Flash musique juillet 2020

Le rappeur niçois Fartas, pur talent de la French Riviera, produit une musique urbaine métissée de par ses origines antillaises et marocaines. A travers ses influences trap et pop il propose un hip hop complet avec une culture de l'image très fun, un son moderne, riche en sonorités et en diversité de samples. Découvert en 2016 grâce à sa mixtape Milli et Milli 2.0 avec lesquels il parvient à intégrer le Viral 50 sur Spotify ainsi que le Top 100 France sur Tidal, il sort aujourd'hui le premier volet du diptyque Alpha. En jonglant entre thèmes ludiques et textes plus durs, il évoque des sujets générationnels, mêlant ses rêves à sa réalité. Musicalement, Fartas continue de repousser ses limites mais garde cette énergie qui lui est propre. Il propose un flow varié, des rythmes atypiques, des ambiances pop, club et trap réunies autour de punchlines fraîches et incisives.

Le quatrième album du néo-zélandais Jonathan Bree (actif depuis 1997, d'abord avec The Brunettes, puis en solo depuis 2013) voit la pop orchestrale de l'artiste prendre quelques tournures inattendues à la fois dans le territoire expérimental et kitsch peuplé par certains de ses héros français des années 1960. Le résultat final est un album formidable qui conserve l'ADN musical de Bree tout en étant très varié. Bree trouve ici un grand équilibre entre l'obscurité et la bêtise, sans paraître sournois. Les voix de Bree sont exposées dans une gamme complète de styles, son croon baryton saute des octaves partout entre les 12 pistes et il est même présent en falsetto. Arrangements pop grandioses et dansants, pop orchestrales amusantes pleines de double sens, son talent pour l'écriture pour la voix principale féminine n'a pas été aussi manifestement exposé depuis son travail avec The Brunettes, mais Britta Phillips (Luna) assure ce rôle, avec une inspiration évidente des Shangris-La's.

Jarv is... un groupe composé de Jarvis Cocker (voix, guitares, percussions), Serafina Steer (harpe, claviers, voix), Emma Smith (violon, guitare, voix), Andrew McKinney (basse, voix), Jason Buckle (synthés, traitement de son) et Adam Betts (batterie, percussions, voix). Jarv is... est basé sur l'expérience live, et sur la relation avec le public. Tous les titres ont évolué au fil des concerts enregistrés, une manière de suivre les transformations successives des morceaux. Il s'agit également des premiers nouveaux titres de Jarvis Cocker depuis "Further complications" en 2009.

C'est le grand retour des Dixie Chicks avec leur nouvel album "Gaslighter". Les Dixie Chicks sont Martie Maguire, Natalie Maines et Emily Strayer. Elles sont passées du statut de groupe à celui de phénomène culturel. Depuis la sortie de leur premier album, "Wide open spaces", en 1998, la musique des Dixie Chicks a suscité des émotions chez les fans du monde entier, faisant d'elles l'un des groupes les plus importants et les plus influents de notre époque.

Depuis 1995, Alanis Morissette est l'une des chanteuses-compositrices-musiciennes les plus influentes de la musique contemporaine. Sa musique et ses performances profondément expressives lui ont valu sept Grammy Awards."Such Pretty Forks On The Road "son 9ème album studio sera disponible le 1er mai 2020 ! Le premier extrait "Reasons I Drink" a déjà recueilli les éloges de la presse internationale (The Independent, New York Times, NME, Paper Mag et Vanity Fair), et Alanis a déjà présenté son single sur la scène de l'incontournable " The Tonight Show " présenté par Jimmy Fallon" !

Paul Weller sort son 15ème album studio "On sunset". Il comprend dix titres éclectiques entre soul, électronique, orchestral, pop magistrales et ballades palpitantes, un album rempli de touches d'expérimentation. Ben Gordelier apparaît sur toutes les pistes et Andy Crofts sur la plupart tandis que Steve Cradock apparaît avec sa guitare sur 4 titres. Un rassemblement surprenant d'invités apparaît sur 'On sunset', y compris Jim Lea de Slade contribuant au violon, "More" présente un couplet chanté par l'artiste française Julie Gros, du groupe Le Superhomard ainsi que le retour du guitariste Josh McClorey de Strype. Le trio folk anglais The Staves fournit des choeurs pour 3 pistes. Une fois de plus, Hannah Peel répand sa magie sur l'album avec des arrangements de cordes et The Paraorchestra sur 4 titres.

Mulatu Astatke, véritable légende et pionnier de l'éthio-jazz retrouve le collectif de Melbourne Black Jesus Experience sur l'album "To know without knowing" après leur première collaboration sur l'album "Cradle of humanity" en 2016. Enregistré entre Melbourne en Australie et Addis Abeba en Ethiopie, l'album est une merveille de groove transcendantal et de funk hypnotique. Une combinaison unique de jazz sophistiqué reflétant la diversité culturelle de cette collaboration intercontinentale entre Afrique et Océanie. "To know without knowing" est une formidable célébration de la vie. Les musiciens y célèbrent aussi le peuple des premières nations d'Australie sous influences éthio-jazz, reggae et musiques latines..

Les membres initiaux du quatuor Joshua Redman : Redman (saxophone), Brad Mehldau (piano), Christian McBride (basse) et Brian Blade (batterie) se réunissent avec "Roundagain", le premier enregistrement du groupe depuis "Moodswing" en 1994. L'album comprend sept titres nouvellement composés : trois de Redman, deux de Mehldau et une de McBride et Blade.

Martini connut la gloire à la Cour de France et obtint les faveurs des souverains. Nommé surintendant de la Musique du Roi en 1788, il fuit la France sous la terreur et revint triompher à Paris avec son opéra Sapho. Il fut rétablit à son poste de surintendant par Louis XVIII en 1815. La même année se tient la première représentation de son Requiem à l'occasion de la translation des dépouilles de Louis XVI et Marie-Antoinette dans la Basilique Royale. L'oeuvre spectaculaire pour solistes, orchestre et choeur trouve les accents de la musique de l'Empire pour célébrer la monarchie. Hervé Niquet, donne à cette oeuvre si symbolique de l'histoire de France et de Versailles une résurrection remettant Martini sous la lumière des derniers fastes monarchiques.

