Flash musique octobre 2019

Un nouvel album aux couleurs latinos et Reggae, sans abandonner le swing aux accents Manouches déjà présent il y a trois ans sur son album précédant "A nos belles existences" Fan d'Higelin , de Lo'Jo et de Tom Waits ,Zelten aime les musiques venues des divers continents, sa collaboration avec le violoniste Miguel Bahamondes apporte à ce nouveau projet des rythmes qui font danser. Comme sur le titre "Où est le bonheur" qui ouvre l'album. Voix grave et textes concernés par notre époque, il nous parle du temps qui passe, des rapports homme femme , de nos amours et de nos emmerdes. Entouré de ses musiciens Zelten c'est aussi un groupe qui présentera ce nouvel opus en tournée de Octobre jusqu'à la fin de l'année , puis un peu partout en France en 2020.

Alex Beaupain est un intournable de la chanson française et s'apprête à sortir son 6ème album solo. Il collabore avec de nouveaux talents pour composer son album : Sage (qui a travaillé avec Woodkid et co-produit l'album de Clara Luciani) et Superpoze (qui a notamment travaillé avec Lomepal). Alex Beaupain est également connu pour avoir composé la musique de nombreux films (de Christophe Honoré à Christophe Charrier en passant par Gilles Marchand, il a réalisé plus de 18 BO). Il a été disque d'or pour la BO de Les Chansons d'Amour de Christophe Honoré et recevra le César de la meilleure musique de film dans la foulée. Au travers de films ou pièces de théâtre, Alex Beaupain a composé pour les plus grands : Catherine Deneuve, Fanny Ardant, Françoise Fabian, Calogéro, Julien Clerc, Louis Garrel, Chiara Mastroianni, Ludivine Sagnier, Clothilde Hesme, Camélia Jordana.

5 ans après le succès de son album en duo avec Laurent Voulzy (450 000 exemplaires vendus) et 11 ans après "Ecoutez d'où ma peine vient", son dernier album solo (350 000 exemplaires vendus), Alain Soucjon est de retour avec un nouvel album de chansons originales.

 

Trois ans après son dernier album studio "L'Attrape-Rêves", porté par l'immense single "Il est où le bonheur", il revient avec son 5ème album studio. Organique, musical, live : tels sont les mots d'ordre de ce nouvel album, entièrement réalisé par Christophe Maé, avec l'aide de Valentin Aubert, enregistré dans les conditions live dans le prestigieux studio de La Fabrique à Saint-Rémy-de-Provence. Pendant plus d'un an il s'est enfermé entre la Provence, Paris et la Bretagne pour écrire aux côtés de Paul Ecole (déjà co-auteur de "Il est où le bonheur"). Christophe Maé se livre, et aborde des thèmes universels : la quête du bonheur, la nostalgie des beaux jours, la paternité, le retour aux sources, les doutes, avec son éternel optimisme, souvent teinté d'humour. Son premier single "Les Gens" est un hommage à ces personnes que l'on croise tous les jours et dont on fait tous partie. C'est une chanson d'amour pour les gens, porté par des arrangements étoffés et un gimmick de piano imparable, sur lequel Christophe semble nous raconter un bout de notre histoire.

"Vie future", le troisième album de La Féline, est une réflexion musicale sur le cycle de la vie. C'est un disque intime, rappelant les grandes oeuvres d'Anne Sylvestre ou encore Brigitte Fontaine. Produit par Xavier Thiry, collaborateur de longue date de La Féline, "Vie future" superpose sons synthétiques et ensembles à cordes pour une pop ambitieuse et futuriste. Entre rêve et réalité, "Vie future" tisse une ambiance envoutante mêlée d'inquiétude, élevée par la voix unique de l'artiste.

Voici 20 chansons optimistes pour vous accompagner dans la perte de votre futur. Beaucoup de rythmes joyeux, autant de paroles sautillantes et de solos beaux comme des camions. Vous pensez que le punk est mou, que le disco a touché le fond, que le rock a enfin fini d'agoniser, que la variété d'hier est plus intense et revendicative que le rap d'aujourd'hui ? Vous avez raison. Et ce n'est pas ce disque qui vous fera changer d'avis. Voici le LP / CD qui marquera le monde de son empreinte indélébile et que les peuples réjouis chanteront sur les deux faces de la terre plate. Rejoignez le Christ Cosmique, pogotez avec Jean-Pierre Ramone, montez sur les barricades, gobez du LSD, dansez avec Salomé le Disco Pogo, devenez vous-même et trouvez enfin votre place comme nouveau chanteur d'AC/DC ! Vive les Ludwig ! Vive les disques optimistes ! Vive le bon vieux temps des crêtes !

Pierre Lapointe présente "Pour déjouer l'ennui" un nouvel album de chansons originales réalisé par Albin de la Simone. C'est en août 2017 que Pierre Lapointe, Albin de La Simone et leurs amis musiciens se sont retrouvés en studio à Montréal pour créer ce nouveau disque. La commande de Pierre était claire : créer un album de chansons s'inspirant des grands classiques, afin de réaliser un bouquet de berceuses pour "petits enfants devenus grands". Cet album est envoûtant par sa douceur et sa mélancolie, racontant tantôt l'amour et ses détours, tantôt la joie et la tristesse. Avec cette nouvelle proposition, Pierre Lapointe exprime encore une fois son amour pour la chanson française. En plus de quelques titres composés en duo avec Albin de la Simone, on retrouve plusieurs collaborations avec quelques uns de ses amis ; Clara Luciani, Hubert Lenoir, Daniel Bélanger, Philippe B, Amélie Mandeville, Julien Chiasson et Félix Dyotte. Chacune de ces co-créations brillent et résonnent en nous, tels de petits bijoux précieux et délicats. Avec la qualité indéniable de ce huitième album de chansons originales en carrière, Pierre Lapointe donne raison une fois de plus à tous ceux qui le placent parmi les grands noms de sa génération.

Chacun des douze titres de l'album "Braquage" forme une carte postale envoyée des trottoirs des villes, plutôt que de Capri. Cette brutalité sincère et incisive fait mouche comme les coups de tête portés au coeur par sa voix : un chant dense, au phrasé assuré, flirtant de loin avec les rivages du rap, ou s'envolant à l'occasion vers des contrées plus douces. Entre folk électrique et pop urbaine, ces 12 nouvelles chansons se présentent comme une autofiction poignante et entrainante. C'est au côté d'Antoine Gaillet (Julien Doré) que Marie Flore a su développer cet univers si singulier. Ayant fait ses armes auprès de Peter Doherty ou Baxter Dury, à la fois sensuelle, défiante, ironique et séduisante, littéralement hors du commun, Marie-Flore prend d'assaut nos coeurs.

