Good Citizen Factory est de ces petits labels français dont on aime la démarche. Pourquoi ? Parce que ses artistes sont tenanciers d'une électro mâtinée tantôt de rap audacieux, tantôt de trip-hop qui ouate les grands espaces.
Good Citizen Factory est un label sur fond associatif dont le but est de rapprocher de jeunes talents musicaux pour leur permettre :
-D'élargir leur répertoire et leurs horizons musicaux par le croisement de divers styles et méthodes de travail, en permettant des rencontres.
-D'accéder à des outils de production et au savoir-faire du label avec un regard professionnel sur leur travail.
-D'être déclencheur pour l'élaboration de collectifs et de groupes.
-De figurer dans un répertoire repéré d'artistes, de s'inscrire institutionnellement dans le paysage musical national.
L'association est ouverte aux artistes souhaitant contribuer à cette philosophie, des musiciens traditionnels au DJ's, et plus largement au VG's, décorateurs ou graphiste. Elle s'adresse également aux structures partenaires en quête de ressources musicales.
Des différentes cultures et horizons musicaux naît la richesse de métissage artistique.
Weird stories
Cyesm nous revient pour sa 11ème sortie (10 albums et 1EP). "WEIRD STORIES" nous offre un nouveau regard sur le travail de l'artiste qui laisse un peu de coté le trip-hop pour s'engouffrer dans des chemins plus électronique et plus alternatifs.
Avec Blackmail, Cyesm signe un cd qui emprunte autant à l'électro qu'au trip-hop ou encore au rap. 50 minutes qui rapellent que la musique ne s'épanouit jamais aussi bien que dans l'immensité de l'un et de l'autre.
MAP c'est CYESM et MAD PROGRAMMER, un duo de choc qui a su s'entourer de non moins talentueux musiciens et chanteur(euses) afin d'enregistrer sur cd des rythmiques lourdes et des sonorités mélancoliques, révoltées...On retrouve la divine voix de Clelia Vega, le flow énergique et revendicateur de monsieur Saï.
''Bleu mécanique'' propose 14 pistes aux influences diverses (abstract hiphop, triphop, electro minimale...) intelligement dosées. Samples triturés, leads hypnotiques et boucles rythmiques obsédantes, destructuration soudaines: Synestesie/A2b fait et défait un univers qui enveloppe l'auditeur et mute sans préavis. L'album se nourrit d'influences sonores, cinématographique et picturale majeures constituant un univers à la fois simple, chaleureux et dérangeant.
''The crippling room'' est le fruit de la collaboration exclusive de Doz1jeE (Beats, arrangements) et James Eagalwulf (Rap, chant). Ce projet est l'aboutissement d'une suite de collaborations du jeune rappeur anglais avec le label, le résultat d'une véritable rencontre artistique. 15 pistes electro-hip hop élaborées en duo autour du thème de l'enfermement et d'une vision tronquée par le trou d'une serrure. Doz et James invitent également Monsieur Saï, Pandra, et Gemma B. à compléter cet album à la fois sombre et énergique.
[Drive in] static motion, duo composé de Thierry Mabon et de Cyesm, nous propose un voyage musical entre folk électrique et trip hop. L'univers sensible délivré par la guitare et la voix de Thierry Mabon se confronte aux déconstructions électroniques de Cyesm. Comme dans une voiture, la musique de [Drive in] Static Motion vous enveloppe et vous transporte. Parfois réconfortante, parfois mélancolique mais toujours sincère, la musique de ce duo implique de nombreuses évocations visuelles ; pas étonnant quand on sait que T.Mabon est par ailleurs chorégraphe et danseur, et que Cyesm compose pour l'image.
''Even bright stars must die'' se compose de 12 titres naviguant entre un trip-hop orchestral, un breakbeat aérien et de l'électro progressive. Ce parallèle établit entre étoiles et stars invite son auditeur a un voyage dans l'espace, et à son rapport à la vie, la célébrité, la contemplation et la mort. Il s'agit également pour Doz1jeE d'amener un projet à la croisée des deux précédents albums solo (M7rrors et Skindata) afin d'allier les ambiances fortes du premier et l'énergie rythmique du second dans un contexte plus narratif. Invités en soutien musical, on retrouve sur cet opus Billisout (clarinette) et Julie Khéodary (participation chant).