Hania Rani est une pianiste, compositrice et musicienne qui, née à Gdansk en Pologne. Elle partage sa vie entre Varsovie, où elle habite, et Berlin, où elle étudie et travaille. "Home", son nouvel album, propose un voyage métaphorique : l'histoire de lieux que l’on s’approprie tantôt par hasard, tantôt par choix. C'est l'histoire de quitter un lieu familier et le voyage qui le suit. Sur "Home", Rani joue un rôle plus important en tant que producteur, ajoutant des cordes, des basses et de la batterie si nécessaire, explorant les sons des synthés et de l'électronica, mais également créant des chansons en couches texturées à partir d'échantillons acoustiques, principalement à partir d'enregistrements de piano. La jeune polonaise Hania Rani possède un talent hors du commun et se place déjà comme une future très grande artiste. En témoigne son dernier clip au pied des montagnes islandaises. Une immensité perdue au milieu de laquelle résonne "F Major", un joyau néo-classique.

"The freelancer's blue" est le deuxième album studio du crooner country originaire de Brooklyn, Dougie Poole. Poole rafraîchit le storytelling habituel de la country music pour la tourner vers un public plus jeune, urbain, romantique et précaire. Dans la lignée de Merle Haggard, Willie Nelson ou encore Kris Kristofferson, Dougie conçoit ses propres hymnes pour une nouvelle génération de fans de country. Avec son premier album "Wideass highway", Dougie Poole s'est imposé comme un avant-gardiste dans une génération musicale post-genre aussi bien influencée par Ariel Pink et Animal Collective que par Dolly Parton ou Dwight Yoakam. Sur ce nouvel album, Dougie franchit un cap en passant du duo boite à rythme-synthétiseurs de chambre à un groupe complet, enrichi d'harmonies honky-tonk, de pedal steel et d'arrangements complexes. Produit par Jonathan Schenke (PC Worship, Gong Gong Gong, Public Practice), "The freelancer's blues" réussit l'impossible en restant à la fois fidèle à l'héritage rock DIY de Dougie, tiré des scènes de New York et Providence, tout en le certifiant d'une solide caution country.

Après un premier album très remarqué en 2018 "Future me hates me", les néo-zélandais de The Beths sont de retour sur Carpark Records avec "Jump rope gazers" qui sortira le 10 juillet prochain. Alors que la carrière internationale du groupe originaire de Auckland a littéralement explosé à la suite de leur premier album, les 4 membres de The Beths ont découvert une nouvelle vie rythmée par les tournées lointaines. Ce changement de dimension a beaucoup inspiré le quatuor dans l'écriture de "Jump rope gazers". Le résultat est un charmant mélange de pop-punk et d'indie rock abordant différents thèmes de la vie avec une certaine légèreté propre à la mentalité Kiwi de leur pays.

Aussi bien inspirée par sa découverte du courant brésilien Tropicalia des années 70 de Milton Nascimento, que par l'empowerment de groupes tels que Destiny's Child, Lianne La Havas nous revient avec un nouvel album aussi délicat que puissant. La chanteuse, songwriteuse et musicienne neo-soul londonienne a déjà à son actif un EP "Lost and found", ainsi que deux albums à l'accueil dithyrambique ("Is your love big enough" et "Blood" en 2015) qui lui ont valu de prestigieuses nominations Grammys, Brits, Mercury music prize, Ivor Novello awards... Remarquée par ses incroyables prestations scéniques, parfois intimistes, ou plus récemment en ouverture de Coldplay, Lianne La Havas nous invite aujourd'hui au plus proche de son univers avec ce nouvel opus éponyme.

L’esthétique sonore de ce nouvel album est différente de ses précédentes propositions. Mis à part les percussions, Tiganá utilise d’avantage d’instruments électroniques. Il introduit les sons du piano et de l’accordéon joués par Aline Falcão, les guitares aux cordes d’acier de Leonardo Mendes et Jorge Solovera, et enfin la basse de Ldson Galter, complice de scène depuis plus de 10 ans.

"First rose of spring" signe le retour de Willie Nelson avec un nouvel album studio, lui a qui remporté le Grammy 2020 de la meilleure performance solo avec son précèdent album "Ride me back home". Cette fois-ci encore, Wilie a collaboré avec son ami de longue date Buddy Cannon. A côté de nouvelles compositions de Willie lui-même, on retrouve des titres de Toby Keith, Billy Joe Shaver et Pete Grave, ainsi qu'une composition du hit-maker country Chris Stapleton. L'album se termine même par une sublime reprise du classique de Charles Aznavour "Hier encore" sous le titre "Yesterday when I was young".

Nous sommes en 2020, et tout le monde est épuisé. Tout s'écroule, et il y a en plus le stress quotidien de simplement vivre dans ce monde moderne. Les écrans sont partout, nous sommes tous attachés à nos téléphones et aux médias sociaux ; essayer de suivre le rythme apparaît simplement impossible. Comme chacun de nous, Evan Shornstein alias Photay est en prise avec ces problèmes. Originaire de Woodstock, Photay a grandi entouré par la nature et une paix relative, alors aujourd'hui sa vie à à New York peut lui sembler étouffante. Avec son nouvel album, il confronte ce problème de plein fouet. Intitulé "Waking hours", ce deuxième album n’offre pas une solution clé en main mais il invite à regarder autour de soi et à se poser quelques questions. Plus précisément, "Waking hours" est une méditation sur le temps et notre besoin obsessionnel de remplir chaque instant par une activité. L’album nous invite à trouver du réconfort en étant juste soi-même. La recherche du calme est au coeur de "Waking hours". Là où son prédecesseur, "Onism", était un disque rêveur et empli de merveilles, le nouveau LP de Photay flirte souvent avec la pop et met fréquemment en avant sa propre voix. La musique est encore largement électronique mais s’engouffre dans des chemins que même Photay ne pensait pas emprunter.

Elu Artiste de l'année en 2004 en Jamaïque, Richie Spice est le leader du mouvement "Nu- roots". Pour les fans de Tarrus Riley, Alborosie et Morgan Heritage et du modern roots en général.