Robi ressemble toute entière à sa musique, à moins que ce ne soit l'inverse. L'une et l'autre sont éprises de franchise et d'absolu, puisant leur force dans leurs contadictions intimes. Robi nous offre avec cet album accueillant et solaire une forme de memento mori qui semble nous dire : buvons, dansons à chaque seconde que la mort n'aura pas. Sa musique reflète plus que jamais la femme, la mère, l'artiste qu'elle est aujourd'hui, engagée sur un chemin qui s'affirme, d'album en album, n'être résolument que le sien : l'élégance.

20 ans après Ameskeri , leur premier album multi-récompensé (1999), Stéphane Belmondo (trompette, bugle) et Sylvain Luc (guitares) sont de retour avec un nouvel album, sobrement intitulé : 2.0 . Leur premier album était improvisé, le second révèle de nouvelles compositions, petits bijoux de magie commune.

Un album disruptif, coloré et novateur : une mosaïque de créativité. Avec Arthur Hnatek à la baguette... batteur du Quartet depuis l'album " Doni Doni " - le groupe a pris soin d'expérimenter de nouvelles sonorités, composées de répétitions infi nies, de rythmes et mélodies plus digitales et complexes ; le tout couplé d'un lyrisme cosmique et tendu. Inspirés par l'alignement des astres, Erik a confectionné " Lune Rouge " avec l'ambition d'élever sa musique vers une rêverie musicale lunaire. Le claviériste Benoît Corboz utilise pour la première fois des synthés analogiques ouvrant des espaces infinis comme dans le premier extrait de Lune Rouge, "Five on the floor" où la mélodie atmosphérique du trompettiste chante sur les nappes de Benoit Corboz et la rythmique d'Arthur Hnatek et du bassiste Marcello Giuliani.

Après 20 ans d'existence, 7 albums et des concerts dans le monde entier, Electro Deluxe a voulu pousser au maximum l'exploration de nouveaux territoires sonores en jetant des ponts entre l'héritage musical d'hier et les sons d'aujourd'hui. C'est une véritable toile rétro-futuriste qui se dessine en écoutant les 14 titres de ce nouvel album qui oscille entre un funk énergique et des mélodies pop ciselées. Pour se faire aider dans ce voyage, le groupe a fait appel à 20SYL (C2C, Alltta, Hocus Pocus..) qui a travaillé chaque titre tel un orfèvre pour tantôt produire un son brut qui va droit au ventre, tantôt une émotion pure qui s'adresse à l'âme. Sans jamais perdre ce qui fait l'ADN du groupe, à savoir une rythmique implacable, des cuivres acérés et une voix qui touche au coeur, Electro Deluxe nous embarque pour un voyage dans le temps nous donne à entendre la musique sans doute la plus aboutie de toute leur discographie. En écoutant cet album, on navigue entre héritage et modernité, entre l'ancrage terrestre d'un groove familier et l'inspiration céleste des audaces synthétiques pour finalement apercevoir ce que l'on peut appeler : un souvenir du futur.

 

Les Wampas sont de retour avec "Sauvre le Monde", leur nouvel album studio, pour lequel ils ont décidé de mettre les petits plats dans les grands. Jugez plutôt : celui-ci a été enregistré et mixé par l'ingénieur du son américain Jim Diamond (The White Stripes) aux mythiques studios ICP, et réalisé par le talentueux Lionel des Limiñanas. Celui-ci a parfaitement su mettre en valeur les 14 compositions Rock'n'Roll-Punk-Garage-Yéyé du groupe, qui abordent, comme c'est toujours le cas, des thèmes très variés. Conquête spatiale avec "Les chinois vont sur la Lune", la politique omniprésente dans nos vies (C'est politique), Sacha Distel (The secret life of Sacha Distel ), ou les fake news (la NASA nous ment). "Sauvre le Monde" est un album renversant, où la musique des Wampas aura rarement aussi bien sonné.

Avec "Big Rock" le trio du pianiste tout terrain Yvan Robilliard emprunte les chemins non balisés d'un jazz rock funk et généreux, porté par une rythmique hors pair : la batterie toujours puissante et créative d'Eric Echampard et la basse solide de Laurent David qui ne lâche rien du groove constant. YR3 est une invitation au voyage vers la lune : la voie lactée montre ses étendues, ses radiances. Là-bas, au loin, la Lune s'impose comme un "Gros caillou" brillant. Attention, décollage imminent, attachez vos ceintures : objectif Lune.

 

"Yesun" est le disque que j'ai toujours voulu réaliser, confie Roberto Fonseca à propos de cet album, où se rencontre une foule de styles, du jazz à la musique classique en passant par le rap, le funk, le reggaeton et l'électro, traçant ainsi un chemin singulier, improvisé, affranchit des règles. Toutes mes influences sont rassemblées ici. Tous les sons, les ambiances qui font ce que je suis aujourd'hui. C'est un album de 13 titres originaux en trio, sur lequel Roberto est épaulé par ses amis musiciens, le batteur Raúl Herrera et son contrebassiste de toujours Yandy Martínez Rodriguez. On y retrouve également le saxophoniste Joe Lovano, le célèbre trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf, la chanteuse-rappeuse cubaine Danay Suarez et l'illustre diva bolero cubaine Mercedes Cortés. "Yesun" porte à merveille la signature Fonseca. Cette précision dans la forme, dans la rythmique et les mélodies. Cette richesse dans les idées. Un album réalisé par un virtuose cubain, déterminé par l'idée de faire de la musique à sa façon et de moderniser la musique cubaine au passage.

De retour avec "Memory Streams", leur cinquième album studio, qui poursuit le voyage commencé avec "Knee Deep in the Sea", sorti en 2008. C'est un chemin créatif qui a vu le groupe embrasser les nouvelles technologies et explorer les influences ambient et électroniques aux côtés du minimalisme, du jazz et au-delà. Chaque album a vu le groupe élargir son palais ou explorer de nouvelles trajectoires. Ils n'ont jamais été un groupe à regarder en arrière, chaque disque a son propre monde, sa propre déclaration et signification. Soniquement, l'album embrasse la palette sonore classique des batteries, saxophones, basses de Portico Quartet, néanmoins, le son s'est modulé, plus moderne, tout en continuant de canaliser la beauté et le mystère. Un album qui situe leur musique à une époque où nous avons libre accès aux archives d'images et d'idées toujours plus vastes et sans cesse croissantes, "Memory Streams" embrasse et construit à la fois la musique et l'héritage uniques de Portico Quartet et situe fermement leur musique dans le présent.

