Le DVD et le film annonce

Memories of murder

Le film

Notes de Production

1) Une histoire vraie

Cette histoire est basée sur des faits réels.
Le premier serial killer de toute l'histoire de la Corée viola et assassinat dix femmes, dans un rayon de seulement deux kilomètres. La plus âgée était une grand mère de 71 ans.
La plus jeune, une écolière de 13 ans. Le meurtrier ne laissa jamais le moindre indice. Plus de trois mille suspects furent interrogés et au final, plus de 300 000 policiers prirent part à l'enquête. Mais personne ne fut jamais inculpé pour ces crimes. Le film a été tourné sur les lieux des événements. Il a nécessité plus d'une année de recherches, de visites, d'entretiens auprès des divers protagonistes de cette affaire : les différents policiers, mais également, les journalistes qui couvrirent cette série de meurtres. Cette histoire est aussi celle de deux policiers.
A la fin des années 1980, mener une enquête criminelle en Corée signifiait uniquement "cuisiner" les proches de la victime. Pour les officiers en charge de cette affaire, il s'agissait d'une expérience radicalement nouvelle. Il n'existait à l'époque aucune technique de profilage. La simple idée de préserver le lieu du crime dans le but d'une enquête médico-légale était superflue. Il n'y avait que les recherches et les interrogatoires, menés grâce au sens du devoir et à la ténacité des policiers. À la tête de cette police sous équipée, les deux hommes ne durent compter que sur eux-mêmes pour affronter cette série d'événements atroces. Dès le départ, leurs méthodes radicalement opposées et leur collaboration imposée, créeront des tensions inévitables qui porteront préjudice à l'enquête.

2) La Corée de la fin des années 1980

À cette époque, les sirènes annonçaient fréquemment des entraînements en cas de raids aériens et la population vivait souvent dans l'obscurité qu'exigeait le black-out. Même dans les écoles, on pratiquait régulièrement des
exercices d'évacuation en cas d'attaques chimiques.
La police manquait souvent de moyens, en particulier en ce qui concernait les tests ADN. La plupart du temps, il fallait envoyer les prélèvements aux USA ou au Japon. Au cours de cette enquête, un laboratoire leur répondit deux mois après l'envoi du prélévement qu'il était trop débordé pour pouvoir s'en occuper.
À la campagne, plutôt que de se rendre à l'hôpital, les gens avaient pour habitude de faire appel pour les visites à domicile à des médecins non diplômés qui pratiquaient des injections en toute illégalité. Les efforts de la police pour attraper le coupable menèrent souvent à envisager des solutions désespérées. Alors que l'enquête
s'éternisait, les policiers convoquèrent des voyants sur les lieux de l'enquête. Lorsque l'un d'entre eux leur expliqua que l'entrée nord du commissariat lui portait malchance, ils déplacèrent celle-ci d'une dizaine de mètres.
Évidemment, les meurtres ne cessèrent pas pour autant. Un autre leur expliqua que s'ils se baignaient nus dans la mer en guise d'offrande aux esprits, le tueur serait arrêté en moins d'un mois. Deux policiers, hauts-gradés,
choisirent la dernière nuit de janvier pour se déshabiller et, tremblant de froid, s'aspergèrent mutuellement d'eau glacée avec un baquet. Surpris par des sentinelles de l'armée, ils durent fuir la place sans même avoir le temps de ramasser leurs vêtements. Dans le même esprit, un épouvantail fut érigé à proximité des lieux des crimes. Bien qu'il ait l'air d'avoir été fabriqué par les villageois, il s'agissait en réalité d'une réalisation de la police. Accroché à l'épouvantail on pouvait lire un écriteau disant "Retourne-t-en, ou bien tes membres pourriront et tu mourras." Il faut dire qu'à cette époque, il n'existait aucune technique d'investigation scientifique et que la police était particulièrement sous-équipée. Surtout pour répondre aux exigences d'une enquête concernant un serial killer, un type de meurtrier dont les policiers n'avaient entendu parler qu'à travers les films occidentaux.

3) Le meurtrier était…

…un résident du village.
C'était un familier des lieux. Pour le neuvième meurtre, il devait nécessairement connaître au préalable l'existence de la clairière où fut découvert le corps et qui se situait à plus de 150 mètres dans les profondeurs de la forêt.