"Hate for sale", produit par le vénéré Stephen Street (The Smiths, Blur), est le dernier album studio de The Pretenders. Entièrement composées par Chrissie Hynde et son guitariste James Walbourn, l'album marque la toute première collaboration de ces derniers à l'écriture. D'après Chrissie Hynde : "Je voulais écrire avec James Walbourn depuis le premier jour. Mais nos plannings ne coïncidaient pas. James est connu pour avoir travaillé avec Jerry Lee Lewis, Dave Gahan, et the Rails pour en nommer que quelques-uns. Tout le monde veut travailler avec lui, et je suis chanceuse d'avoir pu le faire."

Après l'aventure Yussef Kamaalet plusieurs maxis remarqués sous le nom d'Henry Wu,Kamaal Williams, signe un second album à la hauteur des attentes, toujours aux confins du jazz-funk, du hip-hop et de la musique électronique. Le Londonien est devenu, ces dernières années, l'une des figures les plus visibles de la nouvelle scène jazz anglaise, que ce soit avec Yussef Kamaal, dont l'album acclamé Black Focus a permis de redéfinir les contours entre jazz expérimental et musique électronique, ou sous le nom d'Henry Wu avec une série de maxis house-broken beat sortis sur les labels en vue MCDE, Eglo ou Rhythm Section International. Aux Etats-Unis, des artistes comme Kamasi Washington ou Thundercat ont ouvert de nouvelles brèches entre jazz et hip-hop, attirant de tout nouveaux publics vers des musiques instrumentales décloisonnées. Kamaal Williams creuse un sillon similaire de l'autre côté de l'Atlantique, aux côtés de talents londoniens tels que Shabaka Hutchings, Ezra Collective ou Ruby Rushton.

"A steady drip, drip, drip" est le 24ème album studio des Sparks. Dans n'importe quel univers digne de ce nom, Ron et Russell Mael devraient, au même titre que Bowie ou les Beatles être étudiés en cours. Des bâtiments et des parcs devraient porter leur nom et on devrait leur ériger des statues, telle est l'influence des Sparks aux yeux de leurs fidèles. Ils reviennent donc avec ce nouvel album raffiné et flamboyant.

"Song for our daughter" est le nouvel album de la prodige folk britannique, Laura Marling. Bien qu'elle n'ait eu que 30 ans en février, Laura a déjà reçu un Brit Awards et plusieurs nominations aux Mercury Awards, sans parler d'une performance sur la Pyramid Stage à Glastonbury (2011), un Royal Albert Hall sold out (2012) et deux soirées à guichets fermés au Roundhouse de Londres pour son dernier album "Semper Femina" (2017). Après plusieurs explorations stylistiques (rock, expérimental, ambient), elle revient à une folk aux accents pop, plus direct mais aux arrangements subtils, à mi-chemin entre Joni Mitchell et PJ Harvey. A propos de l'album, Laura nous dit "Cet album est un murmure étrange; un peu déformé, un peu hors séquence, telle est la vie." Un bijou folk comme on en avait pas vu depuis longtemps.

C'est en Israël que Jo Kaiat "Le pianiste globe-trotter" est allé enregistrer son nouvel album. Ce projet est réalisé avec un invité de choix, et ami de longue date le contrebassiste Avishai Cohen et trois musiciens israéliens de haut niveau : Noam David à la batterie, habituel compagnon de route d'Avishai Cohen, Gilad Abro nouvelle étoile montante du jazz israélien à la contrebasse et Ilan Katchka le spécialiste des musiques ethniques aux percussions. Pour cet album, Jo Kaiat intègre à sa musique les influences venues du Moyen-orient ou d'Afrique de l'ouest. Il nous plonge dans les richesses des musiques hébraïques, méditerranéennes et latino. On peut également déceler des influences arabo-andalouses, et bien sur le jazz en fil conducteur. Somme des expériences vécues par Jo Kaiat, cet album marque non pas un aboutissement mais bien au contraire un nouveau départ.

Après plus de 10 ans de carrière, Ellie Goulding a enchaîné les tubes tels que "Love me like you do", la bande originale du film "50 nuances de Grey" ou encore "Close to me" feat. Diplo et Swae Lee. Son dernier single en date, "Worry about me" feat. Blackbear compte déjà plus de 16 millions de vues sur Youtube.

Avec l'aide de son producteur, co-auteur et compositeur Christophe Casanave (Marc Lavoine, Hélène Ségara), Najoua dévoile un univers unique dans la chanson française avec des touches électro-pop envoûtantes, des gimmicks entêtants et des paroles touchantes. Le CD regroupe quatre versions de "Curiosa" (radio edit, MS Project remix, a capella et instrumental) alors que le DVD nous offre le clip dans sa version TV et sa version non censurée, les coulisses et une galerie photos. 1CD+1DVD.

Il combine les meilleurs éléments des albums précédents, tous encensés par la critique. C'est le disque de la maturité qui impose Wainwright comme l'un des meilleurs chanteurs et auteur-compositeur de tous les temps. Les styles musicaux et les goûts peuvent changer, mais quel que soit le genre, le coeur de chaque chanson trahit le talent du compositeur lui-même, et il est incontestable que Rufus fait partie des plus grands. Avec "Unfollow the rules", il abandonne la sphère musicale pleine d'angoisse, de démons, de drogue et de débauche de sa jeunesse, la splendeur baroque, et laisse la place à la voix adulte considérant la vie d'un père, d'un mari et d'un citoyen du monde impliqué. "Unfollow the rules" n'est pas aride, cela reste un album à la Wainwright fourmillant d'idées musicales, mais dont l'exubérance et la richesse sont canalisées et essentielles sans tout submerger. Cet album est déterminant, débordant d'inspiration, riche et émouvant.