Lucky Peterson célèbre avec ce nouvel album "50 - Just Warming up !" ses 50 ans de carrière dans le blues, lui qui a baigné dans la musique depuis sa toute petite enfance. Et le titre de cet album est on ne peut plus explicite : tout ceci n’était qu’un échauffement, et cela va vous réchauffer, de la tête aux pieds. Entre ouverture vers d'autres styles et tradition du blues, Lucky Peterson montre dans cet album son habileté à conjuguer le blues au pluriel et nous dévoile son singulier sens de la musique.

On ne choisit pas impunément de constituer un trio à cordes quand on est musiciens de jazz sans qu'immanquablement à un moment ou à un autre vienne planer sur la musique que l'on invente l'ombre immense de Django Reinhardt. C'est de ce fait ce qui s'est passé pour le Theo Ceccaldi Trio, petite formation virtuose toute en équilibre instable plus habituée jusque-là à arpenter avec frénésie les territoires arides, escarpés et peu balisés de l'improvisation libre la plus radicale qu'à se laisser griser au lyrisme canaille d'un violon tzigane propulsé sur coussin d'air par une pompe rythmique endiablée.

Plus de 20 ans après leur album" West Side Story", désormais culte publié, André Ceccarelli a sonné le rappel de ses complices Sylvain Beuf, Thomas Bramerie et Antonio Farao pour enregistrer "Passers of Time", le premier album de leur quartet, dénommé ASTA. Ce qui frappe dès les premières mesures, c'est l'incroyable énergie et le plaisir que les acteurs d'ASTA ont eu à enregistrer ensemble.

Géraldine voulait appeler ce disque "Cooking" parce qu'en musique comme en cuisine, c'est une affaire d'équipe que de doser chaque ingrédient pour la perfection ô combien éphémère du résultat final. Parce qu'un album se conçoit comme un repas et qu'il est possible d'avoir des papilles dans les oreilles. Parce que donner du plaisir s'organise, se pèse, se goûte.

Après "La Vague" sorti en 2015, Izïa s'apprête à dévoiler un nouvel album dont est extrait le 1er single "Trop Vite". Accompagnée par le musicien et producteur français Bastien Burger, "Citadelle" est un nouvel album fort, intègre et sincère mais tout aussi sensible.

L'album est une pépite musicale rare qui parvient à être à la fois fougueux et texturé. Il combine la charge et la vitesse d'un disque qui s'apparente à une voiture tournant dangereusement près d'un bord de falaise tout en parvenant à inspirer confiance dans les capacités du conducteur. MNNQNS dégage un sentiment de danger contrôlé et de chaos. Body Negative est marqué par une forte dualité entre harmonie et discordance et un sens de la détermination et de la concentration incroyable qui se manifeste dans chaque titre. Cette approche effrénée et imprévisible est également représentée par la diversité des goûts et des inspirations musicales du groupe. Si vous vous êtes déjà demandé quel serait le son d'un album qui partage des influences aussi éclectiques que Deerhunter, Death Grips, les Beach Boys, Omni et les films de Jean-Jacques Beineix, ne cherchez plus car cet album de MNNQNS est la réponse.

 

Les Allah Las ont toujours été fascinés par l'insouciance et le mode de vie étincelant de leur ville de Los Angeles. Après trois albums à en explorer tous ses recoins, du désert à l'océan, et après avoir emporté cet esprit californien sur les routes du monde, ils ne pouvaient s'empêcher de regarder de l'autre côté du télescope. Sur leur quatrième album, Matt Correia (batterie), Spencer Dunham (basse), Miles Michaud (guitare) et Pedrum Siadatian (guitare) élargissent leurs horizons. " Nous avons beaucoup voyagé ces dernières années et je pense que cela a joué un rôle, en influençant la plus grande diversité de titres sur cet album ", explique Ma) Correia, " LAHS est pour moi comme une bande-son de ces cinq dernières années. Une sorte de carte postale sonore pour qui voudra l'écouter ". Et cette idée se ressent également à travers l'artwork de l'album - une collection de timbres postaux et cartes postales vintage - réalisé par Matt Correia & Robbie Simon. Simplement titré LAHS (en référence à une faute d'orthographe récurrente sur le nom du groupe), ce nouvel album voit le groupe au sommet de ses forces. Les habitués du groupe reconnaîtront leur savante fusion de mélodies et d'ambiances ; mais à une plus grande échelle, nous les voyons s'aventurer vers de nouveaux territoires. Leur évolution, non seulement en tant que songwriters, mais en tant qu'interprètes, arrangeurs et producteurs, est clairement audible, allant jusqu'à chanter en portugais et en espagnol. L'album a été réalisé principalement par le groupe dans leur propre studio de Los Angeles, leur donnant le temps et l'espace pour expérimenter de nouvelles sonorités. Le producteur et ingénieur du son Jarvis Taveniere (Woods) a travaillé sur les finitions de l'album. Il en résulte un son à la fois net et précis tout en gardant la chaleur et l'atmosphère pour lesquelles le groupe est connu. L'envie de voyager qui nourrit ces treize titres continue de pousser le groupe à traverser de nouvelles frontières, en collectant et rassemblant tout ce qu'ils trouvent, pour en revenir plein d'inspiration. Avec Lahs nous ne découvrons pas uniquement les souvenirs qu'ils nous ont rapportés, c'est une invitation à partir avec eux.

La renaissance arrive lorsque tout s’effondre. Sur Deceiver, le troisième album de DIIV, le groupe crée la bande-son d’une résurrection personnelle sous le poids lourd d’une catharsis métallique, soutenue par de robustes guitares et une tension vocale presque cassante. Les morceaux ont été élaborés en grande partie sur scène, au cours d’une tournée avec Deafhaven, apportant au groupe une aise et une assurance certaine lors de leur enregistrement. Pour la première fois, DIIV a fait appel à un producteur extérieur : Sonny Diperri (My Bloody Valentine, Nine Inch Nails, Protomartyr), dont la présence a considérablement élargi leur palette sonore.

3 ans après le dernier album "Schmilco", le groupe originaire de Chicago revient avec un 11ème album teinté d’une rythmique unique et des instrumentations minimalistes avec des paroles à la fois sombres, pleines d’espoir et percutantes.

