Après la frénésie des traditionnelles clôtures de budget, et cette courte accalmie des fêtes, l'équipe CVS vous présentent leurs meilleurs voeux et vous souhaitent une très heureuse et musicale année 2012.
Music Box Records est un label phonographique indépendant consacré à l'édition ou la réédition de bandes originales de films et de séries des années 60 aux années 90, à ce jour inédites en CD.
En 2011, lancer sur le marché un nouveau label spécialisé dans la musique de film ne peut être qu'une entreprise de passionnés. Et c'est bien de passion dont il s'agit lorsqu'on parle de Cyril Durand-Roger et Laurent Lafarge.
Collaborateurs au cours des années 90 du fanzine Music Box : Pellicule sur Ecoute, c'est en souvenir de cette expérience qu'ils ont baptisé leur tout nouveau label dédié aux bandes originales de films : Music Box Records.
C'est avec la musique de Georges Delerue qu'ils ont choisi d'ouvrir le bal. Celle de L'Incorrigible, réalisé par Philippe De Broca en 1975, en version intégrale pour la première fois en CD, ainsi que la partition inédite de Va Voir Maman, Papa Travaille de François Leterrier.
Disponible depuis quelques semaines seulement, cette édition limitée à 1000 exemplaires est presque épuisée. N'attendez donc pas trop avant de vous la procurer.
Dernier vrai pilier d'une certaine chanson réaliste, Allain Leprest est aussi à sa manière un chanteur engagé. Les mots et la personnalité de cet homme débarqué sur le tard, semblent assez proches de jeunes groupes comme La Tordue et les têtes Raides.
Né en 1954, Allain Leprest développe très vite un répertoire sans concession, baignant souvent dans un âpre désespoir, ses textes ciselés sont cinglants comme des pavés. Ce coeur tendre et déchiré fait tanguer la raison par la profonde vérité des textes, leur poignante précision et l'impudeur parfois de leur sincérité.
Allain Leprest est peut être aussi et surtout un interprète qui offre au public ses mots et sa poésie.
La révélation auprès du grand public vient en 1985 lors du passage de l'artiste au festival du Printemps de Bourges. L'année suivante, il signe chez Meys, la maison de disques de Jean Ferrat et de Gerard Mey et sort un premier album intitulé "Mec". Il écrit pour d'autres chanteurs comme Isabelle Aubret dont il fait la première partie à l'Olympia en 1986.
Communiste engagé, il se produit dans plusieurs Fêtes de l'Humanité, il collabore ensuite avec Pierre Barouh, directeur du label Saravah, rencontre l'accordéoniste de jazz Richard Galliano et réalise "Voce a Mano", album qui sort en 1992 et qui vaudra aux deux artistes le Prix de l'Académie Charles-Cros.
Le 20 février 1995, il donne un récital unique à l'Olympia à Paris pour la première fois de sa carrière qui lui vaut la consécration. Il fête ses 25 ans de carrière en 2004 en donnant deux concerts en juin, à Paris et édite un nouvel album en 2005 "Donne moi de mes nouvelles". Mais le chanteur doit se battre aussi contre un cancer du poumon. Très affaibli, il réapparaît pourtant sur le devant de la scène à la fin de l'année 2007 avec l'album "Chez Leprest", disque sur lequel il invite quantité de chanteurs à revisiter avec lui son répertoire.
En 2008, il sort son dixième opus "Quand auront fondu les banquises" et en 2009 il publie le volume II de "Chez Leprest" et reçoit le Grand Prix de la Poésie de la Sacem.
Reconnu de ses pairs mais ignoré des médias, Allain Leprest se suicide le 15 août 2011 à l'âge de 57 ans. En décembre 2011 paraît alors son album posthume live intitulé "Leprest Symphonique" où l'artiste revisite son répertoire sur un mode classique.
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Auteur de grande qualité, dans la lignée de la chanson poétique de tradition française, il écrit, interprète ses propres chansons, partagées souvent avec Romain Didier, qui compose, écrit, interprète également. Accompagné pendant près de 10 ans par le pianiste Jean-Louis Beydon, il sillonne France et alentours. Il est ensuite accompagné au piano par Nathalie Miravette ou Léo Nissim. Allain Leprest fait un bout de chemin avec Saravah, la plus ancienne maison française de production musicale en activité. Chez Saravah, Leprest et Richard Galliano collaborent pour un album, Voce a mano. Il écrit également des textes pour d'autres artistes comme Francesca Solleville ou Enzo Enzo. Reconnu et admiré par ses pairs et ses aînés, dont Jean Ferrat, Juliette Gréco, Henri Salvador, Claude Nougaro, Francesca Solleville, Anne Sylvestre, Allain Leprest n'a pas une large reconnaissance des médias, ni du grand public. À la manière de Jean-Roger Caussimon, il a construit une oeuvre, en artisan émérite et très exigeant. Atteint d'un cancer des poumons, en rémission, il se suicide le 15 août 2011 à Antraiguessur- Volane où il se reposait.
