Flash Musique Mai Juin 2015

On savait, par l'entremise du label Record Kicks, que la soul n'avait pas renié cette bonne vieille terre d'Italie. Bien qu'elle ait enfanté de quelques grands noms du funk/jazz dans les seventies, peu de ses chanteurs s'y étaient essayés. Luca Sapio avait franchi le pas avec un premier album plutôt réussi, demandant alors à Tom Brenneck (producteur de C. Bradley/Menahan Street Band/ ...) d'y insuffler son talent dans les arrangements. Les deux larrons ont remis le couvert avec la sortie de Everyday Is Gonna Be The Day, accompagnés des Dark Shadows. Une deuxième galette bien meilleure que la précédente où les deux protagonistes ont trouvé le bon équilibre entre le blues chevillé à la voix de l'Italien et les arrangements soul/rock du New-Yorkais. Un disque qui devrait figurer en bonne place dans les bonnes tueries de l'année et dont les sillons sont attendus pour le 16 février chez Goodfellas et Differ-Ant.

Concert inédit de la Machine Molle, époque du 8e album, Bundles (correspondant à l'intégration du guitariste ALLAN HOLDSWORTH, lequel n’allait rester à peine plus d'une année au sein de la formation). Lorsqu'il se produisit le 4 juillet 1974 au festival jazz de Montreux, le groupe de Canterbury était alors l'un des fleurons du jazz-rock ainsi que l'illustraient au même moment et chacun à leur manière, NUCLEUS (trois des musiciens en provenaient), MILES DAVIS, THE MAHAVISHNU ORCHESTRA, THE 11th HOUSE ou WEATHER REPORT. Superbement enregistré (prise de son hifi en stéréo), le CD est accompagné d'un DVD du concert.

A l'image de sa contrebasse, HENRI TEXIER est un pilier, un repère au milieu du jazz européen. Après un début de carrière fulgurant, à la fin de s années 1960, aux côtés des géants américains du be bop comme Bud Powell, Donald Byrd, Dexter Gordon ou Kenny Clarke, Henri alors qu'il n'a pas vingt ans se situe déjà à l'avantgarde du jazz et de la musique du monde bien avant le terme. La preuve a vec ses trois premiers enregistrements effectués sur le label JMS - Amir (1975), Varech (1977) et A cordes et à Cris (1979) qui sont présentés intégralement et en version remasterisée sur ce double CD. Les compositions : Amir, l'Eléphant, Quand le B ues s'en ira, Blues Urbains et bien d'autres sont considérés aujourd'hui comme des standards. Des artistes tels que Aldo Romano, Gordon Beck ou Didier Lockwood participèrent aussi à ces enregistrements.

Suite à la compilation In the Orbit Of Ra présentée par Marshall Allen en 2014, Strut et Art Yard s’associent une fois de plus pour sortir un disque inédit, Planets of Life or Death, qui présente des enregistrements réalisés à la Maison de la Culture d’Amiens en 1973. Masterisé à partir des bandes originales, cet album regroupe 4 titres : Enlightenment, ouverture théâtrale où se fait entendre la voix de June Tyson, le classique Love In Outer Space revisité dans une version instrumentale quasi rituelle, Lights On A Satellite, sur lequel on retrouve John Gilmore au saxo et Kwame Hadi à la trompette, ainsi que Discipline 27-II - What Planet Is This qui nous offre une clôture à la fois chaotique et épique. Planets Of Life or Death : Amiens 73 est accompagnée de photos inédites prises par Jan Persson au cours de la tournée Européenne de 1973, ainsi que des notes écrites par Knoel Scott, membre de l’Arkestra de Sun Ra. Cet album est une exclusivité Record Store Day 2015.

Dans la lignée de leur single " Hot Shot ", le 45t le plus vendu de la maison Daptone, les choristes de Sharon Jones, Saundra Williams et Starr Duncan Lowe (alias Saun & Starr), dévoilent leur premier album Look Closer via Daptone Records. Enregistré avec les Dap-Kings, dans le Daptone Records' House de Brooklyn en 2014, l'album a été produit par Gabriel Roth et comprend dix morceaux composés par le duo (dont le single " Hot Shot "). Les deux chanteuses se sont rencontrées dans un club où elles chantaient toutes les deux. Partageant des goûts musicaux communs elles deviennent rapidement amies. Poursuivant chacune leur carrière de leur côté, elles sont finalement réunies dans un groupe de mariages avec Sharon Jones dans les années 90. Après la dissolution du groupe, il faut attendre 2008 pour qu'elles se produisent de nouveau ensemble, Sharon Jones faisant appel à elles pour assurer les choeurs sur la tournée suivant la sortie de I Learned The Hard Way. En tournant de façon intensive, elles commencent à développer leur propre show et effectue les premières parties de Sharon en présentant des reprises.

Nouveau projet solo de Guillaume Marietta après The Feeling of Love : Premier album intimiste, enregistré en solitaire et bricolé dans une chambre sur un 4 pistes à cassette en 2014. Dix chansons brutes, lysergiques et mélancoliques, aux tonalités folk, pop et psychédéliques. « Retour à la chambre à coucher, aux heureux accidents, aux erreurs magiques. Je change la cassette de face. Enregistre par dessus Bob Dylan, Syd Barett et dans la tombe de Beck. Je ressors la boîte à rythmes, le flanger et la guitare classique. Caféine, nicotine. Sacs poubelle sous les yeux où des enfants se balancent en chantant. Angoisse du temps qui passe. Le garçon pitché, la femme reverse. Prends le comme un trip. Une colonie de fourmis à travers le système sanguin. Un pot de yaourt éclaté sur tes cheveux. Du sperme de bébé baleine contre un ciel bouché. Des rognures d’ongle effervescentes multicolores. Le soleil dans ta bouche. Je joue selon mes propres règles. Je marche sur les traces de ma maison. C’est de cette manière que les disques prennent feu. »

Ce volume 2 de la compilation "Des Jeunes Gens Modernes" poursuit le travail de pop-archéologie contemporaine entrepris en 2007 / 2008 - avec l'exposition à la galerie du jour Agnès B., le catalogue et la première compilation éponymes - autour de la scène post punk / cold & synth wave qui a agité l'underground hexagonal au tournant des années 70 et 80. Pour ce qui est de cette nouvelle compilation, ce travail a consisté à creuser toujours plus profondément le sillon des recherches précédentes, afin d'exhumer des morceaux rares - dont les pressages originaux sont aujourd'hui devenus introuvables ou s'arrachent à prix d'or dans les conventions de disques et sur les sites de vente spécialisés -, mais aussi d'extraire du creuset créatif des 80's frenchy (but chic !) - qui semble décidément intarissable - des titres d'époque restés totalement inédits à ce jour, et de les rendre enfin accessibles au public, plus de trente ans après leur création pour la plupart d'entre eux. Ainsi, sur les treize titres que compte le track listing de ce volume 2, six sont totalement inédits. Du point de vue musical, la sélection des titres de ce volume 2 se veut moins généraliste et éclectique que celle de la première compilation, l'objectif n'étant plus ce coup-ci de rendre compte, de la manière la plus représentative possible, du point de vue stylistique, de la diversité créative de l'époque, mais plutôt de suivre une inclinaison plus subjective, davantage axée sur un courant qu'on pourrait qualifier d'electro pop / minimal synth qui a émergé au sein de la cold wave française de ces années-là, et dont on perçoit encore les échos dans de nombreuses productions actuelles.