Baden Baden et leur pop française teintée de mélomanie anglo-saxonne sont de retour. Au programme de "La Nuit Devant", un nouveau disque aux touches électro et toujours aussi élégant. Réalisé avec Florent Livet "Phoenix, Two Door Cinema Club.." et Pavlé Kovacevic "Sebastien Tellier, etc..", le groupe continue à tracer son sillon avec ce troisième album plus aérien et nocturne que jamais.

Nourri de pop, de hip-hop et de la pointe de solfège qui va bien, ce sont pourtant des premiers morceaux électroniques qui sortent des machines d'Antoine Pesle dès 2005. En 2013, sort Amour Lemon, premier EP entre Italo disco et French boogie, qui témoigne déjà de ses qualités de producteur autodidacte exigeant. Avant de tout changer. Chef d'orchestre solitaire de ses désirs esthétiques, c'est sa rencontre avec Juliette Armanet qui va lui permettre de s'accomplir. À la façon d'un sparring-partner musical, il devient co-réalisateur (avec Marlon B) et arrangeur principal de son premier album Petite Amie. Ensemble, ils font éclore patiemment la beauté de simples maquettes piano-voix pour en faire de nouveaux classiques d'une chanson française scintillante. ll sort enfin en 2019 son premier album, HiFi Romance, un son pour tomber amoureux, par un fidèle amoureux du son. Cet album véritable décline sur onze titres une atmosphère ouatée, délicieusement mélancolique et enveloppante. On y retrouve la beauté des premières productions de Phoenix et Air, et même un peu de Joao Gilberto. Une voix toute proche. Des batteries sans reverb'. Une pop solide et douce à la fois, sans muscles apparents. Antoine Pesle y engage toute son exigence, son érudition, son French flair. Mais l'efficacité est ailleurs désormais. On est saisi dès la première écoute, avec l'envie de s'arrêter sur le bord de la route pour se laisser séduire par le poste radio. Et écouter ce disque en boucle. Il était urgent d'attendre.

Deux ans après l'excellent "Scream Above The Sound", Stereophonics revient avec un nouvel album, "Kind", co-produit par Kelly Jones et George Drakoulias (Tom Petty & The Heartbreakers, Screaming Trees, Primal Scream). Avec une longévité sans pareille et un succès continu, Stereophonics est un groupe ancré dans les esprits. Avec "Kind", Kelly Jones continue de se forger une place parmi les grands auteurs-compositeurs britanniques capables d'esquisser et de saisir la vérité et la beauté de chaque instant. Avec 6 albums numéro 1, 10 albums figurant dans le top 10 des charts UK, 23 platine et plus de 8,5 millions d'albums vendus au Royaume-Uni seulement, une légion de concerts, festivals et de fans dévoués, Stereophonics est indéniablement un géant de la scène musicale actuelle.

Après avoir tourné avec Black Mountains qu'ils ont co-fondé pendant plus de dix ans, Webber et Wells ont quitté le groupe en 2017 pour se concentrer sur leur propre partenariat créatif. Tout au long des trois premiers albums de Lightning Dust, le duo a pu peaufiner sa marque de fabrique : une production habile, parfaitement adaptée à la voix de Webber. Les morceaux de Spectre font appel aux esprits de chanteuses rock iconiques comme Grace Slick et Beth Gibbons à travers une série de chansons passant d'un folk-rock sculpté d'une main experte à des ballades ne se résumant pas à un piano-voix.

 

Des ballades portées par un timbre de voix reconnaissable entre mille amenant l'émotion à son paroxysme : James Blunt revient avec un 7e album intitulé "One Upon A Mind". Véritable retour aux sources autant musicalement qu'à travers ses textes, le plus charmant des anglais nous livre ici 11 titres touchants et sincères qui ne sont pas sans rappeler l'univers de son premier album "Back To Bedlam". 15 ans et plusieurs tournées mondiales à guichets fermés plus tard, il est plus en forme que jamais

Quelques mois après la sortie de l'excellent U.F.O.F., le quatuor américain est de retour avec "Two Hands", deuxième album cette année pour Big Thief. Une fois de plus, le groupe produit une musique indie de toute beauté, entre folk et rock, aux textes poétiques à souhait, entre douleur et douceur. Formé en 2015, Big Thief est composé d'Adrienne Lenker au chant, Buck Meek à la guitare, Max Oleartchick à la basse et de James Krivchenia à la batterie. Lors de la signature sur 4AD, Adrianne Lenker expliqua qu'ils avaient assez de maquettes pour sortir deux albums, le premier U.F.O.F. serait "céléste", et le second "Two Hands" serait "crasseux", moins fignolé, enregistré dans les conditions de live. C'est ainsi que le groupe s'est embarqué en direction de Sonic Ranch situé dans la ville texane de Tornillo aux bords du Rio Grande pour y enregistrer ce magistral nouvel album.

Formé en 2015, le groupe Starcrawler composé de Arrow de Wilde (chant), Henri Cash (chant/guitare), Tim Franco (basse) et Austin Smith (batterie) est de retour avec leur second opus "Devour You" sur le label Rough Trade. Après avoir tourné avec Foo Fighters, Beck ou encore Spoon, le quatuor de Los Angeles a investi les fameux Sunset Studios pour commencer l'enregistrement de ce nouvel album. Produit par Nick Launay (Nick Cave & The Bad Seeds, Yeah Yeah Yeahs), Devour Me transforme l'intense férocité du premier album, paru en début d'année dernière, en un rock plus contrôlé mais toujours autant addictif. En témoigne, le premier extrait, Bet My Brains.

Après 5 ans d'absence, le nouvel album très attendu de la chanteuse-songwriteuse nigériane aux 300.000 ventes. Depuis les premiers hits "Jailer" et "Fire on the Mountain", et ses tournées internationales, ASA est devenue une véritable icône dans son propre pays. Ce nouvel album majestueux, réalisé par Marlon B "Juliette Armanet, Benjamin Clementine, -M-" , nous rappelle pourquoi sa voix est si unique et incomparable. Inclus les titres "The Beginning", "Good Thing" et "Murder in the USA".

Après plus d'une décennie d'existence, quatre albums acclamés par la critique et des prestations scèniques mémorables, Foals, à présent à quatre, atteint de nouveaux sommets et embrasse toujours cet amour de l'anticonformisme avec le projet le plus courageux et le plus ambitieux de leur carrière: pas un, mais deux nouveaux albums étonnants : "Everything Not Saved Will Be Lost". Deux opus, distincts mais liés, qui partagent un même titre, plusieurs thèmes et le même artwork. "Part 1"sorti en mars dernier, a été acclamé par la critique et les fans et a permis au groupe d'enchainé sur une tournée mondiale sold out. Ils complètent le projet avec la deuxième partie le 18 octobre prochain. Profondément liées mais possédant leur propre personnalité, les deux oeuvres renferment les créations les plus fascinantes, ambitieuses et cohérentes que Foals ait jamais produites, des chansons imprégnées des névroses du monde provoquées par le climat culturel et général actuel. Alors que les voies de plus en plus imprévisibles du monde sont potentiellement à craindre, la volonté constante de Foals de se réinventer est à célébrer.