…un homme atteint de troubles psycho-sexuels et éprouvant une haine envers les femmes.
Les corps de ces femmes violées et assassinées étaient mutilés avec violence.
A ce qu'il paraît, les déviants sexuels sont plus calmes que la moyenne des criminels, et plus prudents après avoir commis leurs forfaits.

…un homme jeune.
Les méthodes d'enlèvements et d'entraves des corps témoignent en faveur d'une certaine force physique. Les crimes montraient une obsession particulière pour les organes génitaux, suggérant un coupable relativement inexpérimenté sur le plan sexuel.

…obstiné et déterminé
Pour son cinquième crime, commis au cours du mois de janvier 1987, le meurtrier resta plus d'une heure sous une pluie glacée, par moins 15 °C avant de se jeter sur sa victime et la traîner sur plus de 700 mètres.

…audacieux et méthodique.
Malgré le déploiement policier, l'assassin continua crânement sa folie meurtrière. Il employait toujours les affaires personnelles de la victime comme armes, et les lieux du crime étaient si méticuleusement nettoyés qu'il ne laissa jamais le moindre poil pubien derrière lui.

…un homme du groupe sanguin B
Sur les lieux du neuvième crime, advenu en novembre 1990, des traces de sperme furent retrouvées sur les bas en nylon avec lesquels le meurtrier avait ligoté les mains et le cou de sa victime.
Reporter pour le Kyung-in Daily News, Park fut le seul journaliste à avoir suivi l'affaire depuis le début. Il évoquait alors le meurtrier en ces termes : "Cet homme devait être d'un calme effarant, capable de supporter ce froid et cette obscurité dans lesquels il agissait. Il n'y avait jamais aucune trace d'agitation sur les lieux du crime. Il ne perdait jamais son sang-froid.
Il violait et assassinait ces femmes avant de cacher et d'abandonner leur corps. Ses victimes devaient être terrorisées face à tant de froideur. Sous l'emprise de la terreur qu'il devait susciter, elles étaient même capables de retirer elles-mêmes leurs vêtements."



Entretien avec le Réalisateur


Memories of murder est le deuxième film réalisé par JOON-HO BONG. Barking dogs never bite, son premier film qui date de 2000, était une comédie.

Qu'avez-vous fait avant MEMORIES OF MURDER ?
Après avoir fait partie du ciné-club pendant mes études de sociologie à l'université Yeonsei, je suis entré à la Korean Academy of Film Art en 1994, dans la section réalisation. Là, j'ai fait quelques courts-métrages (WHITE MAN, THE MEMORIES IN MY FRAME et INCOHERENCE). J'ai ensuite participé en tant que scénariste à des longs-métrages et travaillé en tant qu'assistant-réalisateur sur le film MOTEL CACTUS (1997) de Ki-yong Park. En 1999, j'ai réalisé mon premier long-métrage BARKING DOGS NEVER BITE. MEMORIES OF MURDER est mon deuxième film.

MEMORIES OF MURDER était à l'origine une pièce de théâtre…
En fait, le film s'appuie beaucoup plus sur les faits réels que sur la pièce de théâtre qui ne tenait absolument pas compte du contexte historique. En effet, dans la pièce, il n'y a aucune allusion aux années 1980. Or, pour moi, faire référence à cette époque était inévitable.
L'affaire qui sert de fond au film est une affaire non classée, où le coupable n'a pu être arrêté. Evidemment on se pose des questions telles que "pourquoi n'a-t-on pas pu arrêter le meurtrier ?" ou "pourquoi la police a-t-elle échoué ?". Ma réponse est que la Corée des années 1980, sombre et incompétente, était incapable de faire face à un tueur en série. A cette époque, je crois que la société, la police et la puissance de l'Etat, sous dictature militaire, ne se souciaient que de leur maintien au pouvoir et n'avaient ni la volonté, ni la capacité de protéger les femmes d'un petit village. Ce sont ces idées qui m'ont guidé pendant l'écriture du scénario.

