Flash Musique Juin 2018

Nouvel album de The Inspector Cluzo, qui fête les dix ans du duo. Une histoire de terre, de Terre, de sillon que l'on creuse inlassablement, de plus en plus profondément. "Il ne faut jamais couper le lien avec la terre", prévenait Laurent à la ferme de Lou Casse. Les deux "rockfarmers" reviennent donc avec un 6ème album plus rock que jamais. Cet album a été enregistré, mixé et produit à Nashville par Vance Powell, producteur attitré de Jack White, Raconteurs et Dead Weather.

"Prendre le monde comme il va mal. Voilà la ligne de conduite que s'est malicieusement fixée Bertrand Betsch sur ce onzième album, qui, après deux décennies de déambulations discographiques, vient confirmer une place définitivement à part dans le paysage hexagonal francais. Jamais fort vaillant, mais jamais vaincu, il nous intime ici de tirer nos joies de nos peines. Et peut-etre aussi de savoir voir, et entendre, la beauté dans la tristesse. Si la potion est parfois amère, les nouvelles chansons entraînent toujours sur la voie d'une guérison de l'âme, vers une forme d'apaisement qui sait émerger des déferlantes de mélancolie l'ayant précédé. Album solitaire par excellence (le chanteur a lui-même composé, joué, arrangé et mixé son album) "Tout doux" est au plus proche des émotions de son auteur." (la-centrifugeuse.fr)

Chanteur, compositeur et producteur, le célèbre brésilien Ed Motta est aussi un très grand collectionneur de vinyles rares avec plus de 30 000 disques en sa possession. Il était le pilote idéal pour emmener ce nouveau volume de la série Too S low to Disco au Brésil. Il nous fait découvrir un aspect encore trop méconnu de la musique de son pays avec au menu : soul, funk et AOR brésilien. En 19 morceaux il réunit un panthéon de héros musicaux comme Rita Lee des légendaires Os Mutantes, Cassiano de Bossa Trio et Os Diagonais ou encore Roupa Nova référé comme étant le Toto brésilien ! Il nous présente également quelques pépites super obscures comme Carlos Bivar ou Gelson Oliveira & Luiz Ewerling dont les chansons sont tirées d’albums pressés à titre privé et qui ne sont même pas listés sur Discogs ! Une compilation passionnante qui promet quelques belles découvertes.

 

Les légendaires rebelles intergalactiques du jazz west coast, The Pyramids, sont de retour avec cet album studio, conduits par leur leader toujours aussi inspiré : Idris Ackamoor. Après s'être formé à Paris en 1972, le groupe enchaîne ses premiers concerts en Hollande avant de se lancer dans une "odyssée culturelle" à travers l'Afrique. S'en suivent trois albums en totale indépendance, Lalibela en 1973, King of Kings en 1974 et Birth/Speed/Merging en 1976. Avec des performances scéniques hautement théâtrales, mêlant à la fois jazz percussif, spirituel et space-age, la formation se forge une solide réputation. Ils se sépareront en 1977 après une dernière prestation à l'UC Berkeley Jazz Festival. Trente ans plus tard, en 2007, The Pyramids se reforment sans crier gare face à la demande grandissante des collectionneurs de vinyle et des fans de jazz.

Cet enregistrement produit par Ricky Reed fait suite à Coming home, le premier album de Leon Bridges, acclamé par la critique et le public. L'artiste, ses collaborateurs de longue date et producteurs de Coming home, Niles City Sound, ont quitté le Texas pour s'envoler vers Los Angeles afin de travailler avec Rick Reed dans l'idée d'amener la musique de Leon dans une direction R&B plus moderne tout en restant fidèle à son style. Good thing est né du titre Bad bad news, dans lequel on peut entendre "Ils disent que je suis né pour perdre, mais j'ai fait une bonne chose, loin des mauvaises nouvelles". Si son premier album était "Leon Bridges en noir et blanc", alors ce second opus est "Leon Bridges en technicolor".

Résolument psychédélique, ce quatrième disque du libanais comporte néanmoins toutes ses marques de fabrique : un toucher de piano lourd, une orchestration millimétrée et une voix délicate. C'est un voyage dans un domaine riche, fourni, accompagné de très belles mélodies arabisantes qui restent en tête.