Lost at Least est le 1er album de Doz1jeE, activiste du breakbeat et remixeur depuis une quinzaine d'années. L'album est un condensé de trip hop, de house et de hip hop sur fond de sample triturés à souhait et de sonorités digitales. Lost at Least ravira les fans d'electro underground comme les acharnés du dancefloor.
''M7rrors'' est le 3ème album de Doz1jeE. A la croisée des genres, cet opus nous propose un voyage entre sonorités électroniques et traditionnelles, visitant de lointaines contrées, souvent oniriques. Parfois narratif, parfois contemplatif, l'artiste montre ici tout son talent de peintre musical. Les flûtes répondent aux synthétiseurs, qui savent se faire aussi doux que violents. L'humain et la machine sont en parfaite symbiose, comme la modernité et les traditions.
Le second contest organisé pour les cinq ans du label avait pour thème ''Music to f**k to''. Ouvert a tous les artistes sans distinction de genre musical, il comportait néanmoins des règles strictes sur le fond et la forme des compositions. Au total, ce sont 19 artistes qui sont retenus pour figurer sur cet album collectif aux couleurs musicales éclectiques:
G Bonson, Mitron, Heliopolis, The Nest, Synestésie, Doz1jeE, Mickael, Erebe Project, Doctor Noodle, Monsieur Saï, Rico, Substance M, Same, Lola Baï, Mr Ponx, Cyesm, Krom, Marc OFX, OS...
Cyesm revient avec un album aux sonorités sortant un peu ces 11 titres du répertoire ordinaire de l'artiste, tout en les marquant clairement de sa signature trip-hop. Un poil plus d'électronique, une bonne dose d'orchestration acoustique, et un paysage plus lumineux qui ne fait que mieux ressortir les zones d'ombre...
The Red Lord Eskortt est la bande-son d’un rêve, une histoire improbable. Caressante et violente, mélancolique et déconstruite... rock.
On navigue entre zones d'ombre et plages de lumière, l'électricité se mêle aux machines, des séquences naissent et s'évaporent. La guitare se promène sur une batterie insaisissable, jouant avec les samples, contrepoids d'une basse obsédante. Et les voix se font entendre - chantées ou parlées - survolant l'ensemble... On pense aux fantômes des années 70 - Pink Floyd en tête - aux constructions labyrinthiques de Tool... Mais l'electro n'est jamais loin. Comme si le rock avait enfin assimilé l'héritage du dub ''à la française'', un rock mutant revendiquant à part égale l'influence de Nirvana et celle d'Ez3kiel.
Psychomania est le second album pour Doctor Noodle. 12 pistes mêlant trip-hop, hip-hop et électro, 12 titres incisifs ou s'entremêlent rythmiques syncopées, basses rondes et lignes de chant émotionnelles avec Monsieur Saï et Sk4rol entre autres invités
Les plus grandes stars sont souvent celles qui attestent des destins les plus courts. Souvent nées par une ascension fulgurante, elles mènent leur carrière à 100 à l'heure pour retomber dans un oubli professionnel tragique au profit d'une vie personnelle étalée sur la place public.
Whitney Houston avait la voix, elle avait la grâce, le talent et la renommée. Plus de 170 millions d'albums vendus à travers le monde en 8 albums, un chiffre à en faire pâlir plus d'un. Un destin hors du commun.
Les marches de la gloire elle les a gravi une à une. Son succès elle le doit à son talent et à un film en particulier : The Bodyguard sortit en 1992 et qui explose le box office. Sa bande originale " I Will Always Love You" est sur toutes les ondes, devenant la chanson d'amour par excellence, et la deuxième bande originale la plus vendue de l'histoire du cinéma. Un succès qui restera à jamais associé à la chanteuse.
Une poignée de chansons auront suffit à propulser la diva au rang de star mondiale. Un statut mal assumé par l'artiste qui à force d'excès et de mauvaises rencontres n'aura de cesse de détruire son talent en jouant avec sa vie. Les maux de la célébrité ont en effet rattrapé l'artiste la détruisant jusqu'à ne plus pouvoir chanter.
La médiatisation fait une fois de plus état de ses travers, laissant le talent en second plan du mal être d'une chanteuse pourtant promise à un avenir radieux. Si l'inoubliable interprète ne pars pas au sommet de son art, il nous faudra se souvenir de ses plus beaux titres chantés par sa voix de velours couvrant pas moins de 3 octaves.