Le musicien japonais Hideki Matsutake a eu une énorme influence sur la musique électronique. Commençant sa carrière comme assistant du maître de la musique l'électronique japonais Isao Tomita au début des années 70, il travaille ensuite avec Ryuichi Sakamoto puis le Yellow Magic Orchestra en tant que programmeur et quatrième membre officieux du groupe. En 1981, il lance le projet Logic System et enregistre "Venus" cette année-là à Los Angeles avec Don Grusin, Nathan East, Roger Powell et Michael Boddicker, mélangeant avec brio synth-funk, ambient et boogie avec une touche de fusion jazz prédatant la vaporwave de 30 ans. Pour cet album plus organique et funky qui a pour thème la déesse grecque Vénus, la principale innovation tient au fait que Matsutake passe du Moog III au E-mu Modular System ainsi qu'à d'autres synthétiseurs comme le Prophet 5, les Roland MC-8 et TR 808 et le Yamaha GS-1, précurseur du DX7. Du synth ambient de "I love you" au boogie city pop de "Be yourself" et le Daft Punk-ien "Take a chance", "Venus" est un album fascinant qui annonce de nouvelles directions pour la musique électro en restant étrangement accessible et hypnotique. Un autre élément clé de "Venus" sont les illustrations de l'illustrateur culte japonais Pater Sato dont le style aérographe est devenu très influent au fil des décennies. We want sounds est ravi de rééditer cet album visionnaire pour la première fois en 40 ans en dehors du Japon, remasterisé à partir des bandes originales.

Pone est le fondateur de la Fonky Family et producteur émérite de nombreux titres de 113, Le Rat Luciano, Diam's, Rohff, Don Choa, entre autres. Atteint de la maladie de Charcot depuis 2015, il a réussi la prouesse technique de produire l'album "Kate & Me" en 2019, uniquement à l'aide de ses yeux, une première mondiale relayée par des médias du monde entier. De plus en plus à l'aise techniquement, Pone fait appel début 2020 à son ami de toujours Karlito, membre de la Mafia K'1 Fry. Ensemble ils ont vécu l'âge d'or du rap français et ont tourné dans la France entière avec la Fonky Family. Ce disque plonge l'auditeur dans le vécu saisissant de Karlito accompagné par les instrumentaux uniques de Pone. En ressort sept titres conscients, redoutablement bien écrits, retraçant pas moins vingt ans de vie et de poésie de rue. Sur le premier single "SOS" l'ancien de la Mafia K'1 Fry se laisse aller à quelques élans introspectifs chantonnés, histoire de nous rappeler son quotidien et ses galères, sur une prod aérienne de Pone.

Ayant pris ses marques en tant que songwriter et guitariste avec le groupe californien Allah-Las, Pedrum Siadatian a également suivi son propre chemin en solo sous le nom de Paint. Faisant suite à un premier album éponyme sorti en 2018, Pedrum revient avec l'ambitieux "Spiritual Vegas", un opus singulier, qui trouve sa cohésion par la diversité. Le premier single "Ta Fardah" ("Jusqu'à demain"), chanté en farsi, est un clin d'oeil aux origines iraniennes de Pedrum et le rêve d'un digger canalisant le mélodrame funk perse des années 70 qui sonne comme un tube que l'on aurait pu entendre en boîte de nuit à Téhéran avant la révolution. Pedrum est une nouvelle fois rejoint en studio par le producteur et ingénieur du son Frank Maston, et les musiciens Jackson Macintosh (Tops, Sheer Agony) à la basse et guitare, Nick Murray (White Fence, Oh Sees) à la batterie, et ses brothers-in-Las Spencer Dunham et Matt Correia, respectivement à la basse et aux percussions. La présence en studio de ces talents a donné à Pedrum la liberté de se diversifier tant musicalement que stylistiquement, et donne à "Spiritual Vegas" une nouvelle énergie, tout en préservant la chaleur de son premier album avec le sourire en coin d'un Ray Davies et l'esprit d'un Kevin Ayers. La production se démarque clairement, avec une clarté et une variété des tons accrues, s'inspirant de l'art rock des années 80-90 comme The Meat Puppets et The Magnetic Fields. Des échos de William Burroughs et Gregory Corso peuvent aussi s'entendre entre les lignes, alors qu'Allen Ginsberg lui-même fait une apparition.

Premier album solo de Mike Polizze et première sortie sur "Paradise of bachelors". Entièrement réalisé par Polizze avec son ami de longue date Kurt Vile (principalement en acoustique) et enregistrée par l'ingénieur de "War on drugs" Jeff Zeigler, cet album révèle de véritables morceaux folk-pop.

Vinyl Williams, petit-fils de John Williams revient avec son 5ème album intitulé "Azure". Celui-ci marque un tournant dans la carrière de l'auteur-compositeur, il essaie d'y trouver un point d'équilibre entre sa sunshine pop éthérée et de nouvelles influences brésiliennes évoquant aussi bien le rock psychédélique contemporain que la MPB funky d'un Arthur Verocai.

Un disque phénoménal qui concasse les genres, coupe les barrières, tord les idées préconçues. Ou quand une longue attente est récompensée par un possible jalon dans l'histoire de la pop. "Intense", "coup de poing", "rugissant", voici quelques-uns de qualificatifs employés par la presse musicale pour parler de "Fetch the bolt cutters", le nouvel album de Fiona Apple.

L'ascension de Dream Wife a été fulgurante dès les débuts du groupe. Leur premier album éponyme - une collection de 11 titres garage-punk et pop rock, sorti en janvier 2018 a été largement salué par la critique (cinq étoiles et une reprise dans le NME, BBC Radio 1, The Guardian, The Fader, Dazed, Nylon et bien d'autres). Dream Wife a ouvert pour des groupes tels que Garbage, The Kills et Sleigh Bells. Le girl band Islando-Anglais est de retour avec son deuxième album, So When You Gonna... Comme le suggère le titre, il s'agit d'un disque débordant d'adrénaline et d'excitation ludique ("c'est une invitation, un défi, un appel à l'action", dit Rakel la chanteuse). De la guitare déchiquetée de "So When You Gonna..." à la luminosité de l'ouverture de l'album "Sports!" et les paroles engagées de "Validation" en font des titres modernes et pétillants. Dream Wife s'est toujours exprimé ouvertement sur le fait de soutenir d'autres femmes et des personnes non binaires dans les industries créatives, un engagement que l'on retrouve au coeur cet album !