Avec Empire of Sound, le jazz rencontre le hip hop et la soul music ! Dans la lignée du hip-hop jazz US et notamment de The Roots, la musique d'Empire of Sound est jouée live par des musiciens accomplis. Le groupe est né de la rencontre de l'américain Mattic, que l'on a pu entre chez Wax Tailor, et des claviers analogiques du français Juke, autour desquels est venu se greffer un groupe pour qui le groove et les bonnes vibrations jazz n'ont aucun secret. Leur premier album "Out Of The Norm" sortira en avril 2015 avec la participation de nombreux invités de prestige, le tout mis en image par un premier clip signé Jessy Nottola, sur le titre OUT OF THE NORM. L'album, à la fois très live et très arrangé, enregistré en pur analogique , surprend par la qualité et la chaleur du son "Empire Of Sound". Le groupe peut déjà revendiquer une identité, une esthétique sonore et visuelle marquées, exigeantes.

Le jeune Canadien originaire d'Edmonton annonce son 1er album "Waxing romantic". Après un 1er EP "Making love", sorti en 2013 également sur Mexican Summer, de pop légère aux échos d'Orange Juice, Prefab Sprout ou encore des sorties de Stiff Records à la production DIY. Sur "Waxing romantic", Travis Bratzer passe à un stade supérieur en enregistrant dans un véritable studio (Gary's Electric à Brooklyn) avec une véritable équipe (l'album est produit par Jorge Elbrecht de Violens et Lansing-Dreiden). Travis Bratzer s'est également entouré d'une solide bande de musiciens comprenant des membres des Haunted Graffiti, James Richardson de MGMT et Josh Da Costa de Regal Degal, qui s'est occupé des arrangements de batterie. Travis Bratzer s'est inspiré des souvenirs des albums de soft-rock de ses parents : Gerry Rafferty, Al Stewart, Christopher Cross, The Eagles. Et en gardant en tête l'idée de la pop des 70's, il a écrit des paroles simples et douces. Comme son titre l'indique, "Waxing romantic" a comme principal sujet l'amour. L'album se lit comme l'histoire des premières années de son couple, chaque titre se référant à un moment ou évènement. Ainsi, l'album est très personnel, naviguant entre les divers sentiments, de l'exaltation de tomber amoureux au processus de regarder en arrière et en tirer des conclusions.

L'héritage d'Ashrae Fax semble destiné à être apprécié rétrospectivement, à en juger par l'album de 2003 Static Crash!, réédité deux fois en CD-R avant de sortir chez Mexican Summer l'année dernière.Le duo goth/éthéré composé par la chanteuse Renée Mendoza et le producteur/guitariste Alex Chesney a composé les ébauches de Never Really Been Into It à la fin des années 1990, à une époque où, venant de quitter l'école pour s'adonner à la musique, les Américains étaient bourrés d'ambition. Regroupés et ré-enregistrés en 2013, les dix titres reflètent les obsessions adolescentes de leurs auteurs à l'époque de leur écriture et évoquent Cocteau Twins ou The Cure.

Best Coast le duo californien propose son 1er album ''Crazy for you'',qui, porté par la voix de Bethany Cosentino, navigue entre surf, garage et pop lo-fi.

Nouvelle recrue des défricheurs de Mexican Summer, ce duo de Brooklyn cultive une punk-pop synthétique à la fois violente et dansante, portée par la voix androgyne et troublante de SHANNON FUNCHESS au charisme envoutant et déjà entendue aux côtés de LCD SOUNDSYSTEM et TV ON THE RADIO. Evoquant tour à tour une GRACE JONES cold wave ou une ANNIE LENNOX sous stéroïdes, son organe puissant saura sans nul doute conquérir aussi bien les clubs rock que les dancefloors. LIGHT ASYLUM est déjà programmé pour être la découverte du festival "Les Femmes s'en Mêlent", concert programmé le 30 mars à la Machine du Moulin Rouge, et de retour avant l'été...

Sur Colonial Patterns , Brian Leeds (aka Huerco S.) prend sa région de Kansas City comme toile de fond de son univers musical, déconstruisant la house et la techno du Midwest. Les morceaux sont bruts et décomposés. Travaillant avec un matériel cheap à base de logiciels, synthés, cassettes, Leeds cherche à désacraliser la dance moderne, donnant à ses titres un côté plus émotif. On retrouve sur l'album les expérimentations hybrides et ambiant de Jon Hassell et la mélancolie stroboscopique de William Basinski. Lorsque les morceaux tendent vers la house/techno, ils font alors écho aux figures de proue du Midwest : Ron Hardy, Omar S. et Theo Parrish. Dépouillé d'aspect pop et délaissant les délires utopiques, Colonial Patterns est une musique électronique pour grands espaces, inhabitables et dépeuplés.

NEOHTRIX POINT NEVER est le projet expérimental de DANIEL LOPATIN, moitié de FORD & LOPATIN, le duo de Brooklyn. A mi-chemin entre drone et électronica, les 10 titres de Replica sont toutefois parcourus par un souffle organique - et mélancolique. Influencé par TANGERINE DREAM ou BRIAN ENO, chéri par les blogs US et électro, ONEOHTRIX POINT NEVER redessine les contours de l'ambiant moderne. Un disque unique.

Weyes Blood est le mystérieux projet de Natalie Mering, membre de Jackie-O Motherfucker et Axolotl.

BEST COAST est un groupe de rock californien que l'on peut aussi qualifier de garage pop, de surf pop ou encore de lo-fi. Le groupe se compose de BETHANY COSENTINO; qui chante et écrit les chansons, et du multi-instrumentiste BOBB BRUNO. Alors que l'album précédent, "Crazy For You" était un hommage nostalgique à l'adolescence, "The Only Place", deuxième album du groupe est une véritable ode à la Californie. Cet opus vous donnera envie de troquer votre jambon beurre sur les quais de seine en un barbecue au soleil couchant de la "best coast", la "west coast" si chère à BETHANY. "The Only Place" a été produit par JON BRION connu pour avoir collaboré avec KANYE WEST ou encore RUFUS WAINWRIGHT. Que dire de plus à part que BEST COAST représente la joie de vivre, de créer, de jouer mais également une immense source de jouvence, de liberté et d'innocence. La Californie n'a pas connue meilleur ambassadeur depuis les BEACH BOYS.