Les étoiles filantes sont ainsi, furtives, insaisissables au coeur meurtri
''I look to you'' est son 7ème album studio qui marque son retour après 6 ans d'absence. On y retrouve Alicia Keys, Akon, Stargate ou encore David Foster.
''My love is your love'' est le 4e album studio de Whitney Houston sorti le 17 novembre 1998, produit notamment par Wyclef Jean, Rodney Jerkins, Babyface...
A la croisée du trip hop et du hip hop, l'abstract hip hop est né dans le milieu des années 90 avec la popularisation des musiques électroniques.
Loin des stéréotypes du hip hop commercial, il va révolutionner la composition de la musique hip hop en multipliant les métissages. Ses ambassadeurs les plus emblématiques sont DJ Shadow, DJ krush ou encore le français DJ Cam.
Des extraits de voix (samples de vieux films...) ou des paroles plus abstraites se substituent aux rappeurs. Dans le cas d'absence de parole, on parle d'instrumental hip hop. La musique est souvent enrichie par l'apport d'influences jazz, rock, soul ou dub.
L'abstract hip-hop tire ses racines dans le hip hop alternatif et ne reprend pas à son compte les stéréotypes de son grand frère (gangsta, bling-bling...).
De part la culture de ses DJ producteurs ou de ses auditeurs, l'abstract hip hop est plus considéré comme une branche du trip-hop et de l'electro que du hip hop.
Inspiré depuis longtemps par le jazz et le hip-hop bien sûr, il a été l'un des fondateurs (malgré lui) du mouvement trip-hop dans les années 90. Depuis, il s'est élargi à un son plus pop, voir folk avec une forte influence de Radiohead. Il a inclus sur cet album des featurings de Inlove et de sa collaboratrice de toujours Nicolette, connue pour ses collaborations avec Massive Attack.
Le nouvel album du grand beatmaker de Los Angeles Cosmogramma, c'est le croisement au carrefour post-hip-hop de deux traditions de la musique urbaine, américaine et britannique, à l'image de Brainfeeder, le collectif d'artistes (musiciens, graphistes...) dont FlyLo est un pilier. L'album est aussi le fruit de multiples collaborations : avec le bassiste Stephen 'Thundercat' Brune, un des piliers de Sa-Ra Creative Partners et des Young Jazz Giants. Avec la harpe de Rebekah Raff, la voix de Laura Darlington, le saxo ténor du cousin de Steven, le roi du jazz Ravi Coltrane et un certain Thom Yorke... Des cordes hip hop, des claviers Nintendo, des voix planantes, le tout au centre d'une des scènes les plus vibrantes, Los Angeles : l'opéra cosmique du maître Steven Ellison !
Après l'avalanche de rééditions et autres raretés, et après la création de son propre label RJ's Electrical Connections, le musicien et producteur Hip Hop RJD2 passe aux choses encore plus sérieuses en révélant les détails de son quatrième album. L'engin qui s'intitule ''The Colossus'', fait la synthèse entre les différentes périodes créatrices de l'artiste, depuis des débuts d'ex-futur DJ Shadow jusqu'à ses ambitions avouées de devenir un 'véritable' compositeur. RJD2 a fait appel à des invités de marque sur cet opus : Kenna (Star Trak), Phonte Coleman (Little brother), Aaron Livingston (The Roots ''Guns Are Drawn''), The Catalyst, Illogic et NP.
Ce live At The Grand Olympic Auditorium constitue le testament d'un groupe qui aura, en l'espace de trois albums et huit ans de carrière, marqué d'une empreinte indélébile le milieu du metal des années 90.
Rage Against The Machine a inventé un nouveau style, le "rap-metal".
Le groupe, s'est démarqué par un style détonnant, mené par un guitariste hors pair, Tom Morello et surtout, par un chanteur engagé jusqu'au bout des ongles, Zach De La Rocha et son flow rappé aura réussi un tour de force, en mêlant brûlots rageurs et lignes de chants démentielles.
Un live posthume et best-of par la même occasion, proposant le meilleur d'un groupe qui était hors-normes, inventif et engagé.
A quelques jours de son 74e anniversaire et de la sortie de "The Dreamer", un enregistrement présenté de façon prémonitoire comme son dernier album studio, Etta James nous a quitté.
Pendant plus d'un demi-siècle, Etta James aura fourni la définition de la chanteuse de "rhythm & blues" par excellence. Avec une discographie qui s'étend sur plus de cinq décennies, elle a transcendé toutes les catégories, tous les styles.