Composé d'Alexandre Poussard, Alexis Rimbault, Noé Russeil, et Lucien Saurin, le groupe originaire de Niort : Colours in the Street nous présente leur deuxième album intitulé "All the colors", 14 titres aux mélodies efficaces et aux productions soignées pour une explosion de couleurs. Colours In The Street comptabilise plus de 200 concerts en France et à l'international avec des programmations sur de grands festivals (Francofolies, Printemps de Bourges, Fnac Live, Free Music, La Nuit de l'Erdre...), des concerts dans des salles prestigieuses telles que l'Olympia avec Puggy, et trois tournées en Asie (Chine, Corée du Sud...). C'est également plus de 30 000 fans sur l'ensemble des réseaux sociaux et plusieurs millions d'écoutes cumulées sur les 4 plateformes principales (Youtube, Spotify, Deezer, Apple). Le single "Aux étoiles" cumule plus d'1 million d'écoute sur les plateformes. Dont 350 000 sur Youtube et 500 000 sur Spotify. Les singles "Full of love", "Sorry", et "Somebody" cumulent plusieurs centaines de milliers d'écoutes sur les plateformes.

Greg Foat est devenu un pilier polyvalent du jazz britannique grâce à une série acclamée d'albums sur Jazzman et Athens Of The North, passant des séances de soul-jazz à la library music ou par les compositions cinématographiques, "Symphonie pacifique" est un paysage sonore luxuriant et exotique utilisant des textures chorales, de la harpe et des cloches tubulaires atmosphériques aux côtés de morceaux sensuels basés sur des grooves qui transportent directement l’auditeur sur une île ensoleillée où les riches nuances de bleu nous comblent de bonheur. Les titres incluent un hommage émouvant à la légende de la bibliothèque de KPM, Duncan Lamont. L’album est une véritable collaboration internationale, enregistré en analogique et produit par Greg Foat dans les studios Fish Factory de Londres avec des cordes enregistrées à Edimbourg et une chorale à Göteborg. L'album a été mixé par Mattias Glava aux Kungsten Studios de Göteborg. La pochette est basée sur une peinture de l'artiste algérien-parisien du début du XXème siècle, Henry Valensi. Le nouvel album a fait appel aux musiciens Moses Boyd, Art Themen, Clark Tracy et Phil Achille. "Symphonie pacifique" marque une autre avancée majeure dans l’évolution de Foat en tant que l'un des principaux pianistes et compositeurs de jazz du Royaume-Uni.

On ne va pas vous les présenter quand même, si ? Toto, Chicago, les rois de l'AOR grand master classe qui brille et qui claque. Si vous êtes nostalgiques des années 80 en mode promenade sur la plage main dans la main, avec petit saxo qui va bien en fond et détend l'atmosphère alors foncez sur ce nouveau disque du trio mythique.

L’Orchestra of the Americas sous la direction de Carlos Miguel Prieto est rejoint par Federico Osorio qui apporte sa superbe musicalité, sa puissante technique et sa grande passion à ce programme célébrant Manuel de Falla. Le Concerto pour piano Nights in the Gardens of Spain est une série d’impressions symphoniques qui évoquent les sons et parfums séduisants d’un soir d’été. Le chef d’orchestre et le pianiste ont été acclamés par la critique : "Prieto a fait naître une palette diaphane de couleurs et, alors que les arpèges d’Osorio couraient sur toute l’étendue du clavier, nous avons été magnétiquement attirés dans ce monde extrêmement évocateur, riche en sons luxuriants et en possibilités sensuelles." Le programme est complété par Le Tricorne, une suite qui met en valeur la "superbe précision" de l’Orchestra of the Americas, ainsi que par la pièce Interlude & Dance. L’Intermezzo, extrait de la suite Goyescas composée par Granados, vient s’ajouter en guise de petite surprise.

The Colourful Telemann rassemble des oeuvres de Georg Philipp Telemann à différentes périodes de sa vie. L'album explore la créativité intarissable de ce compositeur enjoué à travers une grande variété de styles et de genres. Telemann s'est démarqué de ses contemporains, parmi lesquels Bach et Handel, grâce au caractère léger et généreux de sa musique, chaque pièce s'apparentant à une promenade agréable en compagnie d'un ami. Voici le meilleur de Telemann, d'une de ses premières Sonates à la grande Sinfonia Melodica, qu'il aurait composée à la fin de sa vie.

Ce deuxième volume consacré aux oeuvres d'Auber poursuit l'exploration des opéras peu connus du compositeur. Julie, sa première pièce destinée à la scène, est caractérisée par une élégance qui n'est pas sans rappeler la fantaisie et qui annonce les futurs opéras, opéras-comiques et drames lyriques d'Auber. Dans cet album, les ouvertures et entractes regorgent de mélodies saisissantes et de passages troublants. L'Ouverture de Léocadie est marquée par une légère coloration ibérique, le concerto pour violon est empreint de délicatesse et le Finale, inspiré de de la tarentelle, dépeint la vivacité populaire.

Sarah Willis est une ambassadrice infatigable pour son instrument, le cor, qu'elle défend dans le monde entier. Elle a décidé de faire un album combinant le plus célèbre des compositeurs classiques : "Mozart aurait été un bon cubain", lui a dit un jour un musicien devant une statue du génie autrichien au milieu de La Havane. Un certain nombre de musiciens locaux célèbres participent à cet enregistrement, qui rend également hommage au répertoire cubain.

La musique soudanaise contemporaine a de nombreuses influences, autant de la musique arabe que des traditions subsahariennes. Elle trouve ses racines dans le madeeh (louanges au Prophète Mohamed en chanson). Le genre s'est transformé en quelque chose de légèrement irrévérencieux dans les années 1930 et 1940 quand la musique haqiba, le successeur laïque du madeeh, s'est popularisée. La musique Haqiba, un art principalement vocal dans lequel les musiciens accompagnant le chanteur principal utilisent peu instruments, s'est répandue comme une traînée de poudre dans les centres villes du Soudan. C'était la musique des mariages, rassemblements familiaux et soirées improvisées endiablées. Sharhabil Ahmed est né en 1935 et il est à l'origine de la scène jazz soudanaise. Son objectif était de moderniser la musique soudanaise en la mélangeant à des influences et des instruments occidentaux, ce qui était totalement inédit à l'époque. La musique de Sharhabil ressemble ainsi à une combinaison unique de surf, rock'n'roll, funk, musique congolaise et des harmonies d'Afrique de l'est.

