Cinéma brésilien

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Il faut souligner la difficulté de définir une identité culturelle pour les Brésiliens, qui ne se considèrent ni Européens ni Nord-Américains. Dépourvus de culture originale, ils se construisent entre "non-être" et "être-autre". Le cinéma brésilien illustre ce processus, évoluant à travers l'incapacité à copier d'autres modèles. Cette réflexion de Paulo Emilio Salles Gomes met en lumière la complexité et l'originalité de l'identité culturelle brésilienne.

Le cinéma brésilien

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Cinéma brésilien

Le texte met en avant une réflexion sur l'identité culturelle brésilienne, qui n'est ni européenne ni nord-américaine. Cette absence de culture originale propre entraîne une perspective où tout semble à la fois étranger et familier. Le processus de construction identitaire du Brésil est décrit comme un effort laborieux, évoluant entre le "non-être" et "être-autre", soulignant une quête d'identité propre tout en étant influencé par d'autres cultures. Dans ce contexte, le cinéma brésilien joue un rôle significatif. Il participe à cette dynamique identitaire en se transformant à travers l'incapacité du pays à simplement copier d'autres modèles culturels. L'idée est que cette incompétence au copiage devient une force, car elle pousse à la création d'une culture cinématographique unique, qui s'adapte et se réinvente continuellement. Paulo Emilio Salles Gomes, à travers cette citation, met en lumière la complexité et l'originalité de la culture brésilienne, qui se construit en tirant parti de son incapacité à reproduire fidèlement les cultures dominantes, et en forgeant ainsi sa propre identité culturelle.

Le cinéma brésilien

alt alt  SALLES, WALTERCentral do Brasil / Disponibilité : 01/03/2011 / RefCVS : 22306
Après la perte de sa mère, Josué, un jeune Brésilien de 10 ans, se retrouve sans famille. Dora, une institutrice retraitée, le prend sous son aile. Ensemble, ils parcourent le Brésil pour retrouver le père de Josué. Ce voyage devient une aventure intérieure, les amenant à découvrir leurs propres sentiments et leur humanité. C'est un périple émouvant vers la compréhension de soi et des liens familiaux.


 

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En 1953, Lima Barreto réalise O cangaceiro qui obtiendra le prix international du film d’aventure au festival de Cannes, relatant les aventures d'un personnage de légende populaire brésilienne, le "cangaceiro", sorte de "bandit d'honneur" des régions du nord-est du Brésil, rebelle dressé contre l'injustice sociale et contre le féodalisme. Le réalisateur, dresse ici un portrait rigoureux de ces "bandits bien-aimés" et fait du cangaceiro un aventurier individualiste, en proie à des pulsions plutôt élémentaires. Ce film, par le biais notamment de la partition musicale de Gabriel Migliori entre autres, obtiendra un succès international et permettra au cinéma brésilien de s’exporter en Europe. L’œuvre de Barreto, A velha fazenda (1940), Santuario (1952), A primeira missa (1960)..., associe plus généralement des éléments culturels disparates qui tiennent autant du cinéma mexicain que du western en se souciant peu des détails d’ordre socio-historiques. En fait O cangaceiro était surtout une production de la société Vera Cruz dont le projet était de créer une industrie cinématographique nationale comparable à l’étranger.

D’immenses studios sont alors construits sur le modèle de ceux de La Métro-Goldwyn-Mayer à Hollywood avec pour seul mot d’ordre : «Do planalto de Sào Paulo para as telas do mundo» (Du plateau de Sào Paulo pour les écrans du monde). Mais après l’échec final de l'ambitieuse expérience des studios de la Véra Cruz, et parallèlement, le transfert du public du cinéma vers la télévision, une réflexion commune des cinéastes se met en place au début des années 60. Le cinéaste Carlos Diegues explique que «le cinéma Novo fait partie d’un comportement général de la société brésilienne, qui s’achemine vers la transformation de sa culture ». Ce mouvement va alors constituer une sorte de révolution artistique d’ordre purement intellectuel visant à redonner au cinéma brésilien sa vraie fonction culturelle en opposition à une hégémonie cinématographique majoritairement américaine.