Du théâtre où elle fait ses premiers pas sous la direction de Jean Meyer de la Comédie Française et où elle poursuivra une riche carrière aux côtés des plus grands (Jean Marais, Bernard Murat, Jacques Weber, Jean Cocteau...) au cinéma qu'elle découvre en 1955 et qu'elle ne quittera plus, elle est de celles qu'on ne présente plus. Pour autant, Françoise continue de rêver à une autre de ses passions : la musique. La musique, qu'elle effleura du bout des doigts il y a des années, et qui devient réalité pour elle en 2015, lorsqu'elle interprète deux titres de l'album Les gens dans l'enveloppe, écrits et composés par Alex Beaupain pour accompagner le livre éponyme d'Isabelle Monnin. Aujourd'hui Françoise présente son tout premier album, réalisé par Alex Beaupain, qui en a écrit quelques titres, mais qui a surtout su rassembler avec et autour d'elle de grands noms de la chanson française afin de lui construire un répertoire entièrement original : Julien Clerc, Vincent Delerm, Charles Aznavour, La Grande Sophie, Dominique A, Nicolas Ker...

Cinquième album studio du duo électro formé en 2005 par deux anciens membres de la machine à succès Simian.

Avec Father, son sixième album, l'Américaine signe son disque le plus personnel et le plus abouti. Une pépite de folk minimaliste, hantée par la voix unique de la chanteuse et produite par le grand John Parish (To bring you my love de PJ Harvey) à l'ambiance crépusculaire, fantomatique, comme de l'Americana gothique. Father est un projet hors du commun. Brisa Roché y chante l'amour immense, impossible, quasi incestueux, qu'elle a éprouvé, enfant et adolescente, en Californie du Nord, pour son père (mort quand elle avait 16 ans), un dealer qui récitait de la poésie et vivait à 100 à l'heure, un aventurier charismatique et sulfureux, qui multipliait les conquêtes. Au fil de saynètes qui nous emmènent dans des cabines en bois perdues dans la forêt ou à l'arrière de banquettes de voitures garées devant des "liquor stores", Brisa Roché prouve qu'elle est une songwriter accomplie, capable des plus beaux textes, autant personnels qu'universels.

Ray LaMontagne nous transporte avec le premier extrait "Such a simple thing", une ballade intimiste à la sincérité touchante. Une belle introduction à ce septième album studio écrit et réalisé par Ray LaMontagne, et qui signe une fois de plus le style aérien de l'auteur-compositeur-interprète.

Créé il y a 50 ans à Harlem le 19 Mai 1968 lors d'un événement commémorant la mort de Malcom X, les Poètes, roi du Spoken Word, The Last Poets sont prets à faire leur grand retour avec leur premier album depuis 20 ans avec un titre d'autant plus actuel "Understand what black is". Produit par Ben Lamdin de Nostaglia 77 et la légende de Brighton Prince Fatty spécialisé dans le dub et le reggae traditionel. "Understand what black is" est un album de 10 titres qui parle de lutte révolutionnaire définie par la race et l'identité. Sujet qui fait profondément écho à l'actualité. L'album sera accompagné d'un single avec des remixes de Mala et de Dego and Kaidi. The Last Poets a atteint le statut de légende avec l'album éponyme sorti en 1970 qui est devenu une des plus grandes sources d'influence de la scène Hip Hop des débuts. Leur titres ont été samplé par les plus grand : Notorious B.I.G, NWA, A Tribe Called Quest, Dr. Dre ou Snoop Dog. Umar Bin Hassan le "leader du groupe" a publié plusieurs albums solo et il est crédité sur l'album de Common et Kanye West "The corner" nominé au Grammy.

Remarquée aux côtés de Moodoïd et de Melody's Echo Chamber, Maud Nadal vole de ses propres ailes depuis un morceau publié sur une compilation de La Souterraine en 2015. La révélation est immédiate. Et l'ascension fulgurante puisque elle est depuis adoubée par Baxter Dury et Phoenix, dont elle a les honneurs des premières parties. En douze plages contemplatives et parfois teintées de psychédélisme, ce premier album s'impose comme un disque ambitieux et lumineux de dream pop. Dès l'ouverture scintillante en forme de chanson d'amour perdu (Wherever, entêtant single), elle jette les bases de son répertoire, qui la situerait quelque part entre Blonde Redhead et Beach House. Multipliant indifféremment les pop song bilingues et les ballades oniriques, elle joue de sa voix magnétique pour happer l'auditeur.