Le nouvel opus d'Hugues Aufray s'appelle "Autoportrait". Et, de fait, la couverture du disque est le visage quasi-christique de l'artiste, peint sur deux planches de bois de récup' en 1999. Les douze chansons que renferme l'album, effectivement, retiennent les traits saillants qu'on prête en général à l'éternel "Troubadour" : à la recherche de nos racines, et une attention particulière aux "Gens de peu", plus particulièrement ceux qui ont sué sang et eau pour permettre à d'autres de se lover et de grandir dans le fameux "American way of life". Le disque s'ouvre d'ailleurs sur le seul vrai contrat qui lie le riche au pauvre : la question de l'argent : dans "Paie-moi ce que tu m'dois", negro spiritual, le matelot somme son capitaine de régler les arriérés qui lui sont dû. L'l'héroïque John Henry, exemplaire poseur de rails qui paye de sa vie pour nous rappeler "L'homme n'est pas un robot", le malheureux "Swagman" ouvrier de passage, nous propose le partage de "La Mathilda" et ce vieux flambeur de Dan Tucker ne serait-il pas un autoportrait. Nous nous promenons aussi à travers les styles et croisons les figures de ceux qui les font vivre, depuis toujours, à nos oreilles : Lead Belly, Josh White, The Weavers, Pete Seeger, Bob Dylan, Ray Charles, Bruce Springsteen, Johnny Cash, Tom Waits, et Mississippi John Hurt. Hugues conclut l'album par un "Hasta luego" d'espérance qui annonce un nouveau départ du chanteur sur la route, signe de fraternité dans le soleil couchant. Car ce disque de vent, de mer, de fleuve et de terre dessine avec une telle précision le portrait du chanteur qu'on ne s'y trompe jamais : nous venons bien de converser, avec Hugues Aufray, l'homme aux semelles de tempête.

Après 8 ans d'attente depuis le dernier album de Blu & Exile intitulé "Give me my flowers while I can still smell them" (2012) qui a marqué l'histoire du hip hop underground de la west coast, le duo est de retour et sort un double album de 20 morceaux sur "Miles: from an interlude called life" (Miles pour faire court). Sur cet album, ils invitent leurs amis d'enfance que sont Miguel, véritable légende du R&B, avec qui Blu a fait ces débuts, ainsi que le rappeur et soulman Aloe Blacc (auteur du titre "I need a dollar" que nous avons encore tous en tête) avec qui Exile a fondé le groupe Emanon. On retrouve aussi leur acolyte de Dirty Science Records, Fashawn, ainsi que plusieurs artistes émergents comme The Last, Artful Dodger, Choosey, Iman Omari, et bien d'autres.

Strut nous présente "African rhythms 1970-1982", une superbe compilation en versions 2CD et 3LP de Oneness Of Juju, dirigée par son leader emblématique Plunky J. Branch. Les premiers travaux du groupe datent de 1970 avec le jazzman sud-africain exilé Ndikho Xaba à San Francisco, la compilation couvre le voyage du groupe sur la scène loft jazz de New York, formant Juju et libérant deux albums emblématiques de jazz percussif percutant sur Strata- Est. "Je me voyais comme un guerrier culturel", explique Plunky. "Nous avons étudié l'Afrique et essayé d'insuffler à notre musique un esprit africain". "African rhythms 1970-1982" reprend une compilation sortie sur Strut en 2001. En conservant l'influence africaine mais en fusionnant sa musique avec le funk et le R'n'B, c'est album est considéré comme un véritable classique du genre. L'album a récemment été remasterisé par Frank Merritt à The Carvery. Les deux formats présentent un livret de 4 pages au format 12" contenant des photos rares et une interview complète avec Plunky Branch dans les notes de Chris Menist.

Premier album de Crack Cloud, sensationnel groupe post-punk 2.0 venu de Vancouver au Canada, après plusieurs EP sortis depuis les années 2010. Le collectif mené par Zach Choy (icône de la marque Céline et petit chouchou de Hedi Slimane, directeur artistique de la marque) nous propose la déferlante "Pain olympics" qui risque de tout emporté sur son passage. Comme "Psychic TV" avant eux, le groupe a une philosophie particulièrement assumée et incarne une nouvelle vague punk portée par une bande de jeunes. Comme en témoigne l'impressionnant dernier de "Ouster stew", le groupe s'est bâti une identité et une imagerie punk post-apocalyptique où les villes seraient en cendres et où le système capitaliste serait réduit au néant. Il n'y a pas de culte de la personnalité, pas de hiérarchie de puissance dans la vision de Crack Cloud. Alors que le chanteur et batteur Zach Choy est à bien des égards le visage du groupe, le collectif est fondé sur l'égalité (comme le montre le nombre de participants au clip de "Ouster stew"), et dans son mélange lyrique, poétique, et polémique, Choy est le porte-parole de quelque chose de bien plus grand que sa simple personne. Nulle part ailleurs cela n'est plus apparent que sur le premier single de l'album, "The next fix". Ce qui commence comme un récit claustrophobe de la toxicomanie tentaculaire, hymne euphorique qui fait danser les vieux démons du groupe. Écouter cette chanson ou regarder son clip qui est une expérience spirituelle, il offre un aperçu de la mentalité de Crack Cloud: utiliser la communauté pour transformer l'adversité en espoir. Ce n'est pas seulement de la bravade; c'est une histoire née d'une expérience profonde et personnelle. Crack Cloud proteste également contre la passivité du gouvernement face aux très graves problèmes causés par la crise des opiacés au Canada... Le groupe lui-même a eu sa part de traumatismes, et le collectif offre ainsi à ses membres une aide pour la réadaptation et le rétablissement.

Guitare au poing, Karine Daviet trace la perspective d'un répertoire protéiforme, allant du manifeste féministe à la poésie fragile ou engagée. Entre blessures et guérisons, rock et baroque, Camille et Claire Diterzi, Karine propose un rapport au monde à la fois puissant et naïf, plein d'étonnement et de douceur - de libertés.