Justement, pour écrire le scénario, je crois que vous avez rencontré beaucoup de témoins impliqués dans cette affaire.
J'ai consacré six mois à l'étude d'une quantité de documents et d'interviews de personnes liées à l'affaire.
Parmi les nombreuses rencontres que j'ai faites, la plus mémorable reste celle avec un commissaire à la retraite. Au bord des larmes, il m'a confié que le fait de ne pas avoir arrêté le coupable et d'avoir échoué était pour lui comme : "un morceau de cancer qui serait resté dans son cœur". Je n'arrive pas à oublier son amertume et j'ai tenu à ce qu'on la ressente en voyant le film.

Il y a beaucoup d'humour dans votre film. Peut-on dire que c'est à la fois un thriller et une comédie ?
Le mélange humour-tension, comédie-tragédie était un choix délibéré qui correspond bien à ma personnalité Mon premier film BARKING DOGS NEVER BITE était déjà un film où le rire et l'amertume se croisaient sans arrêt. J'aime bien lorsque des sentiments ou des sensations antagonistes s'entrechoquent en même temps dans une scène, une séquence ou un film. Je pense que ces multiples sensations donnent encore plus de relief aux personnages et aux situations en les rendant plus réelles.
Le rire et la terreur, l'humour et la tragédie, sont contradictoires mais leur association reflète fidèlement la nature humaine.
Dès le départ, je ne voulais pas que MEMORIES OF MURDER soit un thriller hollywoodien impitoyable mais plutôt un film policier coréen rempli de sentiments humains.
Lors de la sortie du film, on me demandait dans des interviews et dans les festivals étrangers quel était le genre du film. J'ai répondu en rigolant que c'était un "thriller rural" ou un "thriller de pays sous-développé". C'est une association de mots assez ironique mais je pense que cette expression révèle bien l'esprit du film.

Avez-vous été influencé par le travail d'autres réalisateurs pour ce film ?
Il y a beaucoup de réalisateurs que j'aime, mais je ne pourrais pas dire précisément avoir reçu l'influence de quelqu'un en particulier. Cependant, j'ai vu par hasard le film du Japonais Shohei Imamura, LA VENGEANCE EST À MOI, lors de la préparation de mon film et il m'a profondément marqué.
Il a pour sujet un tueur en série japonais qui a réellement existé. C'est un film très puissant, son chef-d'œuvre, à mon avis.
Lors de l'écriture du scénario, From Hell, la bande-dessinée d'Alan Moore m'a été d'une grande aide. A travers les meurtres de Jack l'Eventreur, on découvre d'une manière vivante les dessous sombres de la société anglaise de la fin du XIXe siècle. Puisque c'était une œuvre qui montrait comment faire passer l'atmosphère générale de l'époque à travers des meurtres en série, je crois qu'elle a été d'une grande influence pour orienter mon projet.

Pouvez-vous nous parler de votre utilisation des gros plans sur les visages de vos personnages ?
Le film commence par le visage de face d'un enfant pour finir avec un plan rapproché sur le visage du personnage principal. Un des policiers est persuadé qu'en regardant un suspect dans les yeux, on peut savoir s'il a oui ou non commis un crime. Si les crimes et le côté diabolique de l'être humain se reflétaient sur les visages, nous n'aurions pas à craindre les hommes et les policiers n'auraient qu'à attraper les coupables d'un simple regard. Cependant les crimes ne se voient pas sur le visage, de même que le diable vit dans notre entourage avec un visage commun. Tout comme le coupable rôde quelque part près de nous. Je pense que ceci est la véritable terreur.
Le visage est donc un motif qui traverse tout le film, et je voulais que l'insistance sur les plans rapprochés des personnages rendent les spectateurs de plus en plus anxieux.