Né à Paris, émigé aux USA, ce pianiste hors-pair au styel unique a joué avec les plus grands, de Roy Haines à Michal Brecker, de Martial Solal à Marcus iIller ou Richard Bona...S'il est un accompagnateur recherché, il excelle aussi en solo ainsi qu'en témoignent les excellents "Follow me", et "Essential". "What is this thing called ?" est un peu différent dans la mesure où il s'agit d'un album de variations sur le célèbre thème de Cole Porter "What is this thing called love ?". Rentré en studio à l'invitation de Dan Tepfer pour tester le fameux CFX Yamaha, il se rend compte que ce thème revient au fur et à mesure des morceaux. Il décide alors de faire un album de variations sur ce thème. Le résultat, mêlant les ambiances et les différents langages possibles du jazz est étonnant de musicalité.

Le pianiste Omer Klein présente son sixième album "Fearless Friday" avec ses nouvelles compositions et sa nouvelle formation avec le bassiste Haggai Cohen-Milo et le batteur Amir Bresler. Début 2014, l'Omer Klein Trio change de direction en remplaçant leur batteur Ziv Ravitz par le jeune Bresler, un des meilleurs talents d'Israël. Dans l'année, Omer Klein présente son nouveau trio au public en jouant de nombreux concerts à travers le monde. "Nous nous sommes tous les trois compris dès le début. J'étais très inspiré pour écrire de nouveaux morceaux pour ce groupe et pour explorer de nouvelles directions" explique Omer. Pour finir l'année en beauté, les trois musiciens viennent aux Bauer Studios et enregistrent leur nouvel album, Fearless Friday, résultat puissant et exaltant d'une année sur la route et de plusieurs jours magiques en studio. L'album comprend 9 compositions originales de Klein, la plupart d'entres elles écrites exclusivement pour cet album, et une reprise : "Azure" de Duke Ellington.

" Agathe n'est pas seulement une bonne chanteuse, c'est également une très bonne musicienne. Ses talents de productrice et d'arrangeur la place bien au-devant de la mêlée ". Fred Wesley Feeling Alive, le titre éponyme de l'album est la déclaration d'amour d'Agathe à la musique. Rejoint par le trompettiste Nicolas Folmer et Fred " Mr Funk Trombone " Wesley, les deux invités de l'album, le titre s'envole vers un arrangement à l'unisson avec une fabuleuse musicalité. Une musicalité qui traverse l'album de bout en bout. Passion, engagement et talent caractérisent la jeune chanteuse - Agathe Iracema. Fille d'un bassiste brésilien, Agathe grandit à Paris. Elle connait les scènes parisiennes avant de savoir lire et écrire. Depuis sa prime enfance, elle vit et respire la musique. Se réveillant avec Caetano Veloso et s'endormant au son de la trompette de Miles Davis. Elle traverse son enfance en chantant et en dansant. Peu d'argent pour payer une baby-sitter, ses parents l'emmène à tous les concerts - heureusement. A 14 ans, elle prend part à un atelier dirigé par Sheila Jordan ; la grande Dame du Jazz tend l'oreille : " J'ai entendu Agathe pour la première fois lors d'une master class à Paris. J'ai été époustouflée par son fantastique talent. C'est pour moi une vraie star en devenir. " Cette bénédiction donnera à Agathe la force de dire à 14 ans : " C'est ce qu e je veux faire de ma vie : je veux chanter ". Aujourd'hui la chanteuse vit pour la musique. Que ce soit sur les scènes de Festivals ou des concerts en club, Agathe saisit chaque occasion pour partager son profond amour pour la musique. Avec ses compositions et des standards du jazz aux arrangements fascinants, il arrive fréquemment que le public la rejoigne pour des sessions de chorale improvisée : " la musique est un langage universel ".

Dans le jargon des musiciens, le break "Break stuff" est ce moment de suspension après que tous les éléments formels du morceau ont été posés. Vijay Iyer dit du break que c'est "un laps de temps qui engendre l'action. Il est à la base des solos, au coeur de la syncope (breakbeat), l'impulsion même du geste de la danse hip hop (break dancing)... C'est le moment où tout prend vie." Un certain nombre de pièces de ce nouveau disque peuvent être entendues comme des déconstructions de compositions antérieures d'Iyer. Certaines sont issues d'une suite créée au Museum of Modern Art de New York, d'autres viennent d'Open City, une collaboration du pianiste avec le romancier Teju Cole et un grand ensemble. Dans tous ces cas, le trio s'empare avec énergie du matériau et le transforme de fond en comble. "Hood" est un hommage au pionnier de la Techno de Detroit Robert Hood. Sur "Work", Vijay paie sa dette envers son "héro n°1", Thelonious Monk. "Countdown" reconsidère le grand "classique" de Coltrane au prisme de structures rythmiques inspirées par la musique d'Afrique de l'Ouest. "Mystery Woman" est propulsé par des motifs métriques se référant aux traditions percussives de l'Inde du sud. Iyer livre également une version méditative et extrêmement émouvante du thème "Blood Count" de Billy Strayhorn.

Prises live en studio datant de 1960 à Hambourg où 4 grands du jazz (et du saxophone) se retrouvent: Lucky Thompson (ss/ ts), Barney Wilen (ss/ ts), Helmut Brandt (bars) & Bent Jaedig (ts) enregistrent avec le quartet de Dr. Roland Kovac (p) dans ce workshop unique. Mélange de jazz moderne, be-bop, cool & progressive: 80 minutes d'un son rendu célèbre par le "Four Brothers" de Giuffre. Superbe session produite par Hans Gertberg, remasterisée en 2015.

Il est un temps dans la vie d'un artiste, à mi chemin peut-être, où le moment de se poser se fait sentir. A l'aube de ses 40 ans, il semble simplement que ce temps soit venu pour Alex Tassel. Afin de célébrer dignement cet anniversaire, Alex choisit de s'entourer en toute confiance de ses amis et compagnons de scène de longue date, la fine fleur du jazz français, Laurent de Wilde, Sylvain Beuf, Diego Imbert et Julien Charlet. Avec cette équipe il est lauréat en 2011 des Talents Jazz Adami, puis s'attèle à la composition d'un album pour quintet et orchestre symphonique sorti en 2012 "the first element: the sea". Aujourd'hui Serenity est le résultat de sept ans de collaboration avec ce quintet "très musical". Calme, tranquillité, confiance autant de synonymes de sérénité à l'origine de Serenity, un album simple, sophistiqué et mélodique qui nous embarque dans un voyage emprunt de sensibilité et d'authenticité. Les huit compositions originales sont toutes à la fois enveloppantes, envoûtantes et émouvantes créées autour d'un pan de l'histoire du jazz qu'Alex Tassel aime tout particulièrement : du hard bop de Clifford Brown aux frères Marsalis, sans abandonner cette "gestion de l'espace" et du son qu'affectionnaient particulièrement Miles Davis et Chet Baker. C'est de cet univers dont se nourrit Alex Tassel, de cette école du son, du swing et de l'improvisation qui caractérise le jazz, de son amour de cette musique qui l'habite depuis toujours même lors de ses expériences funk ou electro et à qui il rend hommage. Dès la première écoute Alex Tassel et son quintet livrent avec Serenity, une musique honnête immédiatement accessible et limpide. Rapidement on se sent complice de ce quintet et l'on perçoit que tous se connaissent parfaitement. Thèmes et mélodies s'enchaînent simplement titre après titre, la cohérence est là. C'est donc avec sérénité qu'Alex Tassel aborde la composition et l'interprétation des huit titres de Serenity. Peut-être même avec encore plus de délicatesse et de sensibilité. Les performances conjuguées des cinq musiciens aux carrières remarquables offrent un grand moment de musique. Mélodieux, sensible et délicat, Serenity, un cocktail proposé par Alex Tassel qui ne peut laisser indifférent.