Cet album est né d'un long processus, pensé, travaillé, fignolé pendant deux ans, entre Miami, Londres et la Toscane. Une mise à l'écart volontaire, loin des réalités parfois brutales de l'industrie du disque. Une nécessité pour se recentrer sur lui-même. Le résultat, c'est cet album sans doute le plus personnel de l'artiste qui se raconte comme jamais. Sa vie, sa famille.. son vrai nom. Ce "My Name is Michael Holbrook", Mika a commencé à en dévoiler l'atmosphère en mai dernier, avec la sortie de son single "Ice Cream". Un titre à la pop lascive, toute en fraîcheur, dans lequel Mika fait une nouvelle fois la démonstration de ses talents de mélodistes. Le deuxième extrait se penche sur une facette plus douce du chanteur. La ballade "Tiny Love" met en scène une histoire d'amour originale.

Trois années d'absence. Autant dire une éternité. Pour les fans et les autres. Le temps (et ce que l'on en fait), élément important de ce nouvel album de Skip The Use, file aujourd'hui à toute allure, réseaux sociaux et écrans noirs, la donne a changé. Pour le meilleur et parfois le pire. Pour le pire et parfois le meilleur. Matt Bastard et Yan Stefani n'ont pas disparu depuis 2016, date de cette séparation qui n'en a jamais été vraiment une. Ils ont travaillé, dur, à distance. En solo pour Mat, côte ouest, États-Unis. En groupe avec The NoFace pour Yan. La vie est ainsi faite, elle dessine des bifurcations, offre des choix et alimente des désirs. 2019: "Past & Future", le nouvel et incandescent album de Skip The Use, existe. Ce n'est ni un remix, ni une reformation, ni une dernière chance. Non. C'est une amitié consolidée, une envie brûlante d'en découdre avec les clichés et les certitudes, surtout, le besoin d'édifier une passerelle temporelle entre hier et demain, pour mieux fédérer les coeurs et rapprocher les générations, les âmes et les corps. Ce disque est à la fois une main tendue, un poing serré, un sourire en coin, un club en fusion et une virée électrique qui ne fait pas de prisonnier. L'identité de Skip The Use, faite depuis toujours d'éclectisme, de passion, d'indépendance forcenée et de brassage sans frontière semble s'être renforcée ici, elle explose, elle vibre, elle ondule avec une rage et une énergie proprement démente. Rock, metal, punk, pop, trap, hip hop, électro, on s'en fout, rapidement, on comprend que le groupe nordiste préfère, aux restrictions idiotes, la liberté sans filet. C'est probablement pourquoi le groupe a décidé de produire lui-même cet album. Pour s'assumer pleinement et ne se cacher derrière aucun paravent trompeur. Il n'y a que le temps et l'expérience qui soient capables de ça. Et Mat et Yan n'en manquent assurément pas.

La Fièvre Golby est le nouvel et troisième album de Vincent Bestaven alias Botibol, qui depuis dix ans s'est imposé comme une figure incontournable de l'indie français. Composé dans des moments de pause entre les tournées avec Petit Fantôme avec qui il travaillait en live et en studio alors depuis trois ans, cet album est le résultat d'intenses phases de retour aux sources, pris de température et d'un trop plein de mélodies et d'idées. Sur l'album se télescopent les histoires amoureuses et des questions d'ordre plus général, un peu comme si la rupture amoureuse trouvait un écho dans une série d'anticipation racontant notre apocalypse. Fort de ses différentes expériences scéniques en studio, les chansons évoquent autant la maîtrise que la décontraction, avec une précision minimaliste bluffante. On entend ainsi une musique vivre dans une pièce, des instruments se répondre, danser les uns avec les autres et projeter des ombres mystiques sur les murs.

R.CAN est un artiste joyeux et engagé, vrai et sincère, il partage son style à la croisée du Rap et de la Chanson Française, entre accordéon et contrebasse, que l'on pourrait caractériser de Hip-Hopulaire.

Le phénomène, disque d'or en France est de retour avec un nouvel album, Cry. Enregistré sur l'île de Majorque au cours de sessions essentiellement nocturnes, Cry est une méditation cinématique sur les différentes facettes de l'amour, la rencontre, le désir, la besoin, la perte, et parfois même les quatre en même temps. Greg Gonzalez, le leader du groupe, s'est inspiré en grande partie de l'environnement majorquin et notamment ses plages et leurs couchers de soleil pour créer un album sensationnel et exotique.

Avec un naturel tout à fait déconcertant, deux albums impressionnants et trois personnalités très attachantes, les Lysistrata ont déjà érigé leur bâtisse à une hauteur vertigineuse.Murs du son et mélodies vicieuses, labyrinthes noise et émotion frontale, c'est marqués que vous ressortirez de leurs griffes innocentes ; marqués et heureux. alors inspirez, expirez.

Nouvel arrivant de taille chez Bigwax Distribution. Fondé par l'allemand Robert Raths en 2007, le label basé à Londres Erased Tapes s'est bâti une solide réputation grâce à son esthétique avant-gardiste. Au-delà de la musique, la démarche d'Erased Tapes se démarque aussi par l'aspect visuel de ses sorties. Il est d'ailleurs reconnu pour sa ligne éditoriale marquée et revendiquée, mais aussi pour son soin apporté au design et au packaging. Nils Frahm, porte drapeau de l'écurie Erased Tapes, annonce la sortie d'"Encores 3", troisième et dernière partie de sa série "Encores". Les trois EP seront disponibles en version intégrale, intitulée All Encores, en format CD. Alors qu'"Encores 1" se concentrait sur une palette de sons acoustiques avec un piano solo et un harmonium au coeur, "Encores 2" explorait davantage de paysages ambient, "Encores 3" voit maintenant Nils développer les éléments percussifs et électroniques de son travail. L'idée derrière "All Encores" est de séparer les parutions, chacune ayant son propre style musical et son propre thème. "All Encores" témoigne de la capacité exceptionnelle de Nils à créer son art sur scène. "Artificially Intelligent", qui met en scène son orgue "professeur fou" et "All Armed", apparaissent sur la tracklist de ses sets depuis 2015, et sont désormais disponibles pour la première fois en format physique.