Vous utilisez aussi la lumière d'une façon très intéressante.
Les contrastes et croisements entre la lumière et l'obscurité viennent d'une impulsion personnelle, de plus cela avait à voir avec la sensation des années 1980. Pour les Coréens, cette époque est celle où la lumière et l'obscurité se superposent : derrière la splendeur extérieure des Jeux Olympiques de Séoul ou l'apparition de la couleur à la télévision, se cachait une dictature militaire cruelle et des civils agonisant sous l'oppression politique.
Et j'avais remarqué le travail de Hyung-gu Kim sur le film PEPPERMINT CANDY et je tenais à ce qu'il soit le directeur de la photo de MEMORIES OF MURDER.
En préparant le tournage, nous étions tous les deux d'accord sur la représentation de cette époque à travers divers contrastes et un spectre neutre qui donne une impression incolore. Le choix de la météo lors des tournages en extérieur s'est effectué dans le même esprit : la plupart des scènes à l'exception de l'ouverture et de la dernière scène ont été tournées sous un ciel couvert à l'abri de la lumière. Et la majorité des costumes et des accessoires était de tons incolores à l'exception du vêtement rouge qui a été mis en relief.
La sensation d'image saturée, comme si elle avait été ternie, était voulue dès le départ. C'est non seulement le ton des scènes d'intérieur mais aussi celui de tout le film. Pour obtenir cette tonalité de couleurs et cette texture, on a appliqué la technique de décoloration ("skip-bleach") lors du développement, à l'exception de la scène d'ouverture ensoleillée et de la dernière scène qui se passe en 2003.

Comment avez-vous choisi vos lieux de tournage ?
C'était très difficile de trouver des endroits où il restait un parfum des années 1980. La société coréenne change à grande vitesse et l'urbanisation des régions rurales est quasiment instantanée, il reste donc très peu d'endroits qui aient gardé l'aspect d'il y a une vingtaine d'années. C'est sûrement difficile à comprendre pour les Européens qui vivent dans des immeubles intacts datant de plusieurs siècles au beau milieu de la ville, mais en Corée, que ce soit en ville ou à la campagne, la plupart des vieux immeubles ont été détruits ou rénovés.
Ce n'est pas pour autant que nous avons construit un décor grandeur nature à l'extérieur, on n'avait pas un budget suffisant et cela ne correspondait pas non plus au caractère du film. C'est ainsi que nous avons uniformisé le ton d'une dizaine d'endroits ayant gardé un aspect ancien pour aboutir au sentiment d'un espace unique, d'un village uni dans l'esprit du spectateur.

Quel a été votre travail avec les acteurs ?
Comme les autres réalisateurs, j'aime aussi l'échange créatif avec les comédiens. Je fais beaucoup de répétitions, surtout pour les plans longs, et je contrôle minutieusement les mouvements des acteurs et leurs dialogues. Mais j'aime aussi saisir les détails du jeu que les acteurs créent pour les développer.
Je prépare avec précision le scénario et le story-board mais j'essaie de rester sensible aux multiples idées et détails qui me viennent sur place. Puis en fin de compte, il est souvent arrivé que ce qui a été créé sur le tournage avec les acteurs mène à un résultat satisfaisant.
Sur la question de la part de liberté donnée à mes acteurs et la part d'improvisation, cela dépend en fait de leur personnalité. S'il existe des acteurs instinctifs qui aiment improviser car ils débordent de créativité, il y a aussi des acteurs qui se concentrent pour exprimer avec finesse et précision l'interprétation qu'ils ont préparée. Dans ce film, les deux styles antagonistes d'acteurs apparaissent en même temps et par conséquent, je les ai dirigés plutôt selon le style qui était propre à chacun.

Comment s'est terminée l'enquête ?
En fait, voici comment fonctionnait la police à l'époque. Après 1985, alors que le vent de la démocratie se faisait plus fort, l'activité des étudiants et du pouvoir anti-gouvernemental grandissait et la police qui avait été mobilisée pour maintenir le pouvoir les arrêtait et consacrait toutes leurs forces à l'effondrement de ces organisations. Par conséquent, les policiers qui faisaient déjà défaut se consacraient à la répression des forces anti-gouvernementales et ne pouvaient donc que révéler de nombreuses faiblesses en terme de protection du peuple.




Devant la caméra

KAN-HO SONG
Détective Doo-man Park

"Je sais ! Rien qu'en te dévisageant."
C'est un flic de la campagne, se fiant avant tout à son instinct. À chaque fois qu'une affaire se présente, Park débute l'enquête en convoquant les suspects et en les passant à tabac. Il a recours à sa connaissance des coutumes et autres habitudes des habitants du village pour conduire l'affaire. Il est convaincu que regarder une personne en face suffit à le renseigner sur la nature de celle-ci, à savoir si elle est bonne ou mauvaise. Il s'enorgueillit d'ailleurs de son surnom de "chaman".

