Flash musique janvier-février 2010

La belle newyorkaise remet le couvert avec un quatrième album toujours aussi raffiné et élégant.Alicia Keys a fait du chemin depuis ?Songs in A Minor?, son premier album studio sorti en 2001. En huit ans, la chanteuse a su progresser, faire évoluer un style tout en restant fidèle à une certaine ligne de conduite, privilégiant toujours la musique au reste, contrairement à certaines de ses cons?urs. C?est donc une Alicia Keys décomplexée et rayonnante qui nous accueille ici, sourire aux lèvres et refrains armés d?une énergie positive bigrement communicative. Outre ce timbre sensuel tout en velours, la belle a su s?entourer des bonnes personnes, une nouvelle fois, qu?il s?agisse des producteurs ou encore des collaborations. Sous le charme, Jay-Z a confié une nouvelle version de ?Empire State of Mind? à sa muse et Beyoncé vient chanter sur le très rythmé ?Put It in a Love Song?. Une réussite sans faute de goût!

Auteur-compositeur écorché vif avant d'être le vainqueur de la saison Nouvelle Star 2009, Soan est un personnage à part. En jouant dans le métro et les bars parisiens, il s'est tout d'abord fait remarquer par Christian Olivier, leader des emblématiques Têtes Raides, qui deviendra son mentor et éditeur. Son album aux ambiances sonores, est un disque de chansons à obédience rock, désespérées et souvent très belles...

La grande qualité de cet album est sa faculté à échapper à la logique du formatage et de prendre au dépourvu. Ni jazz ni folk, ni pop, la musique d?Hindi Zahra doit un peu aux trois et n?en satisfait probablement aucun. "Hand made" est un premier album qui déconcerte parce que révélateur d?une personnalité déjà affirmée, un disque volontaire et abouti.

Demander à la chanteuse du groupe Yeah Yeah Yeahs, connu pour son rock incandescent, de s'atteler aux chansons d'un film destiné au plus jeune des publics était loin d'être une formalité. C'est pourtant le projet glissé par le réalisateur de Max et les maximonstres, Spike Jonze, à son ex compagne Karen O. Aidée du compositeur spécialisé Carter Burwell, qui lui a préparé quelques arrangements, la chanteuse d'origine sud-coréenne a donc lancé un appel à quelques camarades de rock, à commencer par ses musiciens Nick Zinner, Brian Chase et Imaad Wasif. Un quarteron constitué de Jack Lawrence et Dean Fertita (The Dead Weather), Aaron Hemphill (Liars) et Bradford Cox (Deerhunter). Le résultat donne une collection de chansons au charme instantané , allant de la ballade nue, à des mélodies débridées collant parfaitement à l'esprit du conte de Maurice Sendak. Un album pour petits et grands rockers, en somme!

Date de sortie : 4 janvier 2010

Date de sortie : 11 janvier 2010

Date de sortie : 11 janvier 2010

Date de sortie : 4 janvier 2010

Date de sortie : 18 janvier 2010

Date de sortie : 8 janvier 2010

Date de sortie : 11 janvier 2010

Date de sortie : 8 février 2010

Ce premier volume réunit en 2 CD les meilleures orchestres de la rumba congolaise, de 1950 à 1970, avec bien entendu les incontournables Franco, Grand Kalle, Tabu Ley ou encore Nico...

A l'époque des indépendances en Afrique, la musique guinéenne était l'une des plus avant gardistes de l'Afrique de l'Ouest avec un groupe comme le Bembeya Jazz. Cette compilation, (qui est le deuxième volume de la série "Perles D'Afrique" inaugurée par le disque "Congo rumba on the River"), est un panorama de cette surprenante musique guinéenne !...

Après le Congo et la Guinée, c'est au tour du Mali de recevoir un coup de projecteur à travers cette colelction riche et qualitative. On sait à travers Salif Keita, Boubacar Traoré, Ali Farka Touré ou Toumani Diabaté que le Mali est l'un des creusets les plus importants et vivants de la musique de l'Afrique de l'Ouest. Mais aux côtés des incontournables Ambassadeurs du Motel ou Rail Band de Bamako, on trouve également nombre de réjouissantes et fascinantes formations telle le Super Djata de Bamako ou l'Orchestre Régional de Kayes.

Piur ce quatrième volume de la collection, le Sénégal est mis à l'honneur avec un programme qui s'étale de 1960 à 1979 avec l'incontournable Orchestra Baobab mais aussi d'autres ensembles oubliés et méconnus.

Quand le funk de James Brown percute la rumba congolaise : le groove devient électrique et enflamme les pistes de danse de l'Afrique de l'Ouest... Après « African Pearls - Rumba on the River » retraçant l'histoire de la rumba congolaise des années soixante, voici enfin le versant électrique des années soixante-dix, qui ouvre le nouveau volet de la collection African Pearls 70. Une pure merveille de funk africain!

Mali Electric rend un vibrant hommage à cet âge d?or musical inouï des années 1970 maliennes. A l?instar de leurs collègues guinéens, les orchestres maliens des années 1970 électrifièrent leurs guitares, branchèrent leurs orgues, recrutèrent des chanteurs exceptionnels et affûtèrent leurs cuivres, modernisant ainsi tout un pan des répertoires folkloriques mandingue, peul ou bambara. Lors des fameuses Biennales Artistiques, des orchestres reconnus de Bamako comme le Rail Band, le Super Djata Band, le National Badema ou les Ambassadeurs se mesuraient à des orchestres régionaux moins connus mais tout aussi redoutables comme le Mystère Jazz de Tombouctou, le Kénéstar de Sikasso, le Sidi Yassa de Kayes ou le Kanaga de Mopti, reflet d?une diversité ethnique et culturelle unique en Afrique occidentale.

ce CD ne regroupe pas le genre de morceaux de discothèque auxquels vous pourriez normalement vous attendre, mais présente une gamme incriyable et qualitative de la musique de la scène des années 70 en Guinée.

Plus que n?importe quel pays d?Afrique de l?Ouest, le Sénégal a été durablement imprégné par la musique cubaine. Les liens entre Dakar et La Havane apparaissent comme naturels, à l?image d?enregistrements d?orchestres fondateurs comme ceux du Star Band de Dakar, de l?Orchestra Baobab et de nombreux groupes qui ont suivi ces traces. En 1975 semble s?amorcer un virage : La venue de James Brown au stade Demba Diop de Dakar marque tous les esprits. En réaction, l?Orchestra Baobab effectue une incursion funk stupéfiante avec Kelen ati : ce titre reste un exemple parfait du groove sénégalais des années 70.