À 24 ans, Mell n’est déjà plus une débutante. Après deux albums et un grand nombre de concerts et de premières parties prestigieuses telles que Miossec ou les Wampas,Mell nous livre ici son troisième cd. Sur cet album, la petite nacéenne s'est entourée de pointures comme Christian Olivier des Têtes Raides ou encore Hervé Legeay et Gipi Cremonini, musiciens de Sanseverino. Cet album, c’est quatorze titres plus péchus les uns que les autres. Les textes sont souvent sombres ou sarcastiques, les mélodies précises et les délires sonores très festifs. Un album Surprenant et décoiffant. LIENEXT[http://www.myspace.com/mellturbo,Son My space]
Après quelques années d'absence, l'ex-Kalashnikov revient et fait à nouveau mouche, armé d'un album solide et sans failles, comme à son habitude. Suite à Cold tears qui fit de lui bien plus qu'une révélation, le Rennais, désormais parisien, agrémente cette fois habilement son opus de discrètes touches électro, efficaces et savamment distillées, qui font de ce Phalanstère #7 ni plus ni moins qu'une oeuvre majeure. Il conserve bien évidemment la pêche rock qui le caractérise, tout en jouant adroitement sur les textes, aussi attractifs en Français qu'en Anglais. LIENEXT[http://www.dominicsonic.free.fr ,Le site de l'artiste]
Découvrez l’univers particulier de ce groupe montréalais! Avec cet album qui mêle de nombreux style musicaux qui vont du classique contemporain à l’électro en passant par la pop, vous découvrirez un groupe qui laisse une large place à l’improvisation. Qu'elles soient électriques, acoustiques ou électroniques, les orchestrations de cet album sont d’une extrême richesse et la voix particulière de Patrick Watson qui interprète des mélodies entêtantes et colorées participe au charme de cet album. LIENEXT[http://www.patrickwatson.net/site_content.php,Site officiel]
A la fin des années 60, les frères Dragon, surfeurs nourris aux envolées de Wilson et des Doors profitent d'un de leurs amis ingénieur du son pour enregistrer la nuit ce qu'ils pensent être leur chef d'œuvre psychédélique. Ces sessions baptisées BFI pour Blue Forces Intelligence, pont jeté entre le rock, le jazz et la soul ne trouveront pas d'écho dans les majors de l'époque faute de hit potentiel. Les frères Dragon tourneront un temps comme backing band des Beach Boys et finiront par se ranger dans leurs vies respectives. C'est un de leurs titres figurant sur la B.O d'un film privé qui éveillera l'attention du mix addict DJ Food. Retrouvant la trace de Dennis dragon, il convainc Ninja tune de sortir le disque 37 ans après son enregistrement. BFI s'inscrit dans l'univers west coast psychédélique, quelque part entre les Beach boys et Love, laissant la part belle aux claviers, aux parties de voix planantes et à la légèreté acidulée. Pleine de la naïveté touchante de l'époque, les amateurs du Summer of Love, des flangers sur la batterie et des basses ronflantes seront ravis! Moralité : ne jetez rien…. LIENEXT[http://www. ,Le site de l'artiste]
Autrefois membre de L’Atelier avec Fuzati, Teki Latex ou Cyanure d’ATK, fondateur avec Le Jouage de Gravité Zéro, Delleck s’éloigne du trip humoristique de ces anciens collègues. Les jeux de mots laissent place à une écriture à la plume souvent acide, parfois déchirante mais toujours travaillée. N’hésitant pas à user de la première personne, il nous offre un rap alternatif des plus originaux et un des meilleurs album du genre depuis bien longtemps. LIENEXT[http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=29153099,Son My space]
Si les Black Seeds sont restés jusqu’à présent très discrets dans nos contrées européennes, ils n’en sont pas moins de véritables vedettes dans leur pays d’origine. Après un premier album acclamé par la critique en 2001, un second «On The Sun» tout aussi prometteur en 2004 et une bonne poignée de tournées internationales, les néo-zélandais nous livrent aujourd’hui «Into The Dojo». On oscille entre des titres où la fusion roots-funk-rock s’avère particulièrement réussie, et d'autres plus nonchalants ou encore dansants, certains rappelant même le bon vieux ska de l’underground new-yorkais. La voix du chanteur se fond harmonieusement aux instrumentaux reggae-dub ingénieux, on ne peut que saluer la performance artistique du groupe qui crée tout au long de leur troisième opus un reggae inventif aux mille facettes qui ne manquera pas de surprendre… LIENEXT[http://www.theblackseeds.com ,Le site de l'artiste]
Dès le premier morceau (le fantastique thème de Ferdinand d’Antoine Duhamel, écrit pour la bande originale de Pierrot le Fou" de Godard), on comprend que si Alexandre Desplat, qui assure la direction artistique de cet album, s’attaque aux plus grands thèmes du cinéma, composés par la crème des musiciens, c’est pour les réinventer. En effet, c’est lui qui signe tous les arrangements de ces airs ici interprétés par le Traffic Quintet, qui sublime chaque thème. Cela fait penser aux titres de Kraftwerk que reprenait en 1992 le Balanescu Quartet sur l’album "Possessed". Et n’allez pas croire que remplacer des orchestres de dizaines de musiciens par cinq instrumentistes fait perdre de leur force à ces musiques, bien au contraire... LIENEXT[http://www. ,Le site de l'artiste]
Magnifique nouvel album pour le revenant Vic Chesnutt… Enregistré pour le label Constellation à Montréal au studio Hotel2tango avec Thee Silver MT. Zion Memorial Orchestra + Tra-La-La Band, Guy Picciotto, Eric Craven et Geneviève Heistek (du groupe Hangedup), entre autres, North Star Deserter est tout simplement un chef d’œuvre entre folk décharné et post rock orageux… Vic Chesnutt semble s’être entendu à merveille avec ses nouveaux amis, c’est l’entente artistique parfaite entre le misanthrope notoire et les musiciens montréalais aventureux. On se demande même pourquoi personne n’avait pensé à cette idée avant : booster les morceaux du génial songwriter avec des arrangements stratosphériques (guitares hallucinogènes, sons étranges). Plongé de son plein gré dans cet océan de bruit inspiré, Vic Chesnutt nage comme un poisson dans les eaux troubles crées par des musiciens en état de grâce ; sa voix désespérée et marquante, ses textes désenchantés et ses compositions marquées du sceau de la classe n’en ressortent que plus beaux encore. Un disque à la fois génial, planant, dérangeant et réconfortant, à écouter sans fin… LIENEXT[http://www.vicchesnutt.com ,Le site de l'artiste]
Blues du Sud. C'était il y a à peu près cent ans, sur les rives boueuses du Mississipi, ou au bord de ces routes du sud des Etats-Unis, balayées par la poussière et que l'on dit hantées par le diable, quand la lune est pleine et ronde...