Filmographie de KAN-HO SONG :

1997 Green Fish
N° 3
1999 Shiri
2000 The Foul King
2001 Joint Security Area
2002 Sympathy for Mr Vengeance
YMCA Baseball Team




Sang-Kyung Kim
Détective Tae-yoon Seo

"La réponse est dans le dossier."
C'est un flic cérébral et citadin. Il appartient à la police de Séoul et s'est porté volontaire pour participer à l'enquête. Ses nombreuses manies et son caractère inhabituel ont vite fait de le mettre au banc de l'équipe. Qu'importe. De temps à autre, il avance un argument probant. Convaincu que la vérité peut se révéler au travers d'indices matériels, il examine et analyse méticuleusement les documents relatifs à l'affaire, afin d'y trouver des dénominateurs communs entre les victimes.

Filmographie de SANG-KYUNG KIM :
2002 Turning Gate




Derrière la caméra

Hyung-ku Kim
(directeur de la photographie)

"La qualité de son travail ne réside pas seulement dans une technique éblouissante, atteste Joon-ho Bong, mais dans son impressionnante conscience de l'enjeu émotionnel d'une séquence. De plus la sensibilité dont il fait preuve dans son approche d'un personnage avec la caméra, et l'angle de vue qu'il détermine, est inestimable."

Filmographie de HYUNG-KU KIM :
1994 A Casual Trip
1995 Dr Bong
1996 The Aventures of Mrs. Park
1997 Beat
1998 Spring in my Hometown
City of the rising Sun
1999 The Uprising
Peppermint Candy
2001 La Princesse du désert
One Fine Spring
2002 Together



Sung-hee Ryu
(décorateur)

"Je pense qu'à l'instar de certains objets des années 1980 qui perdurent encore dans notre quotidien, il devait certainement y avoir à cette époque des traces résiduelles des décennies précédentes. Je voulais le plus d'authenticité possible, tout en exagérant certains aspects. De même que le corps horriblement mutilé d'une femme est découvert dans le cadre paisible d'un petit village, le concept général de Memories of murder repose sur des contrastes entre la reconstitution de cette période et des détails incongrus."
Sung-hee Ryu a travaillé sur différents films parmi lesquels Flower Island en 2001 et No blood, no tears en 2002.


Taro Iwarisho
(compositeur)

Diplômé de la Tokyo National University of Art and Music, Taro Iwarisho remporte en 1991 le premier prix de la Silk Road International Composing Competition avec sa thèse de fin d'études, ce qui vaut à son travail d'être versé à la collection permanente de la Tokyo National University of Art and Music.
Producteur et compositeur dans différents domaines, il a signé les partitions de divers films, jeux vidéo, dessins animés, téléfilms et publicités.
Joon-ho Bong souhaitait une bande-originale en rupture avec les habituelles partitions réalisées pour les thrillers. Il décida de travailler avec Taro Iwashiro car il était impressionné par la sensibilité de sa musique ainsi que le mélange de lyrique et d'obscur dans ses compositions.

Filmographie de TARO IWARISHO :
1992 Exageration
1995 Tomorrow
1997 Dog of Flanders
1998 Hot Springs Ping-Pong
Rurouni Kenshin
1999 Marco
Fever
2000 Another Heaven
Lily-of-the- Valley
Happy Family Planning



Fiche artistique
Détective Doo-man Park KAN-HO SONG
Détective Tae-yoon Seo SANG-KYUNG KIM
Sergent Hee-bong Koo HEE-BONG BYUN
Sergent Dong-chul Shin JAE-HO SONG
Détective Yong-koo Cho RWE-HA KIM
Officier Kwi-ok Kwon SEO-HEE KOH
Seol-yung Kwok MI-SEON JEON
Kwang-ho Baek NOH-SIK PARK
Byung-soon Chio TAE-HO RYU
Hyun-kyu Park HAE-IL PARK






Fiche technique
Réalisateur JOON-HO BONG
Scénaristes JOON-HO BONG
KWANG-RIM KIM
SEUNG-BO SHIM
Producteur SEOUNG-JAE CHA
Producteur exécutif KANG-BOK LEE
Directeur de la photographie HYUNG-KU KIM
Prise de son BYUNG-HA LEE
Décors SUNG-HEE RYU
Montage SEON-MIN KIM
Compositeur TARO IWARISHO