Après Paris, Olivier Benoit explore Berlin à travers le second chapitre de son ambitieux projet 'Europa'. Cette fois, c'est avec le détachement et la curiosité de l'"étranger" qu'il a arpenté cette ville à la population jeune, créative et cosmopolite pour en dégager ensuite, rejoint par ses musiciens, cette évocation très personnelle aux humeurs plurielles. Plus que jamais attentif à l'architecture et à ce qu'elle révèle d'un rapport plus ou moins problématique au passé, le compositeur a centré cette fois son travail sur l'histoire et la mémoire, dont la capitale allemande dans ses formes ne cesse d'exhiber et effacer les traces. Décliné en compositions denses empruntes de lyrisme, ce portrait de Berlin interroge les diverses façons qu'ont eues les Allemands de se confronter à leur histoire récente. Olivier Benoit saisit l'esprit hétérogène de la cité à travers une musique contrastée qui exploite brillamment toutes les ressources de l'orchestre. Fidèle à ses singularités d'écriture associant dynamiques des timbres à un vrai sens de l'architecture en mouvement et une pulse rythmique hypnotique, le compositeur ouvre avec 'Europa Berlin' de nouvelles perspectives tant sonores que formelles, qui puisent également dans les différents courants musicaux qui "habitent" la capitale allemande : musique minimaliste, free jazz, rock progressif et musique électronique.

Miller, est non seulement un bassiste unique, un musicien multi instrumentiste hors du commun, mais aussi un compositeur et un producteur doué d'un talent exceptionnel. "Afrodeezia", son premier opus Blue Note, reflète ses nouvelles aspirations d'ambassadeur et de messager des grandes musiques noires avec, toujours en filigrane, cette musicalité contagieuse, ce groove unique et ce son de basse reconnaissable entre mille, souvent copié, jamais égalé.

Faisant suite au coffret Decca qui illustrait les années passées par Lorin Maazel à la tête de l'orchestre de Cleveland, le présent coffret DG retrace les premiers pas discographiques du jeune prodige américain. Il a 27 ans quand le label jaune lui fait enregistrer en 1957 un double 33 tours regroupant les Roméo et Juliette de Berlioz, Tchaïkovski et Prokofiev, un répertoire très peu enregistré à cette époque, en lui confiant rien moins que la Philharmonie de Berlin. Si un disque Stravinsky vient l'année suivante préfigurer du goût prononcé du chef pour le répertoire du XXème siècle, c'est dans le grand répertoire germanique qu'il doit d'abord faire ses preuves : ce sera chose faite avec les 5ème et 6ème Symphonies de Beethoven (saluées par la presse lors de leur réédition dans la collection du Millénaire), Brahms, Mendelssohn puis l'intégrale des symphonies de Schubert. 1961 voit naître l'enregistrement d'une oeuvre de celui qui était sans doute le plus cher à son coeur, Maurice Ravel : ce sera L'Enfant et les sortilèges, suivi par celui de L'Heure espagnole, des versions si parfaites qu'elles en ont par la suite découragé plus d'un de s'attaquer à l'aventure, et qui resteront sans doute au sommet de la discographie pour de nombreuses décennies encore. Attachement aussi à l'Orchestre National de France, alors celui de la RTF, qu'il avait dirigé dès 1957 et dont il prendra pour près de quinze ans la direction musicale suite à la disparition de Jean Martinon.

"C'est une véritable mission que d'avoir à enregistrer l'intégrale des sonates de Mozart. Une mission qui ne cesse de me questionner et qui parfois me paraît vertigineuse : pourrais-je ? ai-je raison ? Et pourtant, je suis littéralement attiré par ces sonates. Elles constituent pour moi un émerveillement permanent. C'est une joie de les enregistrer et même une nécessité intérieure." Second disque du pianiste Menahem Pressler pour La Dolce Volta. Enregistrement réalisé au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, en septembre 2014. L'occasion de retrouver un Mozart d'une sérénité absolue, comme libéré des contingences et des tensions terriennes, chantant sa grâce en toute douceur, avec un toucher miraculeux de tendresse. Une exécution bouleversante de simplicité, de pure poésie sereine et gorgée de tendresse.

" Toute son âme & son esprit étoient dans son clavecin " écrit Piron au sujet de son ami Rameau, invitant l'auditeur d'aujourd'hui, plus enclin à leur préférer ses opéras, à aller écouter ses Pièces de clavecin. Conscientes de leur héritage mais désireuses d'affirmer leur originalité, elles installent la scène au coeur des salons, une dimension que restitue parfaitement Bertrand Cuiller, avec sa finesse et sa fougue coutumières.

Depuis la titularisation de son grand chef d'orchestre Eduard van Beinum (1945-59), le Royal Concertgebouw Orchestra a entretenu une des plus grandes traditions symphoniques de Bruckner dans le monde entier. Avec cet enregistrement des Symphonies n°6 et n°7, Mariss Jansons et son orchestre ajoutent un nouveau chapitre à l'histoire de l'enregistrement des oeuvres de Bruckner.

Un nouveau regard sur les débuts de Brahms par Riccardo Chailly. Les Sérénades sont les deux premières oeuvres orchestrales de Brahms, écrites entre 1857 et 1860 à Detmold où le compositeur dirigeait le choeur de la Cour et se produisait comme pianiste. Ces oeuvres de jeunesse sont fortement attachées au style de Haydn et de Mozart tout en étant très contrastées. Ne correspondant pas à l'image que le public avait alors de Brahms, elles furent peu jouées en concert. Aujourd'hui encore, elles font partie du répertoire peu enregistré, il s'agit en effet de leur première parution chez Decca depuis 1968. Pour le maestro Riccardo Chailly, véritable spécialiste de Brahms, les Sérénades n'ont pourtant rien d'éclectique, il s'agirait plutôt d'un exercice de style, qui sera ensuite la clé d'écriture de ses symphonies : Cela sonne tout de suite comme du Brahms, on reconnaît le vocabulaire et la grammaire de son langage symphonique. Riccardo Chailly, à la tête du Gewandhaus de Leipzig, nous livre ainsi toute la subtilité de ce qu'il considère à juste titre comme les premiers chefs d'oeuvre symphoniques de Brahms.

Un Mozart élégant et dramatique. Dans le Volume 7 de son cycle mozartien, Kristian Bezuidenhout inclut deux oeuvres en relation directe avec le séjour parisien de Wolfgang, en 1778 : l'imposante Sonate en la mineur, K.310 et les éblouissantes Variations en do sur "Lison dormait", K.264.

