A l'occasion du 50ème anniversaire de l'indépendance algérienne, CVS vous propose de découvrir la scène actuel à travers le label algérien "Belda Diffusion", qui brasse tous les genres musicaux.
Dans le monde de l’édition musicale en Algérie, un label se fraie un chemin et tente de marquer la différence.
BELDA DIFFUSION, menée par Fazil Djeddou, nourrit l’ambition de promouvoir les musiques actuelles d’une part et de proposer un travail novateur sur le patrimoine lyrique et poétique algérien. Une aventure née au terme d’un parcours fait de rencontres et de plusieurs expériences d’un jeune homme épris de musique et d’une équipe qui l’entoure.
Belda Diffusion propose aujourd’hui un catalogue où se côtoie Cheikh Sidi Bémol, Souad Massi et Mohamed El Yazid.
Ses objectifs sont de promouvoir les musiques actuelles et les expressions patrimoniales. En dix années d’activité cette société a accumulé un savoir-faire reconnu en matière d’édition et notamment dans ses aspects manufacturiers. Cette maîtrise lui a permis de se maintenir dans un environnement national grevé par la piraterie et l’absence d’un modèle économique garant d’une rentabilité commerciale, ainsi que part un contexte en récession notamment due à la dématérialisation des supports. Malgré les difficultés rencontrées, Belda s’est présentée comme une solution pour beaucoup d’artistes locaux et régionaux ce qui aura permis au final de fédérer un ensemble de compétences et de construire un large réseau de partenaires. A l’instar de toute forme d’industrie, celle de la culture repose également sur la notion de ressources et sur la nécessité de leurs structurations et organisations.
Belda Diffusion aura depuis sa création contribuée à redynamiser la pratique des musiques actuelles et patrimoniales assumant ainsi pleinement son métier d’éditeur. A cette exception près, que la production sans canaux de diffusion ne peut prétendre à se pérenniser.
Raison pour laquelle, et en l’absence d’une politique publique globale valorisant l’ensemble du processus, de la création à la diffusion, le challenge pour une petite société comme Belda serait de tenter à travers la production de ces musiques actuelles de poser les bases d’un modèle expérimental pouvant induire une durabilité et générer une forme de richesse.
Que ce soit en terme de consommation ou en terme d’importance dans le paysage artistique et culturel, les musiques actuelles revêtent une importance déterminante car elles ciblent une frange de la population pouvant être considérée comme « bénéficiaire de référence », tout comme ces musiques captent une ingénierie pouvant servir de modèle aux autres segments que peuvent être les musiques populaires, folkloriques, classiques et autres.
Toutes les musiques ne sont pas porteuses commercialement mais, toutes sont nécessaires au paysage artistique et culturel d’un pays.
Pousser par un besoin irrésistible de chanter, Azenzar, moderniste ouvert à toutes les formes de musique, s'inspirant des réalités politiques, sociales et culturelles algériennes vient à la musique avec un objectif et un engagement : sortir un album et participer, en toute modestie, à la revalorisation de la chanson kabyle, grâce à des mélodies que l'on retient facilement et des textes finement ciselés.
Surprenant par la richesses de ses musiques, Sidi Bémol, est le compositeur de l'entre-deux : fusion entre modernité et tradition, entre chaabi, gnawi, blues et rock, berbère et celtes.
Changeant de langues au fil des morceaux, arabe, kabyle, français et anglais, les textes de Sidi Bémol ne sont pas anodins, tour à tour poétiques, nostalgiques, critiques, humoristiques, il dépeint la société avec beaucoup de tendresse et de lucidité.
C'est en 1997, en Algérie, que Dr mou, Djoe et Bob alors étudiants fondent le groupe de rap fusion GAME OVER en référence à une salle de jeu fréquentée par les membres. Conjuguant rap et musiques traditionnelles, leur travail original donne le ton à une musique engagée. Game Over signe chez "Belda Diffusion" et sort son deuxième album "Face To Face". Quelques mois après la sortie de l'album, ils remportent la première place au festival national de rap.
Grand musicien touareg, décédé en 2005, Athmane Bali, citoyen du monde fût un grand ambassadeur de la musique touarègue dans le monde entier. Auteur, compositeur et interprète, fils d'une grande chanteuse de tindé, il en devient son succéseur en révélant ce genre musical au-delà des frontières algériennes. C'est aussi grâce à lui que la musique touarègue a été rehaussée dans le public algérien et mondial.