Ce 10ème album d'Allain Leprest consacre avec panache et élégance un parcours et une écriture unique de celui qui est considéré comme l'un des plus grands auteurs vivants.
En juin 2011, Allain Leprest était en studio pour enregistrer sa voix pour ce qui serait le ''Leprest symphonique'', un opus qu'il désirait depuis longtemps. On sait le drame du 15 août qui a rendu la chanson orpheline de cet immense auteur. Quelques uns de ses amis l'ont aidé à finir ce disque : Kent, Enzo Enzo, Jehan, Sanseverino, Christophe et Daniel Lavoie.
La salsa est le fruit des mélanges culturels survenus entre les Caraïbes espagnoles et New York durant la seconde moitié du XXe siècle.
Son rayonnement l'impose depuis trois décennies comme la musique la plus populaire issue de la communauté latino-américaine. Derrière ses airs chatoyants, elle est aussi le véhicule d'une contestation sociale, de critiques politiques acérées et de tragédies humaines. Reine dans le monde sud-américain, elle est également implantée en Afrique de l'Ouest, en France et au Japon.
La musique et les danses issues d'Espagne se popularisèrent dans les Caraïbes et Cuba devint le théâtre d'échanges entre ouvriers espagnols et esclaves africains. Ce brassage donna naissance aux premiers mélanges musicaux qui progressivement s'enracinèrent dans la culture populaire de l'île. Parmi eux, la rumba, archétype de la prodigieuse richesse harmonique et rythmique du pays.
L'exportation de la musique cubaine, aux Etats-Unis à partir des années 1920, puis en Europe et en Afrique, se fit sous l'appellation de "rumba"... On désigna alors sous cette étiquette "toute musique rythmée en provenance de Cuba. Comme, un demi-siècle plus tard, on appellera "salsa" tout ce qui sonne latino".
C'est ainsi que naissent une rumba catalane ou une rumba congolaise, qui n'ont rien à voir avec la cubaine, mais plutôt avec le son.
Jesus Volt est un groupe de blues français pas comme les autres, de fil en aiguille, d'album en album, on a pu découvrir une approche différente du blues. Un blues à la fois rock ce qui pourrait être normal, mais en y ajoutant une bonne dose de fureur qui consiste à dynamiter le blues, à le malmener tout en le dotant à l'occasion de touches funky, employant une méthode similaire à celle de Jon Spencer.
Hallelujah Motherfuckers a été enregistré en mars 2008 en Hollande et offre douze titres piochés dans leur différents albums et deux reprises 'Mannish Boys' de Muddy Waters et 'John The Revelator' de Blind Willie Johnson. Le disque ouvre par un 'Black Bone Dust' tout en lourdeur et gravité qui impose d'emblée une ambiance. D'autres morceaux plus légers semblant peu taillés pour le live surprennent sur l'album 'Only The Devil' et 'I Wont Get Down' notamment.
Du véritable blues survolté, pendant 72 minutes. Lord Tracy et ses comparses chauffées à blanc, imposent aux hollandais une rythmique soutenue, un concert de tout premier ordre.
En quelques années le groupe est devenu l'ambassadeur de la France sur les plus grosses scènes internationales du rock progressif.
Formé en 1998, Lazuli est un groupe de la région d'Alès (Gard). Le groupe se distingue par sa singularité, son instrumentation peu courante (Marimba, Cor Français, claviers, percussions, batterie, guitares, mandoline) et l'invention d'un instrument unique : la Leode.
Quelque part entre rock progressif, chanson, électro et world, la musique atypique de Lazuli, onirique, exploratrice, nous mène hors des sentiers battus.
LAZULI envisage ses chansons comme des toiles, mélange les couleurs, dépeint son monde ou le repeint. Quelque part entre Jacques Prévert et Tim Burton, les mots questionnent les maux du temps présent. La voix, aérienne, funambulesque, tout en jeux de mots, nous chante l'homme sous toutes ses formes et ses déformes.
Un monde Lazulien, un langage universel, à découvrir sur scène où ce groupe atypique envoûte et ensorcelle.
Leur cinquième opus "4603 Battements" est décrit comme l'un des albums les plus beaux et intenses du moment.
''Area 52'' marque la rencontre de Rodrigo y Gabriela avec un collectif musical brillant de la Havane. Les 2 compères ont réenregistré 9 de leurs classiques avec un orchestre de 13 instrumentistes cubains, composé des meilleurs jeunes musiciens de la Havane, connu sous le nom de C.U.B.A.