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Une caméra dans la main et une idée dans la tête

La Palme d'or remportée à Cannes en 1962 par le film O pagador de promessas du cinéaste Anselmo Duarte consacre clairement l'avènement du mouvement ainsi que son potentiel de reconnaissance internationale. Cette génération issue des ciné-clubs et de mouvements étudiants, qui considère avoir "une caméra dans la main et une idée dans la tête" réussit à prendre la caméra, et le Cinéma Novo lance notamment Ruy Guerra Os Cafajestes (1962), Os Fuzis (1964), qui avait pour sa part déjà officié par le passé dans le cinéma français, partageant l'affiche entre autres, avec Jean Gabin, Bruno Cremer et...Guy Bedos! Si l'on considère très souvent Vidas secas (1963), le film de Nelson Pereira Dos Santos (par ailleurs auteur du chef d'oeuvre Rio 40 graus en1955), comme l'un des symboles de ce mouvement, d'autres noms incontournables de cette nouvelle vague "do Brazil" sont par exemple Glauber Rocha, (Deus e o diabo na terra do sol, 1964 ou Terra em transe, 1967), Carlos Diegues (A grande cidade, 1966, Um trem para as estrelas, 1987,...), Joaquim Pedro de Andrade (Macunaima (1969), Leon Hirszman ainsi que des documentaristes tels Maurice Capovilla et Geraldo Sarno. Le Coup d’Etat militaire de 1964 ne stoppe pas le mouvement déjà en pleine maturité, et dont l’influence dans les pays en voie de développement est important. Mais la répression de 1969 arrête cet élan culturel.

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La génération suivante, avec Julio Bressane, ou encore Andréa Tonacci, s’essaie à un cinéma plus expérimental et underground (surnommé Udigrudi) qui marginalise le cinéma brésilien, alors que les producteurs s’essaient avec succès au «Porno-chanchadas» mélange de comédie et d’érotisme grivois, étroitement surveillé par la censure. Pendant les années 70, la production nationale annuelle atteint plus d’une centaine de long-métrages, un record pour l’amérique latine. Le climat de liberté retrouvé permet aux anciens du Cinéma Novo et à une nouvelle génération de s’exprimer. En 1976, Dona Flor et ses deux maris de Bruno Barreto est un immense succès (plus de 12 millions de spectateurs et plus gros B.O de l'histoire du cinéma brésilien!) et lance ainsi la carrière internationale de son réalisateur.

Les nouveaux cinéastes optent pour un classicisme formel. Dans les années 80 le cinéma brésilien vit à travers les œuvres de Murilo Salles, Sergio Toledo, Wilson Barres ou bien Carlos Alberto Prates Correia. Citons également l'étonnant Eles nao usam black tie (Ils ne portent pas de smoking) du réalisateur Leon Hirszman, qui remporte le Lion d'or à Venise en 1981. Par la suite, le cinéma va traverser une crise sans précédents que le succès des «Telenovelas» va confirmer. Le téléspectateur brésilien consomme en masse la production nationale audiovisuelle mais sollicite les productions cinématographiques étrangères.

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Exercice de style prisé depuis toujours par les cinéastes brésiliens, le polar brésilien donne régulièrement au genre des titres aussi atypiques que marquants. Beto Brant avec son polar nerveux O invasor (2002), illustre parfaitement cette merveille. Preuve du renouveau incontestable du cinéma brésilien, de nombreux cinéastes nationaux exportent désormais leur talent vers le monde entier après avoir obtenu leur "passeport" par le biais de succès critiques et/ou populaires majeurs. Ainsi, en 1981, Pixote, la loi du plus faible est distribué dans le monde entier et permet à Hector Babenco de partir travailler à Hollywood où il réalisera Le baiser de la femme araignée (1985) avec deux comédiens exceptionnels : Raul Julia et Sonia Braga.