La chanteuse anglo-égyptienne continue ses explorations arabo-électroacoustique dans le langage jazz sur l'album "Strange Days" et dévoile un album exaltant.

Avec 20 ans d'existence, un nombre incroyable de split, de EP et de compilations, le groupe de Thrash Crossover US nous revient avec un 6e album pas piqué des hannetons "Primal Future: 2019". Toujours basé sur des rythmiques simples mais ultra entraînantes et exécutées à mach 3, la musique toute en fougue du combo de Portland fait toujours mouche. Le chant agressif mais pas poussif rentre parfaitement dedans, la technique sans faille est au service de l'efficacité et nos petits gars n'y vont pas avec le dos de la cuillère quand il s'agit d'envoyer le bois. Puissant, speed, rageur et attachant, voila ce qui pourrait qualifier le mieux ce nouvel opus.

Fini les dissonances à outrance et les hurlements à la lune, Blut Aus Nord à non seulement poussé cette pratique à son paroxysme mais à surtout décidé qu'il était temps de passer à autre chose. Arrive donc ce "Hallucinogen", 13e offrande des mystérieux Français, une nouvelle surprise de taille puisque bien qu'originale en diable, avec tout son lot de nouveautés que l'on vous laissera découvrir au fils des écoutes, cette nouvelle œuvre synthétise quelque part les oeuvres les plus mélodiques de leur discographie "Memoria Vetusta", "Ultima Thulée", la Trilogie 777, avec ici et là quelques légères touches faisant écho à leurs travaux les plus chaotiques : un disque riche comme Crésus tant il regorge de trouvailles inventives et de passages éternellement mémorables. Blut Aus Nord au firmament, BUY OR BUY !

 

 

Avec son irrésistible mélange de musique électronique puissante et de sonorités arabes et moyen-orientales, le groupe parisien a enflammé les scènes et conquis les publics français et internationaux suite à la parution de son premier album Musique de France (2016). Dans son nouvel opus Jdid (nouveau, neuf en arabe), le groupe amplifie le dialogue entre les rives Nord, Sud et Est de la méditerranée (la rive Nord s'étendant, dans le cas présent, aux berges de la Tamise, de la Spree et de l'Hudson). Acid Arab y emmène son vocabulaire dancefloor en voyage, avec la participation d'invités triés sur le volet.

Frustration on les a vus 5, 10, 100 fois, parfois sans vraiment le vouloir. On s'est à chaque fois dit qu'on en avait fait le tour, que tout leur petit cirque commençait à bien faire. Mais à chaque nouveau concert, à chaque nouveau disque, on replonge. Parce que le feu brûle toujours, parce que la passion est toujours intacte, parce qu'ils n'essayent pas de passer pour ce qu'ils ne sont pas. Parce que quelque part, au fin fond du Var ou du Jura, certains gamins ont toujours besoin d'envisager le monde autrement. On ne s'attendait toutefois pas à un disque comme "So Cold Streams".

On retrouve au sein de Los Pirañas, Eblis Alvarez (Meridian Brothers, Chúpame el dedo), Mario Galeano (Frente Cumbiero, Ondatropica) et Pedro Ojeda (Romperayo, Chúpame el dedo). Tous les trois se souviennent de leurs années de lycée à Bogotá, en Colombie, où ils commençaient tout juste à jouer de la musique. À l'époque, la joie d'un riff, d'un rythme soutenu ou d'un accord de guitare était tout ce dont ils avaient besoin. Vingt-cinq ans plus tard, ce sont des musiciens de renommée internationale, parcourant la planète avec leurs groupes et sortant leur troisième album commun, Historia Natural. Il y a dix ans, après avoir joué ensemble pendant des années, Alvarez, Galeano et OJeda ont monté le groupe Los Pirañas. Ils mélangent les rythmes colombiens avec les guitares et sons triturés par ordinateur d'Alvarez. Une combinaison entre passé et futur. Historia Natural démontre toute la confiance acquise par les membres durant ces décennies de musique, tout en jetant un regard en arrière afin de retrouver la fougue et l'enthousiasme de leur jeunesse.

Maram, Désir Soufi...Comme les Derviches Tourneurs, c'est l'aventure d'un voyage sans départ. C'est un hommage, une ode à l'amour, un voyage spirituel. Inspiré par les musiques soufies, Bab assalam nous emmène dans cette longue transe qui porte à l'extase.

Les leaders modernes de la musique highlife ghanéenne sont de retour. Strut est fier d'annoncer la sortie de" Obiaa". La deuxième sortie de Pat Thomas et de Kwashibu Area Band, lancée le 4 octobre 2019. L'album, produit à nouveau par Kwame Yeboah et Ben Abarbanel-Wolff au siège analogique de Lovelite Studio à Berlin, est un disque profond et inspirant. voyage au coeur de la musique highlife autochtone du Ghana célébrant la voix intemporelle et emblématique de Pat Thomas, "La voix d'or de l'Afrique", âgée de 72 ans. Après avoir produit les albums phares d’Ebo Taylor, "Love and Death" et "Appia Kwa Bridge" pour Strut Records, Ben Abarbanel-Wolff a contacté Kwame Yeboah, le plus grand instrumentiste contemporain et chef d’orchestre contemporain du Ghana, en 2014: "Nous voulions Invitez Pat à retourner en studio avec Ebo Taylor et Tony Allen pour recréer et développer certaines des vibrations qu'ils ont enregistrées ensemble lors d'une session perdue en 1977", explique Ben. Enregistré à Accra, le résultat est le premier album intitulé "Pat Thomas & Kwashibu Area Band", acclamé par la critique, en 2015.

Après "Sonho Real", des featurings remarqués (dont Gaël Faye) et une tournée mondiale de plus de 3 ans, Flavia revient avec son nouvel album "DNA". C'est à la fois le plus personnel et universel qu'elle ai fait : il brille par son hybridité musicale : le baile funk y croise la trap et les musiques caribéennes, la cumbia y est réinventée, le hip hop épouse le reggae, le tout porté par une impressionnante volonté pop.

"Avoir le peuple dans la voix, le chant d'un ruisseau, le port d'attache, la flamme et la force des vivants. Entre urgence et espoir, I Muvrini nous proposent leur nouvel album " Portu in core " - Port d'attache.Ainsi, ils annoncent la couleur: l'âme arc-en-ciel.Chanter dans la tempête. Accorder les consciences. Elever les voix. Debout les coeurs. Notre maison, la Terre brûle: mieux vaut ne pas en parler? - Alors chantons. Dans le son de leurs langues, I Muvrini interrogent, bousculent, et se frottent au réel. Ni donneurs de leçons, ni prophètes du désespoir, ils donnent du sens en réinventant leur musique et leur rôle d'artiste."

