Grands réalisateurs d'Hollywood (Les) : volume 9 : Jean-Jacques Annaud & M. Night Shyamalan
La série "Les Grands Réalisateurs d'Hollywood" vous fait découvrir l'histoire, toujours étonnante, des plus grands réalisateurs contemporains. Leur enfance, leur éducation, ce qui les a influencé, les premiers films qu'ils ont réalisés et comment ils se sont retrouvés impliqués dans des projets de films qui sont devenus des " blockbusters " à réputation planétaire, ces films qui sont rentrés dans la mémoire collective et qui font partie de notre culture universelle. Chaque grand réalisateur vous raconte lui-même son histoire, avec ses propres mots, sa propre vision. En partageant avec sincérité ses émotions et ses plus extraordinaires anecdotes, il dévoile comment on produit et on réalise un film, du développement à sa promotion, et aux millions de dollars de recettes engrangés. Il partage avec vous, sans phare, de ses embûches, de ses échecs parfois, ses rencontres, et bien entendu de ses succès. Mais ce qui nous fascine ce n'est pas tant le succès lui-même que le chemin qui mène au succès, et souvent ce je ne sais quoi qui va tout faire changer et dont nous allons découvrir le secret. Ces portraits révèlent la vie de ceux sans qui la magie du cinéma serait impossible.
"Jean-Jacques Annaud" (26 minutes) : fils d'un cheminot et d'une mère secrétaire de direction, Jean-Jacques Annaud fait des études de lettres et de grec ancien. Après avoir suivi l'enseignement de l'École Louis-Lumière, puis de l'IDHEC, il fait ses armes en réalisant un grand nombre de films publicitaires. Il obtient en 1973 la Palme d'Or du Festival de Cannes des Films Publicitaires pour un court métrage à gros budget, "Crackers Belin". Il obtient l'Oscar du meilleur film étranger en 1976 pour son premier film "La victoire en chantant". Il est alors sollicité pour réaliser "Coup de tête", écrit par Francis Veber et interprété par Patrick Dewaere. Il s'attaque ensuite à des projets coûteux et ambitieux tels que "La guerre du feu" (1981), "L'ours" (1988), 2 films pour lesquels il reçoit le César du meilleur réalisateur, et montre un savoir-faire de technicien solide quand il adapte "Le nom de la rose" d'Umberto Eco en 1986 ou "L'amant" de Marguerite Duras en 1992. Le cinéaste est réputé pour être perfectionniste et un technicien hors pair, s'attachant à superviser lui-même chaque étape de la fabrication de ses films. Autres films notables : "7 ans au Tibet" (1997), "Stalingrad" (2001), "2 frères" (2004), "Sa majesté Minor" (2007), "Or noir" (2011), "Le dernier Loup" (2015)...
"M. Night Shyamalan" (26 minutes) : né le 6 août 1970 à Pondichéry, Manoj Nelliyattu Shyamalan grandit dans la banlieue aisée de Philadelphie. Poussé très jeune vers le cinéma, il réalise des dizaines de courts métrages amateurs inspirés de Steven Spielberg, son idole, avant de partir étudier à l'École des Arts de l'Université de New York. Son premier long métrage, "Praying with Anger" (1992), est basé sur son propre retour en Inde après des années passées aux Etats-Unis. Acclamé par la critique, boudé par le public, le réalisateur enchaîne sur "Éveil à la vie" (1998), qu'il interprète, réalise, écrit, produit et tourne dans la ville de son enfance : Philadelphie. "6ème sens", son troisième film, inaugure en 1999 une collaboration fructueuse avec Bruce Willis. Traitant de phénomènes paranormaux, ce film est nommé à deux reprises aux Oscars (réalisation et scénario). Le succès étant planétaire, "6ème sens" initie un retour du surnaturel dans le cinéma américain. "Incassable" (2000), qui rencontre un public plus mitigé, n'empêche pas Shyamalan de continuer sur sa lancée en réalisant "Signes" en 2002, confrontant Mel Gibson à d'étranges phénomènes. Autres films notables : "La jeune fille de l'eau" (2006), "After earth" (2013), "The visit" (2015), "Split" (2017)...
Auteur : David Freydt
Année : 2016
Genre : Documentaire cinématographique
Prix : NC