C’est à une rencontre pour le moins insolite que nous convie Philippe Guilhon-Herbert dans cet enregistrement - voici que se croisent, grâce à l’ingéniosité de l’interprète, les chemins de deux artistes qui paraissent de prime abord aussi dissemblables que possible : Claude Debussy et Reynaldo Hahn. L’auditeur aura beau jeu de hausser les épaules ; proposons lui un pacte : pourquoi ne pas aborder cette étrange confrontation en se débarrassant des préjugés et des clichés que ces créateurs ont ressenti toute leur vie comme un insupportable carcan ? De même que Debussy a toujours protesté avec véhémence contre l’étiquette de musicien impressionniste dont on voulait l’affubler, Reynaldo Hahn a souffert de son côté d’être relégué au rang de musicien de salon, aussi léger que superficiel. Présenter dans un même programme des oeuvres pour piano de deux compositeurs que tout semble opposer constitue un pari risqué : comment mettre en miroir deux univers aussi éloignés ? Quel sera le subtil dosage qui permettra de déployer les multiples facettes de leur langage musical ? Telle est la hauteur de l’enjeu à laquelle on devra mesurer la réussite du projet.

Le dernier CD du cycle symphonique de George Enescu propose deux chefs-d'oeuvre négligés : la Première Symphonie remplie d'énergie juvénile et la poétique et lyrique Symphonie concertante pour violoncelle et orchestre. Le soliste de la Symphonie concertante est le violoncelliste norvégien prisé Truls Mork. Enescu composa les deux oeuvres à un âge relativement jeune - la Symphonie concertante fut écrite à l'âge de 20 ans et la première symphonie fut créée quand le compositeur avait 25 ans. Malgré cela, Enescu avait déjà construit une carrière impressionnante avec plusieurs oeuvres de grande envergure. Les enregistrements de Hannu Lintu et le Tampere Philharmonic Orchestra ont fait leurs preuves. Le premier CD du cycle Enescu reçut une nomination aux Gramophone Awards en 2013. Hannu Lintu et l orchestre furent également nommés aux Grammy Awards pour leur enregistrement de l opéra Kaivos d Einojuhani Rautavaara.

La wasla est une expression particulière de la suite musicale, développée par différentes traditions arabes, du type nuba en Maghreb ou fasl en Syrie. Outre sa définition première qui signifie liaison, le terme wasla réfère donc à la suite musicale savante propre à la tradition égyptienne qui fut pratiquée entre le dernier tiers du XIXe siècle jusqu'aux années 1940. De nos jours, cette période est considérée comme étant l'Âge d'Or, non seulement de cette tradition musicale, mais aussi de l'art du 'üd égyptien en solo. "Wasla" est une création élaborée par Tarek Abdallah proposant de renouer le lien avec l'Âge d'Or de cette tradition musicale à travers une approche personnelle de la suite musicale égyptienne, aussi bien sur le plan de la composition que de l'interprétation et de l'improvisation. Ce programme se compose de trois wasla, se déroulant sur trois maqäm-s/modes différents alternant des formes composées, semi-composées et improvisées. La première wasla est composée entièrement par Tarek Abdallah en mode Bayyätï. La seconde en mode Rast en hommage à Mohamed al-Qasabgi (1892-1966), le plus grand Maître de l'art du üd égyptien au XXème siècle. Enfin, la troisième wasla est composée en mode Sikah.

''Balkanes koesmet'' est le fruit d'un travail de longue haleine, de cet amour que Balkanes voue à la musique populaire et sacrée bulgare. Marie, Martine, Milena et Mina se sont données du temps avant d'enregistrer ces nouveaux titres : à la fois des reprises de chants bulgares anonymes, mais aussi des créations composées dans le plus grand respect du ''son bulgare''. La Chance (le Koesmet) est probablement là : saisir l'occasion de se perfectionner, de s'imprégner encore plus de l'esprit de la musique bulgare, de voyager, de voir grandir leur complicité musicale et humaine, de traverser ensemble différentes épreuves, d'acquérir cette force indispensable et indicible qui permet aux artistes de braver le temps, de résister à toutes les modes qui font et défont les chanteurs d'un jour, pour poursuivre inlassablement leur voie dans la vaste constellation musicale.

L"Eric Clapton du luth" (BBC Magazine) revient devant les micros d'Alpha, cette fois en compagnie de la soprano Anna Reinhold. La virtuosité réellement prodigieuse de Thomas Dunford est ici au service des huit Toccatas du premier livre du maître Kapsberger. Il nous livre un véritable concert, tel que le compositeur lui même aurait pu le proposer, avec en contrepoint aux toccatas, quelques uns des plus beaux airs de Caccini, Merula... La beauté de la voix d'Anna Reinhold (jeune talent particulièrement remarqué du "Jardin des voix" de William Christie) apporte une fraîcheur et une énergie qui n'est pas sans rappeler celles des jeunes interprètes qui étaient à l'oeuvre dans les premiers enregistrements d'Alpha. Voilà qui nous prouve que beaucoup de chemin reste à parcourir dans la découverte de l'art baroque.

Parmi toutes les figures qui peuplèrent le monde de la monodie italienne de la première moitié du XVIIe siècle, Giulio San Pietro de' Negri est probablement l'une des plus intéressantes. Il aurait publié au moins onze volumes de musique vocale profane et sacrée entre les années 1605 et 1620. Le parcours de notre compositeur entre en écho avec celui de contemporains plus connus tels le noble palermitain Sigismondo d'India ou le patricien siennois Claudio Saracini. Il entre dans la catégorie des musiciens issus de la noblesse qui, ne se trouvant bridés ni par un statut de musicien professionnel, ni par des règles des compositions ou par un enseignement conventionnels, employèrent des procédés musicaux différents pour leurs mises en musique. Son œuvre dévoile le monde musical des milieux patriciens des Pouilles, de Lombardie, de Ligurie, avec leurs gentilshommes amateurs, leurs dédicataires féminines, leurs virtuoses semi-professionnels et une ouverture particulière aux techniques musicales nouvelles et expérimentales.

Accordéon européen, percussion africaine et racleur indien : les ingrédients du vallenato, musique hautement métissée de Colombie dont les improvisations animent fêtes et joutes poétiques. Avec les plus célèbres interprètes du vallento, tels : Francisco 'Pacho' Rada, Nicolas 'Colacho' Mendoza, Lorenzo Morales Herrera, Alberto 'Beto' Murgas, Emiliano Zuleta Baquero, Antonio 'Tono' Salas, Leandro Diaz, Samuelito Martinez Munoz, Ivan Zuleta et Victor Camarillo

En 2013, Maya Kamaty est la première femme lauréate du Prix Alain Peters et du Prix des Musiques de l'Océan Indien. Fille de Gilbert Pounia, prince du maloya et leader du groupe emblématique de l'histoire de la musique réunionnaise Ziskakan, Maya Kamaty met au monde aujourd'hui son premier album, " Santié Papang ", dans lequel le créole se fait hospitalier, en invitant le français : deux titres écrits par le poète mauricien et ami Michel Ducasse. Virtuose et délicat tissage de ballades rêveuses ou dansantes Santié Papang ouvre en grand une fenêtre à l'imaginaire. La voix limpide comme une eau paisible ou dévalant la montagne, Maya Kamaty invente sa propre histoire. sans jamais oublier d'où elle vient.

