retrouve MHD, Keblack, Lartiste, Gradur ou encore Dadju (The Shin Sekaï). Voilà des noms qui en disent long sur le projet à venir.

Découvert en 2006 grâce à "Jupiter's dance", documentaire consacré à la nouvelle scène musicale de Kinshasa dont il reste l'une des figures emblématiques sinon héroïques, Jupiter Bonkodji a fait son retour avec Troposphère 13, trois ans après la sortie de l'exubérant "Hôtel univers", album qui lança sa carrière internationale. Propulsé par Okwess International, son groupe depuis 1994 aux coups de boost fulgurants et crescendos maîtrisés, Jupiter continue d'explorer l'immense richesse des rythmes traditionnels congolais à travers lesquels il fait passer la stridence électrocutante du rock héritée de son vécu européen (fils de diplomate, il a passé une partie de son enfance en Allemagne). Passeur de transes et authentique alchimiste tradi-moderne, Jupiter n'en reste pas moins cette âme rebelle, cette conscience élevée, qui agit inlassablement sur le terrain local à travers différents projets d'entraide sociale et dont chacun des textes abrite la sagesse d'un bienveillant. Pochette réalisée par 3D (Massive Attack). Avec en invité : Damon Albarn et Warren Ellis.