Depuis les années 50, la grande Etta James est une force musicale majeure doublée d'un fabricant de best-sellers, et elle a reçu de nombreuses distinctions avec 6 Grammy Awards, dont le prestigieux Lifetime Achievement Award en reconnaissance de toute sa carrière, une récompense "Best Jazz Vocal Performance" ainsi que deux prix du "Hall Of Fame".
En 1993, Etta James est admise au Panthéon du rock, le "Rock and Roll Hall of Fame", et en 2011 elle est accueillie par les deux institutions "Rhythm and Blues Hall of Fame" et "Rockabilly Hall of Fame". Elle est également immortalisée à Hollywood avec son Etoile sur le "Hollywood Walk of Fame".
Pendant toute sa carrière Etta James a créé et étoffé un catalogue d'une diversité et profondeur remarquable, comprenant des enregistrements R&B, blues, soul, pop et jazz.
Son ultime album studio, "The Dreamer" est un monument musical, cette sortie est non seulement son premier disque depuis cinq ans, mais devait aussi être son ultime album réalisé dans un studio avant de prendre sa retraite. Dernier volume donc d'une incroyable carrière discographique qui aura durée plus de cinquante ans.
La violoniste et chanteuse indienne Gingger Shankar nous invite pour le premier long-métrage de la cinéaste américano-iranienne Maryam Keshavarz. Elle signe ici une bande originale efficace, entre musique traditionnelle et musique moderne.
Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin (du groupe Air) ont composé une musique originale pour la version restaurée en couleur du chef d'oeuvre de Georges Méliès lui donnant des allures pop. Cette BO devient un album de duo.
In the land of blood and honey = Au pays du sang et du miel : BO du film d'Angelina Jolie
Gabriel Yared écrit une musique pour la première réalisation pour le cinéma de l'actrice Angelina Jolie. On y entend aussi et surtout de la musique bosniaque puique le film se déroule en Bosnie.
El gusto caractérise la musique populaire inventée au milieu des années 20 au coeur de la Casbah d'Alger par le grand musicien de l'époque, El Anka. Ce documentaire musical est une sorte de Buena Vista Social Club algérien et raconte avec émotion comment la musique a réuni ceux que l'histoire a séparés il y a 50 ans.
Après ses études de musique, Daniel Licht s'est spécialisé dans le jazz et la world music. A New York, il est devenu l'une des figues emblématiques de la scène artistiques du lower east side. Dès le début des années 90, il s'est tourné vers la musique de film en composant notamment la bande originale de ''Children of the night''. Par la suite, il collaborera avec Clive Barker.
Ce 4ème volume de la musique de la série ''Glee'' est le 1er album de la seconde saison, avec la participation de Gwyneth Paltrow et la présence de 3 chansons extraites de l'épisode consacré à Britney Spears.
En 2011 la BBC a produit le documentaire ''Human Planet'' qui visait à démontrer la relation entre l'humanité et la nature dans 80 endroits différents en couvrant les points les plus extrêmes de la planète Terre. Nitin Sawhney, connu pour avoir collaboré avec Paul McCartney, Sting, A.R. Rahman, Brian Eno, Jeff Beck, Sinead O'Connor, Jeff Beck, a produit les bandes sons de ces 8 épisodes.
Music of John Williams (The) : the definitive collection
Silva Screen présente un coffret de 6CD - une collection de 87 morceaux - en hommage à la grande carrière de John Williams qui fête son 80ème anniversaire en mars 2012.
Après plusieurs collaborations avec le cinéaste expérimental Guy Maddin, Jason Staczek nous propose une musique sombre collant à l'univers mélodramatique du film. Jason Staczek explique qu'il souhaitait une musique qui suive l'ambiance et le décor du film, scène par scène. Il a ainsi composé cette BO comme un tout et non pas en l'abordant en piste par piste avec des thèmes illustrant une séquence précise. Le résultat nous donne une BO haletante, où la musique d'ambiance se mêle à des thèmes plus orchestraux avec une recherche mélodique fouillée.