La fée déjantée ! Dans ce nouvel album, Mélyne s'attaque aux contes traditionnels. Elle les détourne, les retourne, les contourne et vous les fait entendre comme jamais vous ne les aviez entendus : avec humour, poésie, et toujours une pointe de rock'n'roll. La petite sirène est écolo, les petits cochons veulent vivre en communauté, et Cendrillon sent mauvais des pieds. Les contes s'enchaînent au fil des chansons, en passant de la musique latine au hip-hop, de la valse au métal. Et tous les personnages se retrouvent mélangés dans la grande histoire qui clôt cet album. Il était une fois.. "Les contes Féerock" !

Un conte musical drôle et tendre qui retrace la vie d'un virtuose, un brin décalé, devenu un musicien génial : Wolfgang Amadeus Mozart. Poétique et plein d'humour, l'histoire du compositeur est racontée par l'excellent François Morel, illustrée par des extraits musicaux incontournables.

Comme son nom l'indique la famille est à l'honneur dans cet album. Douceur des sentiments qui lient les membres d'une même famille ou d'une famille d'adoption, petites histoires de fratries, complicité avec les grands-parents; différents liens sont abordés ici avec tendresse ou espièglerie. En effet avec qui partager ce que l'on aime et ce que l'on n'aime pas? Si ce n'est avec son petit frère? Qui picote sous le menton ? Ou sur le registre de l'affection et de la poésie "il fait beau temps, je t'ai cueilli un cadeau".

 

 

 

 

L'un des plus grands ténors lyriques du 20ème siècle, Ernst Haefliger a bâti sa réputation sur ses interprétations ultimes de lieder allemands, d'opéras de Mozart et ses interprétations de référence d'oratorios, messes et cantates de J.S. Bach. Marquant le centenaire de la naissance de Haefliger (6 juillet 1919), Deutsche Grammophon présente une riche anthologie de ses enregistrements en un coffret de 12CD. De nombreux enregistrements sont inédits en CD ou font leur première parution internationale en CD.

Avec cette nouvelle parution passionnante, l'Ensemble Diderot poursuit son exploration du développement et de la diffusion de la sonate en trio à travers l'Europe baroque.

Paderewski et Godowski, deux grands représentants de la tradition du piano romantique, également compositeurs, voient leurs oeuvres suffisamment marquantes pour être toujours jouées par des virtuoses aujourd'hui. Ils appartiennent tous deux à la génération de ces musiciens pour laquelle il était important de jouer leurs propres compositions à côté de celles des autres durant les concerts. Nelson Goerner a relevé le défi de jouer quelques-unes des pièces les plus remarquables et les plus difficiles de Paderewski, " Les variations et fugue op.23 " et les "Métamorphoses symphoniques " de Godowski toutes deux pièces d'anthologie que peu de pianistes osent affronter. Il faut une technique exceptionnelle assurément.

Les enregistrements Decca d'István Kertész avec le Wiener Philharmoniker rappellent l'art de ce talentueux chef d'orchestre et sa relation avec l'un des plus grands orchestres du monde. Ce coffret en édition limitée comprend de nouvelles remastérisations des Symphonies de Schubert, de Don Pasquale de Donizetti et de la Symphonie "Nouveau monde" de Dvorak, ainsi que les symphonies et ouvertures de Schubert présentés en Blu-Ray audio haute définition 96kHz/24-bit.

 

C'est l'oeuvre d'un " classique " du XXe siècle, le Kammerkonzert pour clarinette, quatuor à cordes et orchestre à cordes de Karl Amadeus Hartmann (1930) que Jean-Luc Votano, clarinette solo de l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège, enregistre ici avec deux compositions du XXIe siècle : le Concerto pour clarinette de Magnus Lindberg dont il avait assuré la création belge avec l'OPRL et Fantasme et les Cercles de Mana de Johan Farjot. Cette composition pour clarinette, alto, violoncelle et orchestre apparaît ici en création mondiale au disque avant d'être présentée au public dans les salles de concert. Un album à la mesure de la virtuosité et de la musicalité de l'un des solistes de l'OPRL.

Les deux joyaux de cet album sont nés de la rencontre de Manuel de Falla avec les dramaturges Martínez Sierra-Lejárraga: L'Amour sorcier dont l'inspiration éminemment "gitane" nous fait pénétrer dans l'âme du répertoire flamenco, ici magnifiquement incarnée sous la direction du maestro Pablo Heras-Casado; et la brillante pantomime Le Tricorne pour laquelle Picasso avait réalisé décors et costumes il y a tout juste... 100 ans!

L'Orchestre du Festival de Lucerne et le chef d'orchestre italien Riccardo Chailly poursuivent leur association acclamée par la critique avec les plus grandes pages orchestrales de Richard Strauss : Ainsi parlait Zarathoustra (rendue célèbre par le film de Stanley Kubrick - 2001: Une odyssée de l'espace), Mort et transfiguration, Till l'Espiègle et la Danse des sept voiles de Salomé.

Désormais incontournable de la scène lyrique, le ténor français Cyrille Dubois évolue avec la même aisance tant dans les grandes productions d'opéra et que dans les récitals de lieder et de mélodies. Toujours avec un engagement total, et un remarquable art de la nuance. Le duo qu'il constitue avec le pianiste Tristan Raës propose pour ce premier album chez Aparté un bouquet de Lieder et de Mélodies de Franz Liszt. Redoutable pour les interprètes, ce répertoire de l'intime est défendu avec sincérité évidente par les deux musiciens-amis, coiffés de nombreuses récompenses et liés par une complicité musicale de plus de dix années, dans les pages vocales allemandes (Schumann et Schubert) ou la mélodie française. Chez Cyrille Dubois, la voix, agile, fait entendre dans la langue de Goethe, de Dante ou d'Hugo tout le feu de la passion amoureuse jusqu'au murmure le plus ineffable. Chez Tristan Raës, la ligne chante un imaginaire infini, et quand le piano prend le pas sur la voix, il dessine le relief de l'intériorité Lisztienne, son goût poétique comme ses sentiments. Confondants de talent et de sensibilité, les deux musiciens exercent sur ceux écoutent un pouvoir d'attraction semblable à celui de la Loreley de Heine.

