Maloya : entre poésie et tragédie

 

Le Maloya tire sans doute son nom du malgache maloy aho, maloy signifiant "dire ce que l'on a sur le coeur". Interprété dans les kabars, concerts conviviaux, il est une forme profane dérivée des rituels sacrés kabaré, rituels de guérison, dont il était la phase finale.

 Le chanteur joue généralement de l'arc à résonateur "bobre", il est accompgné de percussions, le tambour "roulèr", le tube de bambou percuté "piqueu" et le hochet à grains "kayamb".

 Le chant en créole est repris en choeur par les participants. Le chant parle de la vie quotidienne, des amours, du pays, du travail ou d'un engagement politique.

 Interdit par les autorités françaises il ne fut officiellement autorisé qu'en 1981.