Derrière ce personnage, inspiré de légendes du monde entier, aussi présent dans la santeria cubaine, se révèle Yaite Ramos Rodriguez, fille de Jesus "Aguaje" Ramos, directeur artistique de l'Orquesta Buena Vista Social Club. Née à Cuba, parmi un milliers de tambours battants, bercée par les chaloupes du son, de la rumba, au sein d'une famille de musiciens, la jeune fille s'échappe vite sur sa propre route : flûte traversière classique, puis hip hop. A Paris, où elle débarque et s'émancipe, elle chante dans Rumbanana, le Grand Orchestre du Splendid, officie comme choriste aux côtés de Sergent Garcia et El Hijo de la Cumbia... Et forge son langage musical.

On retrouve toujours autour de ce 4e opus les proches de l'artiste : Blackjoy à la production, Biga Ranx et Jahdan Blakkamoore pour des featurings. Mais cet album se recentre sur les racines de la musique de Blundetto : le reggae, qu'il soit roots ou digital. Un album, plus court, plus resserré avec des chanteurs jamaicains de choix : Ken Boothe, Cornell Campbell, Little Harry... Egalement dans la conception, moins de bricolage, moins de samples et plus de musique enregistrée en live, dans le nouveau home studio de Blundetto. Et pourquoi ce titre Slow dance ? Pour danser... doucement... a deux... collés... serrés... comme dans ces soundsystems brésiliens qui ont inventé ce phénomène.

Le troisième long format de Bosq intitulé "Love & Resistance" est une collection de chansons qui reflètent l'émergence continue d'un producteur en plongeant plus profondément dans ses influences. Les harmonies afro et latines sont entrelacées mais le groove et les rythmes sous-jacents adoptent une ambiance jazz-funk et disco-soul plus moderne, avec des clin d'oeil à Bobby Caldwell, Roy Ayers, les frères Mizell et Nile Rodgers. Élégant.

 

Avec son nouvel album Press Rewind, ce quintet stéphanois façonne pas à pas un répertoire Blues qui se permet des incursions aussi bien dans la Soul music que dans le Rock'n'Roll le plus teigneux. Dans ce deuxième opus, place à l'efficacité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Wande est direct, lumineux et dansant. Finis les duels de guitares et de ngoni, ils sont remplacés par des solos courts et incisifs, avec un groove solide et décontracté. Seuls deux morceaux étaient déjà écrits avant d'entrer en studio : le titre Wande, qui est une chanson d'amour pour sa femme et Hommage à Zoumana Tereta, hommage au violoniste, joueur de sokou qui a souvent collaboré avec Touré. Tout le reste a coulé de source, comme le rythmique Yo pouhala, composé un après-midi et enregistré le suivant, ou Yerfara, avec un riff de guitare à faire pleurer Keith Richards.

 

 

erformeuse hors pair, recompensée par un Grammy Award, alternant chant et danse avec une grâce incomparable, elle embarque le public avec générosité. Ici, la modernité se nourrit, s'embellit, se dynamise de tradition et d'héritage. L'aboutissement d'une recherche, d'un métissage des identités, sublimé par le travail de production de Nicolas Repac. Cet album propose un voyage entre modernité électronique et afro-pop.

Cet album symphonique donne une nouvelle couleur aux mélodies russes, roumaines, moldaves ou de traditions ashkénazes, avec le célèbre balalaïkiste Nicolas Kedroff et l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège sous la direction de Christian Arming.

Contre vents et marées, Fanfaraï célèbre le métissage des identités sonores grâce à un univers artistique singulier nourri par un sens poussé de l'improvisation. A cela viennent s'ajouter un travail subtil de réécriture du répertoire classique, une attention toute particulière accordée à la qualité des arrangements, et des composition originales. Enfanté en 2005 par la formation traditionnelle Ziyara, le groupe n'a cessé de se renouveler et de surprendre par ses constantes mutations artistiques. Avec 2 albums au compteur et ce 3ème Raï is not dead, ce groupe unique en son genre au monde tisse les liens entre les cultures, les continents, la tradition et la création contemporaine. De la rue à la scène, la formation a mûri grâce à sa recherche d'un son puissant et son travail scénique de qualité, tout en préservant une forte capacité à fédérer le public et à l'émouvoir !