Le Miserere d'Allegri, ses harmonies déchirantes, ses versets tour à tour psalmodiés et ornementés, ses voix séraphiques : pure magie baroque. Depuis sa composition à Rome en 1630, l'oeuvre n'a cessé de se transformer. Le Poème Harmonique aborde la partition à travers le prisme de ses métamorphoses, ornements et transpositions ajoutés depuis l'époque où Mozart lui-même transcrivait la pièce, alors jalousement gardée par le Vatican, et dont la publication était punie d'anathème. Dès la Renaissance, les musiciens ont revêtu de paroles sacrées les plus beaux airs profanes de leur temps. Célèbre entre tous, le Pianto della madonna, où Monteverdi prête à la Vierge le chant éploré de son Lamento d'Arianna, illustre ces échanges entre les répertoires. De même le célèbre Sì dolce è'l tormento se transforme ici en Sì dolce è'l martire, grâce à un mystérieux Virgilio Albanese... D'autres maîtres de l'époque tels Rossi, Mazzocchi et Marazzoli, adaptèrent également leurs compositions à des textes spirituels. Avec ce programme, qui prolonge l'expérience de l'album Nova Metamorfosi (ALPHA 039), triomphe du Poème Harmonique, Vincent Dumestre célèbre les 20 ans de son ensemble.

 

 

 

 

L'album solo de Reto Bieri, Contrechant, a été unanimement salué au moment de sa parution en 2011, la critique mettant alors particulièrement en valeur la beauté du son du clarinettiste suisse ainsi que son expressivité hors du commun fondée sur une maîtrise instrumentale d'une envergure exceptionnelle. Quasi Morendo s'ouvre par une nouvelle exploration de l'une des pièces figurant sur Contrechant, Let Me Die Before I Wake (1982) de Salvatore Sciarrino, avec son 'son univers sonore tout en harmoniques, multi-phonies et tremolando se développant calmement aux frontières du silence' (The Guardian). Bieri est rejoint par la suite par le quatuor à cordes finlandais Meta4 pour une interprétation pleine d'intensité du fameux Quintette op.115 (1891) de Johannes Brahms. Inspiré par l'amitié de Brahms avec le clarinettiste Richard Mühlfeld, ce quintette donne une plus grande impression de liberté et d'effusion sentimentale que la musique de chambre précédente du compositeur, toute en étant d'une facture extrêmement méticuleuse. L'album se clôt avec la pièce Nebenstück (1998) de Gérard Pesson, un ré-arrangement fantomatique de la Ballade, Op. 10 No. 4 de Brahms.

 

Souvent qualifiées de ludiques et colorées, les compositions de Régis Campo s'écartent des grands courants esthétiques de la fin du XXème siècle, en mettant l'accent sur l'invention mélodique, l'humour, la joie et sur une grande vitalité des tempos.

La gigantesque fresque de l'histoire et les minuscules instants de vie s'amalgament pour former des entrelacs de mémoire. C'est sur cette incongruité que repose l'art de l'interprète. Les révolutions des compositeurs auront été personnelles comme elles auront été politiques. Dans ce disque, David Kadouch souligne que la musique est ce paradoxe humain qui le montre à la fois dans tout ce qu'il a de plus démesuré et dans tout ce qu'il a de plus petit.

Gounod songe à un Faust dès son séjour à Rome dans les années 1840. Il faudra toutefois attendre presque vingt ans pour que l'une des plus fameuses partitions du romantisme français soit créée sur la scène du Théâtre-Lyrique à Paris (1859). Son entrée à l'Opéra en 1869 propulse l'oeuvre dans le monde entier, mais de nombreuses modifications furent nécessaires pour accéder à cette notoriété. Entre le Faust de 1859 et la version de 1869, une partie de l'esprit a disparu: celui de la spontanéité du dialogue parlé et du mélodrame, celui de la gouaille de Dame Marthe ou du cynisme de Méphistophélès. On a oublié le charme des premiers ténors qui chantèrent "Salut, demeure chaste et pure" avec ce coloris typique de la voix mixte d'opéra-comique. Un grand nombre de morceaux ont également été coupés suite à ces modifications. Redécouvrir le premier Faust, c'est mieux comprendre l'esthétique française du demi-caractère, si particulière au Paris des années 1850.

Désormais incontournable de la scène lyrique, le ténor français Cyrille Dubois évolue avec la même aisance tant dans les grandes productions d'opéra et que dans les récitals de lieder et de mélodies. Toujours avec un engagement total, et un remarquable art de la nuance. Le duo qu'il constitue avec le pianiste Tristan Raës propose pour ce premier album chez Aparté un bouquet de Lieder et de Mélodies de Franz Liszt. Redoutable pour les interprètes, ce répertoire de l'intime est défendu avec sincérité évidente par les deux musiciens-amis, coiffés de nombreuses récompenses et liés par une complicité musicale de plus de dix années, dans les pages vocales allemandes (Schumann et Schubert) ou la mélodie française. Chez Cyrille Dubois, la voix, agile, fait entendre dans la langue de Goethe, de Dante ou d'Hugo tout le feu de la passion amoureuse jusqu'au murmure le plus ineffable. Chez Tristan Raës, la ligne chante un imaginaire infini, et quand le piano prend le pas sur la voix, il dessine le relief de l'intériorité Lisztienne, son goût poétique comme ses sentiments. Confondants de talent et de sensibilité, les deux musiciens exercent sur ceux écoutent un pouvoir d'attraction semblable à celui de la Loreley de Heine.

Le Miserere d'Allegri, ses harmonies déchirantes, ses versets tour à tour psalmodiés et ornementés, ses voix séraphiques : pure magie baroque. Depuis sa composition à Rome en 1630, l'oeuvre n'a cessé de se transformer. Le Poème Harmonique aborde la partition à travers le prisme de ses métamorphoses, ornements et transpositions ajoutés depuis l'époque où Mozart lui-même transcrivait la pièce, alors jalousement gardée par le Vatican, et dont la publication était punie d'anathème. Dès la Renaissance, les musiciens ont revêtu de paroles sacrées les plus beaux airs profanes de leur temps. Célèbre entre tous, le Pianto della madonna, où Monteverdi prête à la Vierge le chant éploré de son Lamento d'Arianna, illustre ces échanges entre les répertoires. De même le célèbre Sì dolce è'l tormento se transforme ici en Sì dolce è'l martire, grâce à un mystérieux Virgilio Albanese... D'autres maîtres de l'époque tels Rossi, Mazzocchi et Marazzoli, adaptèrent également leurs compositions à des textes spirituels. Avec ce programme, qui prolonge l'expérience de l'album Nova Metamorfosi (ALPHA 039), triomphe du Poème Harmonique, Vincent Dumestre célèbre les 20 ans de son ensemble.