Cannes, l'ultime consécration Mondialement réputé pour son histoire tumultueuse et glamour, le festival de Cannes ne représente pas moins une vitrine exceptionnelle et un tremplin unique pour tous les cinémas du monde. Signe d'une reconnaissance amplement méritée, il consacre désormais pratiquement tous les ans un cinéaste venu du Brésil. Les fiançailles entre le cinéma brésilien et le festival sont officielles dès 1953 quand Lima Barreto y présente O cangaceiro qui obtiendra le prix international du film d’aventure. C'est également une passerelle affective qui est jetée entre la croisette et le Brésil en 1959, lorsque le magnifique Orfeu negro de Marcel Camus remporte la Palme d'or. En 1962, c'est à la surprise générale que le film O pagador de promessas repart à son tour avec la palme d'or, alors que la compétition accueillait alors Agnès Varda, Luis Bunuel, Sydney Lumet, Michelangelo Antonioni, Otto Preminger ou encore John Frankenheimer!!! Deux ans plus tard, Glauber Raucha était déjà un réalisateur, journaliste, critique de film, écrivain, penseur, activiste de la contre-culture et l'un des 'initiateurs de la Nouvelle Vague brésilienne consacré. En 1964, son film Le Dieu Noir et le Diable Blond (présenté en 2004 dans la section Cannes Classics à l'occasion de l'hommage au cinéma brésilien) fit l'événement sur la Croisette et le révéla aux cinéphiles du monde entier.

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alt alt  BABENCO, HECTORPixote, la loi du plus faible / Disponibilité : 01/01/1970 / RefCVS : 14989
À Sao Paulo, des enfants comme Pixote, 10 ans, sont contraints de voler pour survivre. Plongés dans un environnement de drogue, violence et prostitution, ils forment des bandes qui, parfois, finissent en maison de redressement. Ce quotidien difficile illustre la lutte pour la survie dans les rues de la ville.


 

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A son tour, Walter Salles réalisateur d'Avril brisé (2001) et surtout du magnifique Central do Brazil (1998), Ours d'or à Berlin, y était présenté en sélection officielle l'année dernière pour son Carnets de voyage. Ce cinéaste des plus prolifiques, se consacre également à la production, en signant par exemple celle de l'ovni La cité de Dieu de Fernando Meirelles, qui ne manqua pas de faire sensation lors de sa propre sélection officielle en 2002 et qui a depuis séduit le monde entier par ses audaces visuelles et la fraîcheur de son scénario, le tout soutenu par une bande originale exceptionnelle. Salles poursuit plus que jamais sa carrière de réalisateur, en signant Dark Water remake du titre du réalisateur japonais Hideo Nakata prévu pour 2006.

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alt alt  MEIRELLES, FERNANDOCité de Dieu (La) / Disponibilité : 01/05/2017 / RefCVS : 31068
Dans une favela de Rio de Janeiro des années 60, Fusée, un garçon de 11 ans, grandit dans un environnement violent. Malgré sa pauvreté et sa timidité, il rêve de devenir photographe professionnel, cherchant à voir le monde différemment à travers l'art. À ses côtés, Petit Dé, un autre enfant du même âge, aspire à devenir le plus grand criminel de Rio. Leurs rêves opposés reflètent les choix possibles dans ce milieu difficile.


 

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Hector Babenco, y a également également été honoré d'une selection officielle en 2003 pour son film "coup de poing" Carandiru, basé sur une situation réelle vécue par un médecin au sein d'une prison centrale, véritable ville-pénitentiaire.

Le Brésil était décidémment à l'honneur en 2004, puisqu'en plus de Carnets de voyage était présenté hors compétition Glauber le film, Labyrinthe du Brésil, réalisé par un inconditionnel de Glauber Rocha, Silvio Tendler. Ce dernier était tout jeune cinéaste lorsque Glauber Rocha décéda en 1981et fut invité par deux des principales figures du "Cinema novo" - Carlos Diegues et Joaquim Pedro de Andrade – pour filmer les funérailles du défunt ; un clin d'oeil au travail de Glauber effectué sur les funérailles du peintre brésilien Di Cavalcanti.

Outre les trois années de fabrication du film, Silvio Tendler a dû faire face 18 ans durant à l'interdiction de la mère de Glauber Rocha d'exploiter les images. "21 ans pour faire un documentaire sur Glauber, ce n'est pas si long ! Comme le souligne le titre, il n'y a pas meilleur mot que "Labyrinthe" pour parler de sa vie, de son travail et de sa philosophie".