Pigalle, la nuit : BO de la série TV de Hervé Hadmar
Eric Demarsan a composé en 2009 la bande originale de cette série évènement diffusée sur Canal Plus. La musique se veut tour à tour romanesque, mystérieuse et nostalgique. Pour lui donner ''la couleur de la nuit'', Archie Shepp, musicien et acteur dans la série, accompagne les périples de Thomas au son de son saxophone qui trouve l'écho de sa quête solitaire. L'album inclut la chanson ''Seventeen'' du groupe de musique électronique anglais Ladytron, présente dans plusieurs scènes clés de la série.
Entre énergie soul, feeling pop rock et BO fictive Sandra Nkaké signe ici un album de chansons imaginées et réalisées à la maison. Elle y conte des destins croisés, individuels ou collectifs, tous en proie à des choix existentiels.
Pour dessiner cette fresque enregistrée avec des instruments vintages Sandra Nkaké est accompagnée de Julien Tekeyan (batterie), Christophe Minck (basse) et Matthieu Ouaki (guitare) qui forment une rythmique pop rock soudée, mâte et puissante que le pupitre aérien formé par Jérôme Drû (flûte) et Antoine Berjeaut (trompette, bugle) transporte dans une bande originale où l'on croiserait Nancy Sinatra et Tom Waits. Le mix de Jean Baptiste Brunhes (Arthur H, Catherine Ringer, Emily Loizeau, Bertrand Belin...) spatialise cet univers où la voix brute et voilée de Sandra Nkaké prend toute son ampleur.
C'est un duo de souffleurs, Yves Gerbelot aux saxophones Michel Mandel aux clarinettes. Se saisir de l'écriture comme prétexte à improviser un développement, une suite imaginaire instantanée. C'est une musique qui peut être tout à la fois simple et complexe mais toujours de coeur.
Là où, il faudrait se taire pour ne pas faire peur, la princesse veut qu'on l'entende, et en français dans le texte. A l'heure où le hype écorche les sonorités anglo-saxonnes, elle choisit la voie de la résistence, 4 franciliens issus de la banlieue parisienne, là où le hip hop possède plus de licenciés que le rock.
Ces douzes ballades d'amour intemporelles sont servies par un duo de voix subtiles et douces où l'on célèbre le désir, le chagrin, la beauté et la sensualité. Le flashback dans les années 60 fonctionne à merveille, la production fortement influencée par la musique de Michel Legrand n'y est pas étrangère.
''El Camino'' est le 7ème album studio des Black Keys. Enregistré lors de l'été 2011, dans le studio de Dan Auerbach, à Nashville, ce nouvel opus est le fruit d'une nouvelle collaboration du groupe avec le producteur Danger Mouse (après ''Attack & release'', 2008). Des riffs qui décoiffent, des mélodies qui collent à la peau et toujours la même puissance qui donnent envie d'hurler des hymnes.
Pour son premier album live, Aaron a fait le choix de l'intimité. Le public retient son souffle, les aplaudissements se font discrets et l'ambiance semble à l'écoute religieuse tout au long de ce live. Emporté par le souffle de cette déchirante déclaration d'amour, on aimerait que ce moment dure plus longtemps.
Juste un piano et une voix pour une incursion singulière dans un champ musical aux frontières incertaines, où chanson et jazz se mêlent dans des poèmes chantés en espagnole, en galicien et en français. Vieux complices habitués au mélange des genres, nous livrent un disque chargé en émotion de compositions intimistes et introspectives.
Un album fleuve qui déverse le flot des paroles de ses histoires issues du quotidien. Beaux Moqueur est fait de multiples petits scénarios, véritables courts métrages musicaux. On est pris par l'énergie de Lucas Rocher, surpris par la diversité de ses textes et de leurs sujets. Et le mélange fonctionne remarquablement, sans concessions aux facilités en vogue mais avec une humanité affleurant à chaque mot.
Geneviève Laloy, artiste belge jeune public, est en développement chez Victorie Music qui diffuse également ses spectacles. ''Bleue'' est son troisième album truffé de rêves, d'évasion et d'aventures.
Quatorze histoires sont racontées avec une voix claire et ensoleillée sur des musiques jazz jouées par des musiciens très talentueux. Cela donne un album tantôt doux, tantôt joyeux magnifiquement produit et salué par la critique. Geneviève Laloy a été Grand prix Mino-Adami 2010.
En très peu de temps, Esperanza Palding est apparue comme une lumière parmi les plus grandes du monde musical. Ce constat s'est confirmé le 11/02/2011 lorsqu'elle devient la première musicienne jazz à recevoir un Grammy Award comme ''Best New Artist''.