Entre théâtre musical et improvisation, écriture et traditions orales du domaine français, les musiciens du trio La Soustraction des fleurs élaborent un univers musical singulier. Secouant ici quelques arbres de mémoire, ils s'inventent la récolte à venir.

On se demandera peut-être quel est ce "Solelh solelhaire" (Soleil ensoleilleur) qui donne son nom à ce nouveau disque de La Talvera... Il s'agit en fait du titre d'une ancienneformulette ou d'une sorte d'incantation que disaient les bergers quand il faisait trop froid.Voici celle qui est connue dans les alentours de Cordes :"Soleil ensoleilleur, que le bon Dieu t'éclaire, pour le pauvre berger, qui n'a ni robe ni manteau, rien qu'un croûton brûlé, pour sa chienne blanche et noire."Ce Soleil ensoleilleur pourrait bien être le soleil d'Occitanie mais aussi celui de tous les pays du sud, de Catalogne, de Sardaigne, du Portugal ou du Brésil...Un soleil que nous voulons partager avec nos amis de la terre entière....Encore plus que les précédents, cet album est conçu comme une véritable histoire, un conte, la rencontre avec le pays albigeois, un cheminement dans le temps...Les textes poétiques y côtoient des chansons à contenu plus engagé.

 

Originaires du comté de Waterfrod, les cinq musiciens membres de Danù compose l'un des groupes phares de la scène trad irlandaise. Le style Danù, ce sont des airs traditionnels irlandais, à la fois des instrumentaux et des chants portés par des musiciens surdoués et une des plus belle voix d’Irlande, celle de Muireann Nic Amhlaoibh. Leur second album paru en 2000 "Think before you think" avait été élu "meilleur album traditionnel" par Irish Music Magazine.

 

Tadusak présente son nouvel album Bide luzea Ternuarat (Un long voyage à Terre-Neuve) , une heure de musique dans la plus pure tradition maritime basque : chansons nostalgiques, d'amour , de naufrages, Chansons et romances . Chansons de la mer et de tradition, arrangements contemporains et parfois osés, tout en respectant le son tant aimé du folk basque...

Tout en tendresse et en imagination, ce livre-disque réunit comptines et berceuses que les enfants aiment à entendre encore et encore. De sa voix chaleureuse, Agnès Chaumié réinvente avec humour ces chansons, accompagnée d'une orchestration inattendue et pleine de fantaisie. Et pour le plaisir des yeux, d'un trait simple et coloré, Ianna Andréadis crée un monde à la mesure du tout-petit.

Nous sommes tous invités au bal... au bal des p'tites bêtes !"Dans la ferme de mon tonton" avec des animaux rigolos, Jacques Livenais propose une belle aventure au travers de chansons ludiques, parfaitement adaptées au jeune public. L'accompagnement artistique est doux et la voix de l'artiste porte avec douceur et humour les histoires de tous les jours ("le trou dans ma chaussette" ou "la polka du pain" par exemple).

Du Mali à la Russie en passant par le Brésil et Les Antilles, un tour du monde sur des rythmes endiablés : samba, rondes, danses de carnaval, fandango s'enchainent pour le plaisir des petits qui ne demandent qu'à se déhancher... Porté par des voix enjouées d'hommes, femmes et enfants, un disque festif qui illustre toutes les couleurs de la danse.

Dans cette histoire à tiroirs, Pépito Matéo nous promène dans la forêt de l'imaginaire, en jonglant avec les mots et les images. Entre humour, tendresse et poésie pour mieux nous toucher... Bon voyage...

Très attendu, Robinson est de retour avec son cinquième album. Avec Robinson, embarquez sur le dos d’une belle jument blonde appelée Java, galopez cheveux au vent et suivez votre bonne étoile au rythme d’une valse tourbillonnante ! Piano, guitares, basse, voix et arrangement ciselés, les créations de Robinson sont marquées par ses talents de compositeurs autant que par sa sincérité à l’égard du jeune public … qui le lui rend bien !

Voici un bel album choral interprété par une pléiade d'artistes talentueux de Dominique A à Marianne James ! Un conte musical au coeur des océans sur les traces d'un incroyable secret pour sensibiliser les enfants à la nécessaire protection des fonds marins ! Sur des rythmes, rock, slam, les voix tantôt profondes ou chatoyantes, graves ou drolatiques des chanteurs viennent renforcer la narration de la comédienne Laure Calamy. Les plages 1 à 23 proposent le conte musical, puis de 24 à 34 les chansons.

Armé de sa basse et de sa voix éraillée, Captain Parade aka Laurent Paradot (groupe Parade) n'a qu'une obsession : jouer avec ses potes, Charlie 1000 Watts à la guitare et Mamat à la batterie. Avec lui pas de chichis et une seule devise "La Rock n roll attitude" !!!!! Il n'a qu'un but, partager sa passion avec les gamins et leur transmettre les secrets du parfait petit rockeur. Tout y passe, les solos infernaux, les refrains chantés à tue tête, les chorégraphies cosmiques, les rythmiques groovy qui font bouger les guiboles, les comptines boostées en décibels, sans oublier les ritournelles en Anglais. A coup de compositions originales, drôles, efficaces et de jeux musicaux, les trois copains envoient un show rock and roll et vitaminé pour les enfants. Sur scène, le spectacle, adapté aux petites oreilles, est un véritable abécédaire pour les rockeurs en herbe. A coup de compositions originales, drôles, efficaces et de jeux musicaux, les trois copains envoient un show rock and roll et vitaminé pour les enfants de 5 à 115 ans.

Arrivées par erreur sur la planète des "dimanches où on s'ennuie", Olivier, Meeki la Princesse des Lutins et Zina la Fée se retrouvent coincées ! Comme Meeki est impatiente comme un petit oiseau, qu'elle a peur comme un jeune poulain, qu'elle est stressée comme une souris, en colère comme un singe et fatiguée comme un gros chat, Zina lui propose un jeu amusant : "Si j'étais ?", il s'agit de s'imaginer dans la peau d'un animal. "À quand le cancan ?" est un conte musical pour les enfants de 2 à 6 ans. L'histoire se déroule à travers 14 chansons amusantes et ludiques. Mise en paroles et arrangée aux rythmes festifs de Jacques Offenbach, c'est une belle opportunité de découvrir le monde de ce compositeur car la musique est tirée de ses opéras et opérettes. Olivier, Meeki la Princesse des Lutins et Zina la Fée partent en vacances sur la planète des lundis au soleil... mais une erreur dans la formule magique les envoie sur la planète des dimanches où l'on s'ennuie. Au cours de leur voyage, ils vont rencontrer, en faisant appel à leur imagination, des personnages tout aussi drôles qu'inattendus, attendrissants et attachants.