Jezekel Projekt n'est pas un groupe comme les autres.C'est un collectif né autour d'un projet français Nu soul, hip hop et funk qui réunit des artistes aux influences diverses autour d'un projet artistique original. Ce projet voit le jour grâce à l'initiative de Laurent Gicquel, bassiste-contrebassiste depuis plus de 20 ans issu de la scène jazz-funk-reggae-pop et hip-hop. Il puise son inspiration dans ses nombreuses influences : The Roots, Bob Marley, Miles Davis, Jill Scott, Roy Hargrove. Que ce soit sur scène ou en studio, de riches rencontres lui permettront d'orienter et affirmer sa musique : Mix6T, Mak, Elsurfisto...

La Smala est un groupe de jeunes rappeurs bruxellois proposant un rap aux textes affutés et honnêtes, brutal mais lucide. C'est en mai 2014, après quelques clips, que sort, "Un murmure dans le vent", leur premier album, concrétisant 10 années de hip-hop underground où ils ont appris à se connaître mais surtout à peaufiner leurs rimes et la qualité de leurs productions. L'album est immédiatement et unanimement reconnu comme une véritable réussite artistique.

Né en 1988 à Barcelone Caballero est un rappeur bruxellois actif depuis 2011, il est l'auteur de trois projets solo dont le Pont de la Reine sorti en 2014. Il est connu pour son appartenance à la nouvelle vague du rap belge des années 2010 avec des artistes tels que Hamza, Damso, Roméo Elvis ou Shay. D'une point de vue musical, il a collaboré notamment avec Lomepal et Hologram Lo'et JeanJass. Avec ce dernier il cartonne avec la web-émssion High et fines herbes auprès des jeunes.

JeanJass fait partie de la nouvelle vague du rap belge des années 2010 dans la même lancée que Roméo Elvis, Damso, Hamza ou encore Krisy. Il a la réputation d'un homme qui suit son propre style. En 2014, il réalise son premier projet solo : Goldman.Il est principalement connu pour sa collaboration musicale en binôme avec le rappeur bruxellois Caballero, et leur émission High et fines herbes qui cartonne auprès des jeunes.

Sttellla est un concept musical surréaliste belge à géométrie variable fondé par Jean-Luc Fonck, alliant humour, calembours, jeux de mots et délires, il y a maintenant près de 45 ans. 500 chansons, 15 albums et quelques disques d'or plus tard, voici une compilation des 25 meilleurs titres dont 3 ont été remixés et d'autres ré-enregistrés avec des peoples, et non des moindres : Adamo et Caroline Loeb. Sttellla fut signé dans les années 90 sur feu le label Boucherie Production.

À peine un an après la sortie de leur premier album "Dogrel" acclamé par la critique, nominé pour le prix Mercury, et élu Album de l'année 2019 par la BBC 6Music, les gars de Fontaines D.C. sont de retour, sûrs de leur force, avec un deuxième opus tout en patience et en complexité. "A hero's death" est un album meurtri bien que magnifique; une vision philosophique et captivante du monde moderne, et de l'incertitude qui y règne. A propos du titre éponyme, Grian explique "J'ai écrit ces paroles à une période où je me sentais consumé par le besoin d'écrire autre chose pour apaiser la peur de ne jamais pouvoir arriver à la hauteur de "Dogrel". Mais il s'agit plus généralement de la bataille entre le bonheur et la dépression, et des problèmes de confiance qui peuvent se créer en lien à ces deux sentiments".

Romare - de son vrai nom Archie Fairhurst - revient avec un nouvel album "Home", après "Love Songs: Part Two" en 2016 acclamé par la critique. Il fait suite au récent 12' , "Gone / Danger". L'album est annoncé par un premier single "Sunshine" qui est son titre le plus dancefloor à ce jour. Le site de référence Resident Advisor l'a décrit comme " huit minutes fascinantes de house music à l'ambiance cinématographique ". La musique de Romare s'est toujours située à mi-chemin entre le monde du dancefloor et un environnement plus détendu, downtempo. Son nouvel album n'y fait pas exception avec des moments euphoriques et éclairants comme sur "Sunshine". "Pour moi, le point fort de la musique, c'est quand la joie et la tristesse se rencontrent", commente Romare, "le point où ces sentiments se rencontrent est ce que j'essaie de créer ". La sortie de "Home" intervient après une longue période de voyages pour lui. Il a passé son enfance à voyager constamment avec sa famille alors que ses parents se déplaçaient à travers le monde pour travailler, avant de finalement s'installer au Royaume-Uni. Ce style de vie nomade se poursuit désormais avec sa carrière en plein essor qui l'emmène en tournée à travers le monde (plus de 150 concerts au cours des 2 dernières années).

Attention chef d'oeuvre! Une seule composition : "Baphomet" est le nom de l'idole à tête de bouc à laquelle les Templiers auraient, dit-on, voué un culte, vient cette fois d'être assignée à Simulacrum, trio extraordinairement actif et réactif depuis 2015. Cet autre trio de Medeski est, notons-le, l'un des chevaux de bataille privilégiés de Zorn, acclamé par le public français lors des concerts Bagatelles de l'été 2019. Suite à trente ans d'essais, de recherches passionnées et fructueuses comme de métissages aussi improbables que fous furieux.

Attention chef d'oeuvre! Une seule composition : "Baphomet" est le nom de l'idole à tête de bouc à laquelle les Templiers auraient, dit-on, voué un culte, vient cette fois d'être assignée à Simulacrum, trio extraordinairement actif et réactif depuis 2015. Cet autre trio de Medeski est, notons-le, l'un des chevaux de bataille privilégiés de Zorn, acclamé par le public français lors des concerts Bagatelles de l'été 2019. Suite à trente ans d'essais, de recherches passionnées et fructueuses comme de métissages aussi improbables que fous furieux.

4ème album de Dark Sarah "Grim". En l'espace de 8 ans le combo finlandais a su s'imposer auprès des amateurs de métal symphonique à chanteuse comme une valeur sûre, sortant EP, singles et albums de qualité intervalle régulier. Pendant près d'une heure, le quintette enchaîne les titres catchy soutenus par une production en béton armé. Dans le genre, un must-have, ni plus ni moins.