En véritables punks des steppes, voilà une décennie que Violons Barbares embrasent les scènes à coups d'archets furieux et de percussions sauvages, laissant chaque fois derrière eux des auditoires médusés. Un bulgare (Dimitar Gougov) à la gadulka, un mongol (Dandarvaanchig Enkhjargal, surnommé Epi) au morin khoor et un français (Fabien Guyot) aux percussions, telle est la composition de ce trio atypique. Leur troisième album, Wolf's cry est le fruit de l'énergie brute et unique. Comme un cri animal adressé à la meute, Violons Barbares reviennent avec leurs galops effrénés, délires balkaniques, vertiges de voix mongoles et autres pulsions rock'n'roll. Dans cet opus, le trio démontre une fois encore que leurs instruments acoustiques peuvent rivaliser avec la puissance électrique.

L'un des groupes les plus emblématiques et réfèrent de la scène trad actuelle. Djal c'est la rencontre de 6 musiciens enthousiastes et virtuoses au centre d'un volcan où ils convient pêle-mêle les sons du Centre France, des couleurs bretonnes et irlandaises, un arc-en-ciel mélodique original et une machinerie pulsative à toute épreuve, un soupçon de jazz, une solide connaissance des musiques traditionnelles, et… une présence collective à la fois exhibitionniste et ironique. Tous compositeurs, arrangeurs et improvisateurs, les inventeurs de ce folk-rock acoustique débridé s'y ébattent comme des poissons dans un filet sonore très travaillé, jonglant entre fantaisie et efficacité. Le bouzouki se marie à la basse électrique et aux percussions frappées ou frottées, flûtes, cornemuse et accordéon diatonique y côtoient la plainte furibarde d'une vielle à roue du futur... Nos six passeurs prennent le temps d'hypnotiser leur public, et les yeux des danseurs, en se croisant et se recroisant, dessinent eux-mêmes la carte de cette géographie instantanée.

Les cultures musicales prennent parfois un éclat inconnu loin de leur source nourricière. La rencontre à Marseille en 2016 entre Shadi Fathi et Bijan Chemirani relève de ce genre d'étincelle précieuse, d'une mise en dialogue fertile sur les cimes de la musique persane. Née à Téhéran, Shadi Fathi s'est formée auprès d'Ostad Dariush Talaï, grand maître de la musique savante persane, avant de s'imposer en soliste d'exception par sa virtuosité au setâr et au shourangiz, des instruments traditionnels à cordes. Bijan Chemirani est lui devenu une référence du zarb, une percussion ancestrale iranienne, aux côtés de son père mais aussi au fil de multiples projets depuis la France. Le duo présente aujourd'hui son premier album, où se mêlent des inspirations classiques et des fulgurances contemporaines dans un foisonnement rythmique propice aux improvisations, éclairées de lectures de poèmes persans, de Mowlana Rumi à Sohrab Sepehri.

Avec une voix d'une incroyable sincérité et une technique vocale sans pareil, Norig est aujourd'hui l'une des plus formidables représentantes des musiques tzigano-balkaniques en France et dans le monde. Produit en 2006 par Vadim Toropoff, grand promoteur des patrimoines slaves et tziganes avec son label Tzig'Art, "Gadji" est une réussite ! Totalement maitrisé, sulfureux et intime cet album est la pierre angulaire du genre qui a propulsé Norig au premier rang. Réalisé par Sébastien Giniaux et Victor Coman, ce disque est une formidable embardée de près d'une heure dans un univers métissé où la tziganie se teinte d'influences jazz, classiques ou tango.

Intégralement écrit et chanté dans la langue natale de Bombino, le Tamasheq, Deran a été enregistré en dix jours à Casablanca. Comment fêter, protéger, unifier et par-dessus tout ne jamais oublier son désert natal, voilà les thèmes essentiels qui traversent cet opus. Tout au long de ses dix titres, l'album montre la maîtrise de la très large palette de l'artiste - du folk au rock, en passant par le blues, le funk et bien sûr le sous-genre "Tuareggae" qu'il a inventé. Au cours de la dernière décennie, Bombino est devenu un artiste de renommée planétaire dont l'impressionnante liste de collaborateurs et d'admirateurs déclarés comprend Stevie Wonder, Keith Richards, Robert Plant, Dave Longstreth, Dan Auerbach...