Groupe composé, comme le groupe Index, d'anciens étudiants de la fameuse université de Bab Ezzouar, en 1997, Harmonica occupe aujourd'hui une place importante sur la scène musicale algérienne. Avec la voix exceptionnelle de son chanteur gnawi, Harmonica mélange la gnawi, le métal, le chaabi algérois, avec une harmonie édifiante. Une belle contribution à l'enrichissement du patrimoine algérien.
El Basma, 1er album du groupe, est l'un des meilleurs albums de rock algérien. INDEX, la bande de cinq copains offre un album aux sonorités éclectique avec une tendance rock bien marquée, mais aussi aux influences chaabi et africains, parsemé de blues et de folk. Une plume sensée, objective et agrémentée d'un zeste d'humour.
Joe Batoury est un descendant d'esclaves noirs déportés de l'ancien Soudan au maghreb. Si les textes sont en arabe et chantent la gloire du prophète Mahomet, la musique gnawi et ses rythmes répétitifs nous transportent en Afrique noire. Il débute la scène par le hip-hop, trois albums solo plus tard, il retrouve ses racines gnawi à travers lesquelles il revendique son appartenance à l'Afrique.
Zerda, réunissant différentes générations de musiciens, adopte l'improvisation comme champs d'expression et de création. Bénéficiant de l'apport de tous ses membres, le groupe allie l'énergie à l'expérience, le conceptuel au spontané et dessine, à travers des compositions originales, la trame d'une aventure de partage et de recherche de nouvelles expériences sonores.
Véritable Cheikha des temps modernes, Samira Brahmia caresse de sa voix profonde et suave, pure et puissante, pop, rock, chaâbi, traditions celtiques et orientales. Venu de la scène pop-world algérienne, elle jongle depuis l'enfance avec les cultures. Elle tisse les ponts entre les temps et les espaces géographique, la tradition et la modernité et l'ici et l'ailleurs. Une troublante mosaïque de couleurs.
Reda Sika est à la fois auteur, compositeur et interprète. En plus des chansons de son propres répertoire, il a également composé pour Zakia Mohamed, El-Ghazi, Hakim Salhi, ainsi que trentre autres interprètes. Formé au conservatoire en 1985, le chanteur est notamment connu par la musique chaâbi, flamenco et latino.
Gaâda Diwane De Béchar, est une association intelligente de 9 chanteurs musiciens dont le leitmotiv est de chanter un hymne à l'algérie profonde, celle qui vibre de mélanges maghrébins, africains, méditérranéens, et fusionne les rythmes arabo-berbères ou africains avec les chants mystiques traditionnels. Une sorte de blues trempé qui nous fait voyager dans les contrées géographique les plus diverses. Une musique qui s'écoute aussi avec la peau.
Samia Diar, auteur, compositeur et interprète, chante en français et en algérien, elle puise son inspiration aux sources des musiques traditionnelles algérienne et nous offre des compositions où se marient percussions du nord et du sud, mandole, gumbri, violon, guitare et rhodes. Samia Diar jongle avec les genres, et va du flamenco au chaâbi en passant par les musiques des Aurès avec aisance et fluidité.
Enregistré en Californie en 1972, ce live couvre les 4 premiers albums du dirigeable et offre en plus quelques titres de House Of The Holy, album qui sortira en 1973.
Ce disque est un témoignage de la créativité de Led Zeppelin et de sa capacité à donner des concerts dantesque, où les versions studios de leurs morceaux sont souvent surpassés. Nos 4 musiciens sont plus qu'impéccables avec un Jimmy Page Hallucinant.
Voilà le chef d'oeuvre que l'on attendait de la part d'un des plus grand groupe de rock de tout les temps ! Cet enregistrement live est une pure merveille, 2h30 de blues, de rock, de hard, de folk, de musique psychédélique, le groupe s'exprime intensément et les titres qui ont fait leur gloire s'étirent pour notre plus grand plaisir.
Brigitte Engerer a tiré sa révérence vaincu par le cancer contre lequel elle s'est vaillament battue. Pianiste virtuose, elle avait pour la musique un appétit sans limite, une énergie démesurée, une foi sans faille en la musique qui l'a conduite sur toutes les scènes du monde.
Moscou, elle a 17 ans et part y vivre sans parler la langue pour suivre au conservatoire les cours d'un grand maître du piano Stalilav Neuhaus. Elle y restera neuf années.
25 ans : Herbert Von Karajan qui a remarqué son talent, l'invite à participer aux fêtes du centenaire du Philarmonique de Berlin, un des orchestre les plus exigeant du monde.
Elle ne cessera jamais de jouer, Les Folles Journées De Nantes dont elle était une habituée, l'ont fait connaître au-delà de la sphère des mélomanes et c'est tant-mieux.
Il nous reste la musique qu'elle a virtuosement interprétée et rien ne saurait nous en priver.