Trois accords et douze mesures, déclinés le plus souvent sur une mauvaise guitare en bois, signaient l'acte de naissance d'une musique aux accents plaintifs,tout droit sortis des champs de coton et de la nuit des temps.
Le blues, chantant avec ferveur les peines et les espoirs du peuple américain, allait accompagner des pans entiers de l'histoire du XXème siècle et, accessoirement, influencer à peu près tous les genres musicaux contemporains, du jazz au rock, en passant par le rhytm'n blues et la soul, pour finir enfin sur les dancefloors du monde entier, où les samples electro font parfois tourner la tête à de vieux standards.
Lightnin' Hopkins, Nothin' but the blues
Lightnin' Hopkins (1912-1982) est une des figures majeures du blues texan et de la guitare électrique. Adulé durant les sixties par des groupes rock comme le Jefferson Airplane ou les Grateful Dead, il reste l'un des plus grands poètes du blues rural, compositeur inspiré et au grain chaleureux.
Son House (1902-1988), l'éternel vagabond. Du Mississipi, où il apprend à jouer à Robert Johnson, à l'état de New-York où il est concierge lorsque Alan Wilson (Canned Heat) le retrouve, Son House a toujours joué un blues profond et dépouillé, "habité" dirait-on. Spécialiste du bootle-neck, il est le maitre avoué de Muddy Waters et de Robert Johnson...
Le blues du deep south, brut et violent. Découvert durant les années 60 alors qu'il vivait dans la misère avec sa femme et ses onze enfants, R.L. Burnside est devenu le symbole du blues minimaliste et hypnotique des derniers bouis-bouis où le mauvais alcool coule encore à flots. Magique.
Certains diront qu'il avait passé un pacte avec le diable... Aucun bluesman du Mississipi ne cristallise autant de rumeurs, de légendes et de folles histoires autour de lui-même et de son inspiration. Restent une poignée d'enregistrements mythiques, à commencer par love in vain, immortalisée par un certain Keith Richards ...
Blind Lemon Jefferson (1897?-1930), aveugle de naissance s'est forgé une technique immédiatement reconnaissable et très personnelle.Dans la tradition des spirituals de ses jeunes années, il joue un blues qui exprime l'amertume et la misère d'une vie passée à voyager entre les différents états du sud. Indispensable.
Huddie Ledbetter (1885-1949), bluesman extravagant condamné aux travaux forcés pendant de nombreuses années, est redécouvert par Alan Lomax dans les années 30. Sa voix puissante et sa technique de guitare à douze cordes lui permettent de distiller un blues coloré et rudimentaire, puisé dans le répertoire des chants de la plantation.
Skip James (1902_1969), chanteur, pianiste, guitariste, dont le répertoire oscille sans cesse entre le profane morose(Devil got my woman..), et le blues propagandiste chrétien (Jesus is a mighty good leader), se caractérise par sa voix haut perchée et l'accordage en mineur de sa guitare, ce qui donne un climat étrange à ses interprétations. De ses incessants bourlinguages, on retiendra une musique pleine de tripes et de douleur, un blues viscéral.
T-Bone Walker (1910-1975), est l'un des rares bluesman à avoir connu le succès de son vivant, incarnant même le guitar-hero pour l'une des toutes premières fois. Pionnier de la guitare électrique dans les années 40, sa sonorité chaude et ses compositions sinueuses ont fait école chez de nombreux guitaristes et il est cité par B.B. King comme une influence majeure...
Bien loin du marasme ambiant, le label "l'inlassable disque" vient de voir le jour. Gageons que qualité rimera avec quantité... A bon entendeur...
Comme un pont entre deux époques, les productions de l'inlassable disque mèlent aventureusement les rythmes les plus contemporains, et le parfum scandaleux du romantisme de 1870. Poésie sonore, dadaïsme electro, groove mélancolique : les définitions se bousculent et s'additionnent, un peu à l'image de ce professeur inlassable qui coupe, découpe, superpose des beats et des harmonies, laissant toujours au voix l'écrin qu'elles méritent...
S'entourant des musiciens les plus divers, et pas des moindres, (Nicolas Repac, john Greeeves, etc...), Jean a su créer un univers autour de lui, et fédérer les énergies nécessaires à la naissance de ce label, pour graver en toute liberté les disques qui lui plaisent, faisant fi des propositions commerciales tapageuses...
Héritier de la poésie sonore (cf: Antonin Artaud, Henri Chopin...), ses ambiances se dégustent inlassablement, et prolongent l'histoire d'un genre musical dont les lettres de noblesse remontent à la nuit des temps.