Le son du Peuple de l'Herbe se reconnaît en deux mesures, quel que soit le genre auquel le groupe s'essaye. Rotations puissantes et régulières, syncopées de breaks millimétrés, décalant légèrement le propos - juste ce qu'il faut pour que le déséquilibre créé dérange, mais sans que la prise d'élan s'altère, sons vintage et cuivres, samples puisés aux sources les plus diverses, se conjuguant les uns aux autres en transmettant une sensation d'évidence - formule apparemment simple, dont le Peuple est l'unique dépositaire. Mais, avec ''A matter of time'', le groupe signe son album le plus explicitement groove, 13 titres empruntant sans complexe à la funk et au rock les structures de tensions-résolutions savamment trafiquées - une collusion paisible d’enthousiasme et de rage, de pop et de wah wah, de maîtrise et d'énergie. A croire que les pulsations de l'époque leur ont donné envie d'ouvrir les fenêtres en grand, pour délivrer une série de titres à l'impact hautement jubilatoire. On n'en attendait pas tant d'un groupe dont on croyait qu'il avait déjà délivré le meilleur... C'était sans compter le plaisir manifeste qu'ils prennent à faire ce qu'ils font, et à le faire avec un rare savoir-faire bouger les hanches. ''A matter of time'' porte bien son nom : tout vient à point à qui sait conserver son plaisir de bien faire ce qu'il fait.
Le 4e album ambitieux d'un grand nom de la chanson française. Alors que certains auraient choisi une autre voie après plus de 200.000 albums vendus, Da Silva, lui, n'a jamais cessé de faire évoluer sa musique, de la réinventer, de l'élever vers des sommets insoupçonnés aussi bien sur scène que sur disque. Ce leitmotiv est à l'origine de son 4e album, ''la distance'', qui dévoile des ambiances plus atmosphériques et synthétiques que ses précédentes oeuvres aux climats acoustiques. Orchestré par Yann Arnaud (Air, Syd Matters), ce nouvel opus nous livre 11 joyaux sonores aux accents pop, et ce, sans jamais renier la profondeur de texte propre à Da Silva. A l'image du single ''Les Stations Balnéaires'' les compositions de Da Silva sont belles, puissantes, mélodiques et déchirantes. L'écriture s'est affinée et se veut désormais sans retenue. Un artiste à part sans aucun doute.
''Republicalma'' est le premier volet d'un triptyque appelé Republicanto consacré à l'exil et la migration. C'est le témoignage poétique et musical de deux artistes nomades venus s'ancrer dans ce territoire. Republicalma décrit la solitude que connaît le migrant dans son exil, avant de former une nouvelle famille et de s'apparenter ensuite à un fleuve universel.
Avec ce sixième album en studio, le chanteur Bénabar, originaire de Thiais, tournerait-il définitivement la page de la pop ? Ce nouvel opus ranime une flamme, qui s'était un peu éteinte jusqu'à alors, pour une esthétique plus intimiste - celle de la chanson française de ses débuts ? Les compositions se veulent plus libres, les arrangements se distinguent par leur caractère totalement épuré, loin de la pop orchestrée avec cordes et cuivres de l'album ''Infréquentable'', au profit ici d'un instrument plus immédiatement poétique, le banjo, fil conducteur de treize chansons nouvelles - comme un souvenir inconscient de la country rêvée de Bénabar peut-être.
''Franky Knight'' est un hommage à un être cher disparu tragiquement. Le disque traite du deuil, de la mémoire, de la reconstruction de soi, du retour de l'optimisme. Ce nouvel album composé de titres sera également la BO du film ''La délicatesse''. Ainsi 9 des titres du disque apparaissent dans le film, dont 5 versions chantéees.
En juin 2011, Allain Leprest était en studio pour enregistrer sa voix pour ce qui serait le ''Leprest symphonique'', un opus qu'il désirait depuis longtemps. On sait le drame du 15 août qui a rendu la chanson orpheline de cet immense auteur. Quelques uns de ses amis l'ont aidé à finir ce disque : Kent, Enzo Enzo, Jehan, Sanseverino, Christophe et Daniel Lavoie.
The Roots est de retour avec un nouvel album intitulé ''Undun'' (Island Def Jam) qui est sorti le 5 décembre.
Avec douze albums à leur actif, The Roots est devenu l'un des groupes de hip-hop les plus connus et respectés de la profession, couronné de quatre Grammy Awards pour leur album ''Wake up !''. En 2009, The Roots était considéré par le magazine Rolling Stone comme l'un des plus grands groupes de tous les temps.