Reconnue comme l'une des plus belles voix de la musique africaine moderne, Fatoumata Diawara est la porte-parole d'un continent en constante mutation, fière de son héritage. Chanteuse, compositrice, guitariste, actrice, c'est une artiste aux multiples facettes qui se nourrit des rencontres et des métissages de cultures. Audacieux mais fidèle aux racines de Fatoumata, cet album n'a pas de frontières. Enregistré entre le Mali, le Burkina Faso, Barcelone et Paris, il est coréalisé par Fatoumata elle-même et Matthieu Chedid, mêlant modernité et tradition.

Proclamée reine du calypso en 1972, elle est encore en 2018 la porte-parole de ce style originaire de Trinidad et Tobago, jadis réservé uniquement à la gente masculine. Tout un emblème donc, qui fait d'elle une figure contemporaine de la lutte pour le droit des femmes. La France, tombée sous son charme avec son album "Far from home" (2016) lui a réservé un triomphe avec plus de 100 000 copies vendues et une tournée triomphale. La diva de 78 ans, 22 albums au compteur, s'amuse avec brio de la nostalgie, du blues caribéen, du bien-vivre et d'une lutte qui continue : le mariage de la musique noire et du combat social. Elle revient avec ce projet et 12 nouveaux titres à travers lesquels elle revisite ses premiers succès ainsi que les références qui ont bercé sa carrière musicale : Nat King Cole, Aretha Franklin, The Melodians, Angélique Kidjo.

C'est inévitable : 2018 doit être l'année de l'émancipation des musiques arabes vers les musiques électroniques. Au-delà des performances occidentales qui développent une attirance de plus en plus régulière pour les sonorités nord-africaines et levantines (Acid Arab en tête de file), toute une galaxie de producteurs locaux récupèrent les héritages de leurs musiques traditionnelles et les réinventent à l'aide des nouveaux outils de production électroniques. C'est le cas de Sofyann Ben Youssef, aka AMMAR 808, qui adapte les instrumentations raï et chaabi aux possibilités offertes par la célèbre TR-808 de Roland. Beats rapides et denses, claviers nasillards, derboukas compressées, le "North-african futurism", comme il se décrit, incarne la nouvelle vigueur et l'enthousiasme de la création sonore au Maghreb.

Après les chants extatiques dévotionnels tamouls de l'album Vel (2011) et les musiques mystiques soufie et hindoue de Queen between (2014), c'est à Solo, en Indonésie que Susheela Raman a trouvé l'inspiration. En 2015 la chanteuse londonienne et le guitariste-producteur Samuel Mills se sont associés une première fois avec le compositeur de gamelan contemporain javanais Gondrong Gunarto et son groupe pour graver une version méditative du titre des Beatles Tomorrow never knows, à l'occasion du 50e anniversaire de l'album Revolver. Une expérience fascinante aussitôt renouvelée pour écrire les huit titres de cet opus.

La star colombienne, qui a rempli son 1er Zénith à Paris en début d'année, revient faire vibrer ses fans avec son nouvel album, au nom très approprié : "Vibras", porté par son dernier single "Ambiente", qui va nous faire danser tout l'été !| Après le phénomène Luis Fonsi en 2017, ne cherchez plus, 2018 sera l'année. J BALVIN ! Depuis quelques mois J BALVIN, la star colombienne du son latino, s'est imposé comme l'un des plus surs 'hitmakers' du monde ! Jugez plutôt : en un an il a enchaîné les tubes n°1 comme l'irrésistible 'Mi Gente' avec Beyonce et Willy William l'été dernier, ou le phénomène planétaire 'Bum Bum Tam Tam' avec MC Fioti, mais aussi les collaborations à succès tels le percutant 'Machika' au clip évènement inspiré de MAD MAX, ou encore l'imparable 'X' avec son compatriote Nicki Jam, actuellement en tête des charts du monde entier. CD1 :

"Au début, Dieu a créé le monde à partir du chaos, où il n'y a pas de barrière entre la vie et la mort", dit le vaudou. La religion, originaire d'Afrique de l'Ouest, compte aujourd'hui plus de 60 millions de fidèles et est concentrée principalement en Haïti. Pour communiquer avec Dieu, les Voodoosi, c'est-à-dire les adorateurs du vaudou, se mettent en transe sous l'influence des tambours et des danses. Cette tradition musicale entraînante fascine aussi le reste du monde. Ce CD vous invite à découvrir ces rythmes particuliers joués par les célèbres batteurs de vodoo haïtiens Ti- Roro, TiMarcel et Chaino!