La bande original du film Friday The 13th (Vendredi 13 en France) est une des B.O les plus iconique du genre du film d'horreur. Réalisé par Sean Cunningham, le film est un classique du genre avec Kevin Bacon et Betsey Palmer comme acteurs principaux. Composée par Harry Manfredini, un des compositeurs de musique de films d'horreur les plus célèbres, la bande sonore du film a été entièrement remasterisée et restaurée pour la sortie de ce vinyle exceptionnel.

Grande figure du jazz européen, éternel ambassadeur du swing en big band et inventeur du « crossover », Claude Bolling est également un immense compositeur de musiques de films. Les bandes originales de Borsalino aux Brigades du Tigre en passant par Lucky Luke, signées par Bolling, résonnent encore dans l’imaginaire collectif, au même titre que celles de Lalo Schifrin ou Henry Mancini. Réalisée par Stéphane Lerouge, cette anthologie regroupe grands classiques et raretés (dont certaines pour la première fois éditées sur disque) et permet de prendre toute l’ampleur de la palette de l’artiste dans des registres variés allant des musiques lyriques aux musiques à suspens. Patrick FRÉMEAUX.

Une sélection des 20 plus belles chansons du cinéma de Christophe Honoré accompagnées de 10 chansons inédites et exclusives en édition limitée. Alex Beaupain navigue depuis plusieurs années entre l'univers des albums studio (Garçon d'honneur, 33 Tours, Pourquoi battait mon coeur et Après moi le déluge), et celui de la création de musique de films. Depuis sa rencontre avec Christophe Honoré, les 2 amis n'ont cessé de travailler ensemble : Sur Les Chansons d'Amour, récompensé en 2008 par le César de la meilleure musique de film, ses compositions sont interprétées tantôt par Louis Garrel, Clotilde Hesme ou encore Ludivine Sagnier. Puis viennent les films Les bien aimés, Dans Paris et Non ma fille tu n'iras pas danser... ou film après film, la relève du cinéma français mais aussi les plus grands (Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve...) s'emparent et s'inspirent de la poésie d'Alex Beaupain.

Death Waltz est devenu en quelques années la référence en matière de bande originale de film d'horreur rééditées. Les voici sur un nouveau terrain, une B.O d'un film à venir en 2015. Réalisé par Ana Lily Amirpour et produit par Elijah Wood, A GIRL WALKS HOME ALONE AT NIGHT est un film mélangeant des influences multiples: western, film de vampires et film noir. La B.O réunit des morceaux exclusifs de groupes comme Kiosk, Radio Tehran, White Lies, Farah & Federale. Le tracklisting a été sélectionné par Amir pour elle-même et rappelle les B.O de films comme NEAR DARK ou ONLY LOVERS LEFT ALIVE.

Triple lauréat au Festival de Venise 2014, Loin des Hommes a pour acteurs principaux Reda Kateb et Viggo Mortensen. Adapté d'une nouvelle d'Albert Camus, le film raconte avec une grande intensité l'histoire de deux hommes luttant pour leur liberté, au moment où l'Algérie bascule dans la violence et la division. Avec ses drones hypnotiques, ses lignes de pianos mélodiques, ses cordes plaintives, ses touches électroniques subtiles, c'est une des bandes originales les plus émouvantes et expérimentales du duo à ce jour, à la fois intime et cosmique.

La bande originale du film "Short Term 12", le film révélation "Cinéma Indépendant" de ce début d'année. Le multi-instrumentiste surdoué Joel P West a composé une musique puissante et mélodique dans la meilleure tradition du métier. L'album contient également des titres hip-hop interprétés par Keith Stanfield et Keith "Sweaty" Milgaten, ainsi que "Brushbloom Glow" de The Tree Ring, "Maybe, Baby" interprété par The Shivers, et "Wild Again" par Canines. Bien que le sujet traité soit dur et souvent sombre, ce film admirablement réalisé a le sens de la vérité - et de l'humour - là où on ne l'attend pas.

Quartet Records et Cinevox Records signent cette réédition 2CD du célèbre score de GIANNI FERRIO pour l'adaption de "L'Ile Mystérieuse" réalisé par J.A. Bardem en 1973. Cette nouvelle édition, limitée à 500 exemplaires pour le monde, inclut l'intégralité du score de Ferrio en version remasterisée ornée d'un livret incluant des annotations de Ángel García Romero.

Bande originale entre country et bluegrass inspirée par les grands espaces américains que montre le film. Nebraska est le nouveau film du brillant réalisateur Alexander Payne (The Descendants, Sideways, L'Arriviste), avec Bruce Dern et Will Fort, en salle le 2/04 Ce road trip américain est porté par une bande originale époustouflante qui respire l'Amérique. Principalement avec une guitare acoustique, mais aussi des accents de jazz, country alternative ou encore bluegrass, la musique de Nebraska est un personnage du film à part entière qui apporte de la couleur et de la vie aux personnages pittoresques que les deux héros rencontrent sur leur route. La musique de Mark Orton est également accompagnée par de merveilleux titres instrumentaux du Tin Hat Trio.

Presque vingt ans après la sortie de l'album originel du Buena Vista Social Club, World Circuit présente "Lost and found" - un ensemble d'inédits, enregistrés pendant les légendaires sessions d'origine de la constellation des "all-stars" de Buena Vista : Ibrahim Ferrer, Ruben Gonzelez, Cachaito Lopez, Guajiro Mirabal, Eliades Ochoa, Omara Portuondo & Compay Segundo et des enregistrements "live" datant de la même période.

Brownswood et Havana Cultura sont de retour! Après le carton de Danay Suarez, le label de Gilles Peterson présente sa nouvelle recrue, la fantastique artiste cubaine Daymé Arocena. À seulement 22 ans, elle a déjà à son actif les talents de compositrice et d'arrangeuse. Enregistrés en seulement quelques jours entre Londres et La Havane, ces 4 titres montrent déjà tout son talent, entre musique cubaine, jazz et arrangements modernes.

Après plusieurs années d'écriture, de voyages et d'expérimentations sur scène, Denez présentera douze compositions originales, une musique métissée, puissante et universelle, entièrement acoustique. L'intensité des émotions, l'énergie de la transe, le mélange de couleurs et de rythmes, les paysages sonores surprenants, et bien sûr la voix unique et vibrante de Denez seront au coeur de ce nouvel album ... qui s'annonce étonnant et magique.

Pour fêter leur quarante ans, le groupe Canzoniere s'est offert une équipe de rêve ! Ian Brennan à la production (Grammy 2012 pour l'album 'Tassili' des Tinariwen) ; le pianiste et compositeur Ludovico Einaudi qui a écrit avec Mauro Durante la musique de 'Taranta', sur laquelle il joue du piano ; l'écrivain Erri De Luca qui a écrit 'Solo Andata' (Aller-Simple) une chanson qui parle du difficile sujet des immigrés arrivant en Italie après un long et dangereux périple, brillamment représenté dans une vidéo de Alessandro Gassman et qui a gagné le "Art and Human rights award" 2014 de la part d'Amnesty International Italie. 'Quaranta' est la réalisation d'un voyage initié par Daniele Durante en 1975, mais aussi le troisième album depuis que son fils Mauro Durante a pris la direction du groupe en 2007, lui donnant une nouvelle vie. 'Quaranta' : des voix superposées vous faisant voyager dans un passé ancestral, des rythmes hypnotiques et irrésistibles, des balades douces et délicates ; Un album où violon, tambourin, cordes, accordéon et instruments à vent créent une solution musicale imprévisible qui mélange le passé et le présent.