Album conceptuel, ''Undun'' confirme une fois encore l'étonnante créativité du groupe réputé pour repousser en permamence ses limites. Construit sur une rame narrative inversée, l'album parle d'un certain Redford Stephens, qui, après sa mort, tente de retrouver un sens à son existence passée.
Le troisième album de Amy Winehouse, sans aucun doute une des artistes les plus talentueuses, originales et appréciées à émerger du monde musical populaire depuis des décennies est sorti le 5 décembre.
La collection de 12 titres incluant des chansons jamais sorties, des versions alternatives de classiques existants ainsi que deux nouvelles compositions d'Amy, a été compilée par ses partenaires musicaux de longue date Salaam Remi et et Mark Ronson en collaboration avec la famille d'Amy, son management et la maison de disques Islands Records.
Cet album est un véritable hommage à l'artiste, au talant et à la femme, et nous rappelle le pouvoir extraordinaire d'Amy en tant qu'auteur, chanteuse et interprète de classiques.
Son premier album "Bossa Muffin", un opus de 14 titres qui nous font voyager entre bossa nova, reggae, samba et raggamuffin pour un résultat très agréable à l'oreille. Saccadés ou très calme, on accroche à tous les titres.
La douceur de la voix de Maria Gadu est à la hauteur des compositions de Caetano Veloso et les arrangements de celui-ci sont parfaitement assortis aux morceaux qu'elle a composés. Deux voix et deux guitares qui symbolise la rencontre entre deux générations.
Le Rock français n'est pas mort ! un rock aussi brut que mature, une chanson française aussi énervée que réfléchie et des refrains efficaces sans être pop. Un premier album avec une énergie et une communication incroyable sur scène.
Meshell a adouci sa voix, qui tend désormais vers la caresse, une partie du disque renoue avec des intentions plus groovy mais toujours davantage dans l'hypnose que dans la frénésie.
Andy Vaz propose un nouvel album deep-house et house de toute beauté, le groove est à l'honneur, avec quelques pointes de jazz et de disco, on passe aussi de morceaux hypnotiques aux ambiances plus acidulées. De bonnes inspirations.
Wish You Were Here, neuvième album studio de Pink Floyd, a été enregistré à Abbey Road, et à sa sortie en septembre 1975, il s'est classé en tête des charts de chaque côté de l'Atlantique.
Auteur : Pink Floyd
Année : 1975
Genre : Rock psychédélique, rock progressif, rock symphonique
Malgré l'expérimentation, "Fallen Empires" conserve l'essence de ce qui fait de Snow Patrol un groupe si attirant, riffs distordus de guitares électriques, rythmique faite pour danser et refrains entêtants.
Le fils de Leonard Cohen assume son héritage et prouve, malgré la ressemblance troublante avec son papa, qu'il peut écrire des bijoux de chansons folk bien à lui.
Voici la bande-annonce du film documentaire ''El Gusto''. Dirigé par la jeune Safinez Bousbia, le film rassemble des musiciens juifs et arabes qui ne s'étaient plus vus depuis plus de 50 ans et qui vont se retrouver pour un instant de grâce, un concert de musique chaâbi.
A 70 ans, Cesaria Evora s'est éteinte dans une chambre d'hôpital de son île natale du Cap-Vert. Elle laisse tout un pays en deuil et le monde de la musique doit faire face à une grande perte.
Le grand public avait découvert en 1992 cette ancienne chanteuse des bars de Mindello, ville principale de l'île de Sao Vicente et capitale culturelle de l'archipel, grâce à la parution cette année-là de son troisième album, "Miss Perfumado", et de deux concerts triomphaux au Théâtre de la Ville de Paris.
Le succès, tardif pour une chanteuse alors déjà âgée de 50 ans, ne s'était depuis jamais démenti, se propageant à travers la planète.
Nous n'entendrons plus sa voix mélancolique chanter sur scène, mais sa musique, elle nous l'a donnée pour l'éternité.
Cabo verde
Auteur : Cesaria Evora
Année : 1997
Genre : Gambie, Guinées, Mali, Sénégal (mandingue, griots), Cap Vert
Cesaria Evora poursuit dans le monde une carrière exceptionnelle,fidèle ambassadrice de la ''Morna'', musique qui retranscrit la mélancolie capverdienne, elle est devenue une valeur sûre de la World Music avec des millions d'albums vendus et des tournées sur tous les continents. ''Cesaria Evora &...'' réuni ses plus beaux duos à travers le monde, plus de 15 pays représentés : France, Angola, Brésil, Cap-Vert, Cuba, Espagne, Grèce, Italie, Mali, Mexique, Pologne, Portugal, Sénégal, Serbie et USA.
Preuve une fois de plus avec Cesaria que la musique n'a pas de frontières.
Année : 2010
Genre : Gambie, Guinées, Mali, Sénégal (mandingue, griots), Cap Vert