 

 

Jean-Louis Trintignant et Daniel Mille, c'est un tango qui dure depuis plus de dix ans. Pour ce projet en commun, certainement le plus ambitieux, le comédien vient glisser ses poèmes libertaires favoris dans les magnifiques orchestrations que l'accordéoniste a faites de la musique de Piazzolla. Le compositeur argentin a transcendé le tango pour léguer une oeuvre intemporelle. Daniel Mille nous fait redécouvrir toute l'humanité de cette musique à la fois savante et populaire, dans une instrumentation sublimée par la sensualité des cordes. Cet album est le témoignage intégral du concert donné au studio 104 de la Maison de la Radio le 28 janvier 2018. Ce projet, que les artistes ont plusieurs fois donné sur scène avant de se décider à le graver, est aussi l'une des très rares créations artistiques de l'acteur Jean-Louis Trintignant aujourd'hui, l'acteur mythique dont le timbre de voix et la légère ironie de ton n'ont pas bougé malgré les années. Il a choisi ce projet, porteur des mots précis qui le touchent aujourd'hui, en un inoubliable crépuscule artistique.

La luxuriance envahit la ville au son des tambours, la Cumbia se répand dans toutes les hanches et contamine les continents musicaux entre afrobeat, groove caribéen, funk et dub sulfureux. Les nouvelles compositions du groupe sont nées quelque part entre une tournée au Chili et la nuit marseillaise. L'inspiration circule, ne s'enferme pas dans un style ou dans un paysage. Les thèmes de Colombie voire de Cuba, répondent aux trouvailles percussives et sonores, le psyché et la transe ne sont jamais loin. Hijo de tigre (Fils de tigre). Ce troisième album est énergisant et sensuel. Une éclatante étape dans la longue aventure de cette trépidante famille de musicien-ne-s.

Pionniers de la réinvention électronique du tango avec le groupe Gotan Project au début des années 2000, Eduardo Makaroff et Christoph H. Müller trient leurs invités sur le volet, avant de les accueillir sur Plaza Francia. Les deux musiciens poursuivent leur exploration du tango argentin : première invitée en 2014 sur A new tango songbook, Catherine Ringer, est encore là pour ce Plaza Francia désormais "Orchestra". Sa voix se pose sur deux titres, Barbara Monica et Todo estaba planeado. Lura, chanteuse portant les couleurs du Cap Vert interprète Un lugar (ou la recherche d'un lieu intérieur), et puis Arrebato avec un léger accent créôle. Enfin Maria Muliterno, jeune chanteuse argentine nous interdit de mourir sur le titre Te prohibo. L'artwork de l'album est réalisé par leur ami peintre argentin Antonio Segui.

Szikra, fruit d'une collaboration magique entre le Amsterdam Klezmer Band et le groupe hongrois Söndörgö, devrait enflammer les scènes européennes. En live, les deux entités se fondent en un supergroupe groovy et exaltant au son totalement unique. Les premiers concerts étaient électrisants. Les fans de Klezmer et de musique des Balkans attendent déjà avec impatience la prochaine tournée mais peuvent déjà se régaler avec le premier album.

Avec un répertoire à la fois ancré dans le fado classique et contemporain et enrichi de diverses influences qui lui tiennent à coeur, sa voix et son talent ne se sont jamais limités à un seul genre. Et par-dessus tout, il y a sa voix. Une voix identifiable dès la première note, qui nous transporte du début à la fin de ses chansons. Pour présenter ce septième album, elle s'amuse d'une part avec le classique Trigueirinha en agrémentant son fado traditionnel d'une touche tropicale de basse et de percussions, et transforme d'autre part Quem me dera en une ballade acoustique palpitante. Mariza est un mélange séduisant du classique et de moderne, du passé et du futur. Jorge Fernando, Mário Pacheco ou Tiago Machado, qui collaborent avec elle depuis ses débuts, ont contribué à l'album. De vieux amis l'accompagnent également : José Manuel Neto, le magicien de la guitare portugaise, Pedro Jóia, le guitariste de flamenco et de jazz, Jaques Morelenbaum, le virtuose du violoncelle brésilien, et le producteur Javier Limón.