Explorateur de son propre univers qui s'affranchit habilement des étiquettes formatées et des fantasmes de métissages, Titi Robin emprunte ici le chemin de crête des contours de la Méditerranée avec à ses côtés Mehdi Nassouli, un compagnon de route éclairé qui apporte sa science des musiques marocaines. Les mélomanes pourront reconnaître dans Taziri l'héritage d'autres musiques multiséculaires comme la source africaine d'où a surgi le blues. Mais à dire vrai l'alchimie esthétique de l'album, entre danses et douce nostalgie, va bien au-delà. C'est aussi un voyage initiatique et un manifeste philosophique, car à travers la radicalité artistique de son auteur on y entend l'éternelle beauté du monde.

L'aventure Electro Bamako débute en 2001 avec la parution de l'album de la grande chanteuse malienne Mamani Keita, produit par Marc Minelli. Ce dernier, arrangeur mais aussi guitariste et bidouilleur inspiré, commence une tournée mondiale pour accompagner la chanteuse, puis se rend au Mali pour travailler avec des musiciens de rap locaux. Ses diverses rencontres vont lui fournir un matériel musical inédit autour de sons divers, d'improvisations électroniques et de boeufs qui aboutiront en 2006 à l'album " Carnet de voyage ". "Now" est la première réalisation d'un vrai groupe autour de Marc Minelli. Le trio Electro Bamako est constitué de Paul Sidibé au chant et au Kaméle n'goni (instrument de la famille des harpes) et de Damien Traini, percussionniste surdoué qui excelle aussi dans les expérimentations électros. " Nous aimons l'idée d'essayer de créer des territoires sonores nouveaux " explique le groupe à propos de ce nouveau projet. Les différents membres d'Electro Bamako ont été nourris au son des Talking Heads, de David Bowie mais aussi de King Sunny Adé ou de Fela... Ces différentes inspirations se retrouvent dans le disque, avec en plus une touche toute personnelle aboutissant à une véritable transe électro-africaine vitaminée à haute dose !

Une voix aérienne, des mélodies immédiates inspirées du blues, la musicalité naturelle de la langue Bassa (Cameroun), Blick Bassy use de tout cela avec maestria, et y ajoute une imagination vagabonde et ludique qui nous emmène dans les climats cuivrés d'un jazz Nouvelle-Orléans transfiguré. En onze titres et un parti pris minimaliste, Akö raconte la volonté du camerounais de se tracer un chemin de vie et de repartir à la rencontre de soi.

Renata Rosa revient avec un nouvel album, Encantações, avec une sonorité forte et vibrante, alliée à des moments d'ultime délicatesse où le chant occupe une place plus qu'importante sur des mélodies d'une rare complexité et beauté. On retrouve aussi l'influence de récentes collaborations, comme dans le titre 'Marcha do Donzel', qui a reçu un nouveau traitement des voix suite à la rencontre avec Lo Cor de la Plana (Marseille) et Mangangá, un featuring avec la chanteuse française Emily Loizeau, coauteur du titre.

L'ex chef cuisinier devenu rappeur est de retour ! Ce nouvel album est produit par Mark Ronson, Noah "40" Shebib, The Alchemist, 88 Keys et son collaborateur de longue date, Party Supplies. Et comprend également des collaborations avec Chance the Rapper, Big Body Bes et Meyhem Lauren.

Figure majeure du Wu-Tang Clan dès 1993, son flow côtoie depuis deux décennies les poids lourds du milieu, de Kanye West à 2 Chainz en passant par Outkast. L’homme lui, reste humble, se revendiquant toujours dans une démarche de découvreur de talents. Sur F.I.L.A., les rookies se confrontent aux légendes pour le plus grand bien du disque. L’artiste a en effet vu grand pour l’occasion. Entouré de pointures comme A$AP Rocky, Snoop Dog, Busta Rhymes ou son comparse Ghostface Killah, Rae est au rendez-vous avec un flow intact. L’ensemble de l’album dégage la puissance et l’ardeur des premiers jours, ces mêmes ingrédients qui font de Raekwon un incontournable.

"The Sit-In" est le nouvel album de Twit-One, un artiste régulier sur Melting Pot. Originaire de Cologne, il livre un hip-hop créatif et moderne, avec des featurings de la chanteuse May, des poètes PB Louison & Imam Ally Salam.

En 2012, le groupe Clear Soul Forces composé d'Ilajide, E-Fav, Noveliss et L.A.Z. débarque avec un premier album comprenant le hit Get No Better qui atteint les 5 millions de vues sur youtube. Aujourd'hui, après un deuxième album à succès, Clear Soul Forces est de retour avec un arsenal de beats surpuissants signés Nameless, producteur qui rejoint le groupe sur cet album formant ainsi The Fab Five. S'inscrivant dans la nouvelle ère de la tradition musicale de Detroit aux côtés d'artistes comme Black Milk, Danny Brown et Royce Da 5'9'', les 5 compères sont là pour sauver le hip hop de la seule manière possible : à grand renfort de rimes de qualité posées sur des beats de qualité.

Le trio américain à l'origine de March On Washington, acclamé dès sa sortie par l'ensemble du RAP & HIP-HOP mainstream et underground revient avec une nouvelle édition de l'album. L'ensemble des titres faisant l'objet de remix (Apollo Brown, Jonwayne...)

Au début des années 80 Black Symbol a sorti quelques singles, maintenant de véritables collectors, de roots reggae britannique de haute volée. Cette compilation reprend ces enregistrements ainsi que de nombreux inédits. Le CD contient des notes tirées d'interviews avec les membres du groupe.

" Avec la série Next Stop : Soweto, le label Strut Records pose ses oreilles expertes dans les townships sud-africains des tristes années d'Apartheid : on y découvre le mbaqanga, un pot-au-feu inter-ethnique entre funk, rock et disco. 15 pépites nées dans la clandestinité, des voix caverneuses, des choeurs haut perchés entre traditions zouloues, Xhosas ou Ndébélés, un swing révolté et une énergie quasi punk."

Les 13 tracks de ce nouvel album contiennent des featurings de Kanye West, Pharell Williams, Lil Wyane ou encore Schoolboy Q. Le premier "double" clip extrait de cet album a fait 1 million de vues en 24h et a été salué par beaucoup de medias aux US et en France (Pitchfork, Inrocks...). Le rappeur d'Odd Future affiche clairement ses ambitions sur ce nouvel album : ''Je veux un album numéro 1 juste pour prouver le contraire à ceux qui disaient que je ne pouvais pas.''