Le roi des hymnes heavy Teutons est de retour pour un nouvel exploit musical surpuissant digne des plus grands guerriers heavy de la planète...U.D.O, le plus grand guerrier heavy de la planète. Toujours là, toujours au taquet et indépassable. Mais pour cette album on peut dire que le groupe et l'homme mettent les petits plats dans les grands puisqu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une collaboration incroyable entre le célèbre combo et le musikkorps der Bundeswehr, autrement dit l'orchestre militaire de l'armée allemande. Et si a ne suffisait pas à créer l'émoi, ajoutons la participation à l'écriture et l'enregistrement de Stefan Kaufmann et Peter Baltes, les 2 anciens guitaristes d'Accept. Le résultat dépasse les attentes et les espérances les plus folles des fans les plus assidus.

Dix ans étaient passés depuis son premier album, devenu un classic, "Bad Bad Things", c'était là l'occasion de fêter cette décennie en réanimant son état d'esprit. Celui qui brasse les collaborations, les ambiances et les styles. Exilé au vert, en autarcie musicale depuis plusieurs albums, Blundetto s'est donc remis au rythme de la vie citadine et des studios. A bouleversé son mode de fonctionnement, ouvert son répertoire et invité proches et amis sur ces nouveaux titres qu'il avait pensés pour eux.

Ellen Allien, l'une des ambassadrices techno les plus ardentes de Berlin, dévoile fièrement sa dernière expédition complète dans les domaines de l'électronique underground. Débordant d'énergie créative, le nouvel album d'Ellen, suit sa sortie de 2019 "Alientronic". Brut, émotif et capable de vous transporter de la réalité à un fantasme électrifié, "Aurra" explore la notion d'énergies invisibles contrôlant notre planète. Commençant par le moindre soupçon d'euphorie de trance sur le tempo "Hello planet earth" (Breath Mix), ce nouvel album se déplace vers un territoire plus percutant avec "In music i trust". L'utilisation signature d'Ellen de vocals-as-melody va ravir l'auditeur. "Walking in the dark" va encore plus loin avec des percussions et des atmosphères envoûtantes, suivi de "Confusion", une masterclass de composition hypnotique enivrante. "Human" est un enchaînement beatless affectant son paysage sonore drone-esque. "True romantics" (le premier single) puise dans votre centre émotionnel en utilisant des rythmes durs et des lignes de synthé mélancoliques. Enfin, "Traum" nous emmène hors de notre corps et dans le domaine infini des vibrations, alors que des vagues de pads magnifiquement composées et des basses analogiques bouillonnantes nous encouragent à transcender le prochain plan astral.

Quelque chose s'élève dans le ciel sombre et brumeux de notre société. Le vortex que représente le collectif Gaerea est sur le point de déchaîner une haine destructrice sur l'auditoire par le biais de son nouvel album "Limbo". Etes-vous prêt à entreprendre un voyage dans le vide intersidéral? Cest parti : du premier au dernier morceau, Gaerea ne vous lâchera pas.

Ces chansons, écrites sur la route depuis 2015, ont voulu aller de l'ombre à la lumière. Ces dernières années furent éprouvantes pour nos contemporains. Le défi était pour moi de rechercher l'espoir, en sortant de la solitude. Et si l'espoir est au bout du tunnel, il aura fallu le traverser, au travers de toute une série de chansons peuplées d'ombres et d'appréhensions. Essayer de ressentir l'air du temps, exorciser les peurs contemporaines, la solitude, la bêtise, l'inhumain. Pas pour s'installer dans l'anxiété mais pour en sortir, avec une autre série de chansons qui rendent hommage à la vie, aux femmes, aux enfants, à la loyauté des chiens... Puis le partager en solitaire devant le public, avant d'en faire un album. À bientôt, Alexis.

Pour Stéphane Spira, l'année 2009 marque deux évènements dans son parcours musical : La sortie de l'album Spirabassi en duo avec Giovanni Mirabassi et son départ pour New York où il va résider durant une dizaine d'années. L'album New Playground paru en 2018 témoigne de cette évolution musicale outre atlantique mais également de la naissance de son fils à qui l'album est dédié. Pour célébrer son retour en France, Stéphane retrouve Giovanni pour l'enregistrement de l'album Improkofiev en quartet. Avec Improkofiev, Stéphane ne cherche nullement à réitérer Spirabassi ; Il savoure depuis longtemps le plaisir de se réinventer. Sur le plan musical, sa discographie grandissante en est une parfaite illustration. Le titre de l'album choisi par Stéphane ne se réduit pas à l'utilisation d'un simple jeu de mots mais traduit également une approche très inventive du répertoire classique. La suite qui constitue la deuxième moitié de l'album est inspirée du concerto pour violon n°1 de Sergei Prokofiev. Cependant, le matériau de base est transfiguré à un tel niveau tout au long des trois morceaux que sa reconstitution peut s'apparenter à un jeu de piste.

A son retour des Etats-Unis, en 1947, Django Reinhardt décide d'électrifier sa guitare. Entouréd'une poignée de fidèles, dont le clarinettiste HubertRostaing, alors au sommet de son art, le génialmanouche revisite ses plus grands thèmes,transfigurés par l'électricité.Un expressionnsme sonore unique, qui préfigure avec 20 ans d 'avance ce que sera l'avenir de la guitare. CD 1 : "Babik", CD 2 : "Django's dream", CD 3 : "Manoir de mes rêves".

Authentique et touchant, "La flor", son deuxième album en solo acoustique, nous invite à un voyage imaginaire en Amérique latine où elle revisite les musiques traditionnelles de son enfance ainsi que ses propres compositions. "Je suis revenue au violoncelle et à la voix, qui constituent ma prière de soulagement, ma prière de vie" nous dit-elle. De la bossa nova brésilienne à la habanera cubaine à travers un prisme musical élargi. Rythmes latins, mélodies pop, harmonies jazz et techniques classiques se rencontrent pour créer un univers d'une maturité détonante modelé par une voix suave, des pizzicati percussifs et un archet aérien. Aujourd'hui, à vingt-quatre ans, Ana Carla écume les scènes de plus grands festivals de jazz. Sa voix et son jeu où se mêlent fougue, indolence et grâce subjuguent, mariant à merveille ses racines latines et son approche décloisonnée de la musique.