Oeuvres pour piano
Via Crucis
Symphonie en la mineur 'italienne' ; Concert pour piano, flûte, violon
Souvenirs d'enfance : musique russe
Suites pour deux pianos de Rachmaninov ; La belle au bois dormant de Tchaikovsky
Oeuvres pour violon et piano
Rêve d'amour
Harmonies poétiques et religieuses
Liebeslieder-walzer ; Dix danses hongroises
Hymne an die nacht = Hymne à la nuit
Nocturnes
Invitation au voyage (L')
Nocturnes
Oeuvre pour violoncelle et piano (L')
Lettre à Elise ; Sonate, op. 110 ; Variations sur 'Les ruines d'Athènes'
Oeuvres pour piano
Oeuvres pour piano
32ème festival international de piano de la Roque d'Anthéron 2012
Coups de coeur juillet
Sweet talk
Pour son premier opus, Stéphanie Lemoine a su s'entourer d'artistes de talents de la scène jazz parisienne, dont la pianiste Leïla Olivesi. Sweet Talk devient un projet rayonnant de féminité. Cette collaboration a aboutie à une succession de thèmes aussi riche que variés qui nous transporte sur la planète swing et soul de l'artiste.
Wilk Ka est un album unique et surtout novateur. Personne avant Yann Négrit n'avait eu l'idée de mêler le Ka, le métal et le jazz ainsi. Le socle de son projet, c'est le jazz, qu'il fusionne avec d'autres rythmes ou sonorités venu d'ailleurs. Son premier album est le reflet de son parcours musical, afin de découvrir sa vraie personnalité, free style et perfectionniste, sauvage et rythmée.
Mabruk est un métissage magnifique du t'bel, avec le blues, le rock ou encore le funk. De sa voix puissante Aziza Brahim fustige le colonialisme, pleure l'éxil des siens, clame les poèmes de sa grand-mère ou évoque avec passion les morts héroïques tombés pour la cause du Front Polisario. Les rythmes et les chants en arabe hassinya et en espagnole vous submergent d'émotions.
Avec sensibilité et conviction, Samia Diar chante des bribes de vie de l'algérie d'aujourd'hui. Auteur, compositeur et interprète elle puise son inspiration aux sources des musiques traditionnelles et nous offre des compositions où se marient percussions du nord et du sud. Fluidité et aisance pour une musique innovante.
La Mordue, son premier album vif et sensible est une belle surprise. Caroline Varlet pratique une chanson attachante, qui ne mâche pas ses mots pour épingler quelques travers de la société et porter un regard lucide sur les relations humaines. Résolument féminine, l'écriture révèle une causticité mâtinée d'autodérision.
Après un premier album en 2009 "poésie électrique", ce deuxième opus est riche en voyages et collaborations, de musiciens algériens, Hassan Chergui et Mustapha Laanabi, au réalisateur suédois Lati Kronlund, bassiste et co-fondateur de Brooklyn Funk Essentials. Tendre et incisif, Altam met en mots notre combat de l'ordinaire.
Come-back gagnant avec le mix de punk et de rock garage survitaminé qui a fait leur succès à leur début, après 5 ans d'absence, les suédois sont de retour. Les Hives font toujours du Hives, tout autant que les Ramones faisaient du Ramones et AC/DC fait du AC/DC. Répétitif, énergique et tubesque.
P.I.L. revient 20 ans après quasiment inchangé avec un Johnny Rotten égal à lui-même et en pleine forme. Un post-punk utilisant parfois des guitares ethniques, quelques échos dub, quelques rythmiques appuyées histoire de nous faire danser. Des morceaux prennent le temps pour envouter et d'autres pratiquent le plaisir plus immédiat.
La bande originale du film (étrangement indisponible jusqu'à ce jour) est signée par l'un des compositeurs les plus excitants de notre époque, Clint Mansell (le collaborateur de toujours de Darren Aronofsky ( Requiem for a dream, The fountain, Black swan, The wrestler, Pi). Cette bande originale où règne un piano tout en arpèges est enfin disponible et contient le morceau du générique de fin ''Final movement'', composé par Clint Mansell et chanté par Peter Broderick.
La bande originiale du Woody Allen 2012 regorge de pépites de chansons classiques italiennes comme ''Volare'', ainsi que les airs d'opéras les plus connus de Puccini, Verdi ou Leoncavallo?
Inclus 2 titres originaux de Def Leppard et Guns & Roses et des hits de Joan Jett, Bon Jovi, Pat Benatar, Foreigner, Journey, Poison, Twisted Sister, Whitesnake, Night Ranger, Reo Speedwagon, repris par les acteurs du film.