Contrebassiste atypique de la jazzosphère, Esperanza Spalding publie ici (chez Universal / Concord) son disque le plus éclectique à ce jour. Avec ''Radio music society'', la belle de Portland traverse tous les états de la Great Black Music, jazz et soul en tête. Un superbe périple qu'elle a entrepris avec des partenaires de longue date et quelques pointures légendaires : Joe Lovano, Terri Lyne Carrington, Jack DeJohnette, Billy Hart, Lionel Loueke, Algebra Blessett, Lalah Hathaway, Gretchen Parlato, Leni Stern, Becca Stevens ou bien encore l'ex-cerveau d'A Tribe Called Quest, Q-Tip, participent à cet album raffiné, sensuel et groovy à souhait.
''Secret of the wind'' est le 2ème album en duo de la chanteuse Elisabeth Kontomanou, accompagnée cette fois de la pianiste américaine Geri Allen. Toutes deux ont la cinquantaine, partagent la mêem foi, la même vision de la tradition, le même sens de la modernité. Les 2 artistes proposent ainsi un album de ''musique sacrée'', où gospel, blues et compositions s'entremêlent.
''Bird'n'roll'', c'est officiellement ''un disque de Rock'n'roll pour oiseaux''. Il a été produit par Mathias et Mike, et mixé par Alf (Phoenix, Air...)
''Cloudman, qui donne son nom au 1er extrait de l'album, est le personnage principal du troisième roman de Mathias Malzieu ''Métamorphose en bord de ciel''.
Après trois albums (''Musiques de chambre'' en 2006, ''Le goût du sans'' en 2009 et ''A la fin de l'envoi'' en 2010), deux projets jeune public (''Syrano contre le Grand Zappeur'' en 2010 et ''Monsieur et Madame Neige' 'en 2011), et près de 650 concerts en France et à l'international, Syrano revient avec un projet à la croisée des chemins. L'artiste a pris la route et a visité le monde pendant deux années pour rencontrer des musiciens traditionnels, des structures humanitaires ou de simples anonymes. Ces voyages au Brésil, en Italie, aux U.S.A, en Chine, à Madagascar, en Allemagne, Tunisie ou en Arménie ont nourri sa création, déjà basée sur le métissage. Il nous chante son périple dans un nouveau disque où les enregistrements qu il a réalisé se mêlent harmonieusement sur chaque titre. Un quatrième album qui se fait plus acoustique, plus fouillé et totalement cohérent dans sa diversité. Parfois aux accents folk (''C'est toi'', ''Les cités d'émeraude'') ou plus urbain (''Qui ?'', ''Un peu de moi''), Syrano fait la part belle à la chanson à texte (''Le prix des choses'', ''Chambre 802''), renouant ainsi avec ce qui caractérise son univers : la singularité et l'ouverture. Les invités sont donc nombreux sans être tous célèbres. Ainsi les rappeurs tunisiens, Mr. Mustapha et Wistar, Simon Mimoun (Debout sur le zinc) ou le virtuose de erhu (violon chinois), Guo Gan, sont entourés de musiciens, illustres anonymes, qui enrichissent d'autant les morceaux. Le propos est aussi soutenu par la sortie d'un carnet de route où l'artiste nous livre sa vision du monde. Un récit authentique et décomplexé dont les chansons deviennent une parfaite bande originale.
Après 25 ans de carrière, Sinead O'Connor revient avec son 9ème album studio, produit par son collaborateur de longue date, John Reynolds (Damien Rice). Ce nouvel opus fait la part belle aux mélodies pop et opère un véritable retour aux sources musicales de la chanteuse.
''MDNA'' est le 12ème album de la chanteuse. Le premier extrait ''Give me all your luvin'"" a été dévoilé au monde lors de la prestation pharaonique de Madonna au Super Bowl suivie par 1 milliards de personnes. Le titre squatte depuis la tête des classements d'airplay.
Paul Weller, véritable légende Outre-Manche, leader dans les années 70's et 80's des cultes The Jam et The Style Council, surnommé le ''Modfather'' pour avoir inspiré des générations entières d'amateurs de rock, de pop (et de scootering) propose son 11ème album solo. ''Sonik kicks'' signe ainsi son retour gagnant et réussit même à réunir des membres des groupes frères ennemis de la britpop des 90s : Noel Gallagher (Oasis) et Graham Coxon (Blur).