A seulement 23 ans, le chanteur colombien enchaîne les succès. Aux côtés de Shakira sur le titre Chantaje ou encore sur la version salsa de Felices los 4 en duo avec Marc Anthony, il multiplie les apparitions auprès des plus grands. En 2012, il signe son premier album Magia chez Sony Music Latin. C'est alors le début d'un très beau succès. Les titres Loco et Obsesion propulsent les ventes d'album. En 2015, l'artiste sort son second long format intitulé Pretty boy dirty boy à travers lequel il exploite d'autres genres musicaux comme le merengue. Ce second opus lui permettra de poursuivre son ascension avec des singles tels que El perdedor ou encore Sin contrato. L'heure est déjà à son 3e album solo intitulé F.A.M.E. pour "Fé x Alma x Musica x Esencia". L'album inclut notamment les titres Corazón et Felices los 4 en featuring respectifs avec Nego Do Borel et Marc Anthony.

Très digeste pour les enfants...et plus. La sauce aux sons se déguste sans modération ! Ces deux compères ont eu l'idée très originale de vous concocter un spectacle musical tout en cuisinant. Viennent se méler à l'accordéon et au violon, des bruits de casserole ou de conserves.

15 berceuses et chansons douces à murmurer au creux de l’oreiller en attendant le passage du marchand de sable et rejoindre le pays des rêves Peur du noir, peur de se retrouver seul au fond de son lit... la nuit angoisse les enfants. Parce qu’il y aura toujours des enfants qui pleurent avant de s’endormir, voici 15 chansons douces pour les apaiser, chasser les fantômes de la nuit et tranquillement les endormir. Des chansons connues : Au clair de la lune, Dodo, l'enfant Do, Fais dodo, Colas mon p'tit frère, Frère Jacques... Et d’autres à découvrir : Un câlin sur la couette, Tous les soirs j’ai peur du noir, Petit ours quand il dort, Quand je rêve...

Découvrez 14 chansons originales, amusantes et entraînantes pour comprendre les émotions et mieux grandir. Les émotions... tout un monde pour les petits. Les reconnaitre, les nommer, les comprendre, les canaliser et les gérer... Quel casse-tête ! Ce CD, conçu par un psychomotricien, est un véritable outil pour aider les enfants à : - Identifier et verbaliser les émotions à travers les situations vécues par Cali et ses amis. - Reconnaitre le langage corporel associé à chaque émotion. - S'approprier les émotions en les mimant pour les gérer correctement.

Le bestiaire de Steve Waring est fait de poissons, d'éléphants, de poules qui rient avec lui pour le plus grand plaisir des enfants petits et grands ! Piste 1 - 15 : Comptines, Piste 16-30 : Versions instrumentales des comptines.

La compilation officielle des enfants, Les Hits de Gulli 2018, est de retour avec toutes les stars incontournables du moment avec Luis Fonsi, Louane, MC Fioti, Imagine Dragons, Dadju, Maitre Gims, Orelsan, Ton Walker, Pink...

Pour interpréter les notes folk, la musique du monde ou jazz de cet album, Geneviève Laloy s'est entourée de ses compères habituels. Le thème du feu est le fil conducteur : feux de Bengale ou feux de forêts, grands feux de fin d'hiver ou feux de la Saint-Jean, flammes des bougies d'anniversaires, feux dans la cheminée, feux pour préparer les repas, épreuve du feu. Tout y est, avec poésie et un sens musical raffiné qui plaît autant aux parents qu'aux enfants !

17 tubes des années yéyé pour chanter et twister ! Avec Johnny Hallyday, Sheila, Henri Salvador, Dalida...

Ella Fitzgerald, Nat King Cole, Fred Astaire... Les voix légendaires de l'âge d'or du jazz réunies ! Ça swingue, ça balance, ça danse pour mettre petits et grands de bonne humeur ! Quinze standards du jazz sélectionnés par Misja Fitzgerald Michel.

Crapaud, le roi de l’étang, a beau chanter pour appeler la pluie, elle ne tombe pas et la terre a soif. La reine des étoiles lui révèle en rêve que le Génie du Ciel a enfermé la pluie dans son palais. Elle lui en ouvrira la porte s’il a le courage de suivre la voie lactée brodée de dents de dragon. Et si les rêves disaient vrai ? Crapaud bondit et entraîne avec lui les rois de la nature dans une randonnée chantante à la recherche de l’or bleu.