Il convient de réparer une injustice et de rendre au Blues et à la guitare toute leur grandeur en reconnaissant la féminité qui les concerne. Par définition, la guitare est féminine, et il est donc tout à fait normal que les femmes guitaristes soient enfin reconnues. Il existe des guitaristes talentueuses qui méritent d’être aussi connues que leurs collègues masculins.

 

Le blues est un salut de l’âme.  Une musique sans artifices et qui parvient à atteindre l’intensité parce qu’elle est sincère.  Ce style musical, dont les premiers albums sont nés au XXe siècle, inspiré de malheurs et de durs labeurs ne cessera jamais d’être nourri par de nouvelles inspirations.  Le rôle des artistes est donc d’actualiser le blues, de l’adapter à notre mode de vie actuel afin d’assurer sa survie pour les années à venir.  Certains préfèrent jouer des « covers », délaissant l’écriture pour se contenter des textes de Muddy Waters, B.B King ou Robert Johnson par exemple.

 

Mais ne sous-estimons pas ceux qui réincarnent l’âme des pionniers du blues, car ce style nous a prouvé combien l’émotion prend vie au travers de la musique.  C’est-à-dire la façon dont les musiciens maîtrisent leurs instruments et parviennent à les faire parler, pleurer ou crier.  La plupart du temps la splendeur du style atteint son apogée grâce à l’improvisation, le laisser-aller de ces artistes qui se permettent l’inconnu et le plaisir de chercher la compatibilité musicale entre eux.