Enfin, Bahia, Ville basse, film sans âge ni frontière, qui tente de décrire la puissance de la passion, de l'obsession et de la jalousie. Son réalisateur, Sergio Machado était alors internationalement salué au sein de la compétition "Un certain regard" cette année 2005, remportant d'ailleurs le Prix de la jeunesse.

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alt alt  BABENCO, HECTORCarandiru / Disponibilité : 10/05/2005 / RefCVS : 35266
À la prison de Carandiru à São Paulo, un nouveau médecin s'engage dans un programme de prévention contre le SIDA. Face à des conditions de vie déplorables et à l'absence de soins médicaux pour les 7.000 détenus, il doit utiliser un matériel rudimentaire, malgré son expérience avec des technologies avancées. Progressivement, son travail porte ses fruits et lui vaut le respect des prisonniers, améliorant ainsi leur prise en charge médicale.


 

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Images animées et rythmées...

Les documentaires consacrés au Brésil, à son cinéma ou à ses musiques ne manquent pas. Cependant les titres réellement disponibles et présentant un aspect incontournable ne sont pas si nombreux..

Une bonne raison pour nous de vous proposer nos préférences à nous!

Plus qu'un simple documentaire, Moro no Brasil est un road-movie groovy dont le coeur bat au rythme cadencé des musiques brésiliennes. Ce voyage musical signé Mika Kaurismaki, le frère d'Aki (réalisateur entre-entres du fameux L'homme sans passé), entre profondément dans le coeur du Brésil. Découvrez la culture brésilienne, une diversité des styles, des rythmes, des danses et des instruments à travers ce périple affectif. Une bonne opportunité de toucher au plus près ce vivier de talents sans fin, notamment la toute nouvelle scène (Seu Jorge,..), et de comprendre davantage cette créativité festive si unique...

A noter, que ce réalisateur sortira dans les salles ce mois de septembre le film Brasileirinho, évocation du choro, rythme brésilien né au XIXè siècle du métissage de mélodies européennes (valses, polkas,..) et de sonorités afro-brésiliennes.

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alt alt  KAURISMAKI, MIKAMoro no Brasil / Disponibilité : 15/09/2010 / RefCVS : 36590
"Moro no Brasil" est un documentaire de Mika Kaurismaki qui explore la riche diversité musicale du Brésil à travers un road-movie en 12 chapitres. Ce voyage immersif plonge au cœur de la culture brésilienne, révélant une variété de styles, rythmes, danses et instruments. Au fil de cette odyssée sentimentale, le film permet de découvrir les personnes qui incarnent cette musique vibrante et de s’immerger dans l’âme même du Brésil.


 

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Saravah ! Tout un programme dans ce mot choisi par Pierre Barouh le producteur d'un label de légende dans les années 70 au Brésil. Le mot vient probablement de la macumba ou du candomblé (une sorte de bénédiction africaine). Empruntant à Cocteau, Pierre Barouh illustrait alors avec élégance l'esprit de création de son label : "Ou l'on soigne trop sa besogne, ou l'on ne la soigne pas assez, rarement on trouve l'entre-deux qui boîte avec grâce".

Et c'est parce que Pierre Barouh n'est pas un cinéaste mais l'acteur témoin de cette rencontre, entre l'ancien et le nouveau monde, que son film est une apologie du réel, réel artistique et poétique...

Si la seconde partie du documentaire est plus classique, la première constitue un authentique bijou du genre. Incontournable!

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alt alt  BAROUH, PIERRESaravah / Disponibilité : 01/01/1970 / RefCVS : 38005
"Saravah" est un film historique réalisé par Pierre Barouh, qui aborde avec simplicité les futures stars de la musique brésilienne du 20ème siècle. Plutôt qu'un documentaire didactique, le film capture l'essence et l'émergence de ces artistes prometteurs, offrant un aperçu authentique de leur talent et de leur influence naissante sur la scène musicale.


 

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Un documentaire ET une méthode! Le film Bateria de Bruno Ginestet a été tourné lors du carnaval de Rio en 2001, et nous plonge au coeur des répétitions des batteries de plusieurs écoles et des ultimes préparatifs pour cette grande messe, ponctuée par le traditionnel et monumental défilé dans le sambodrome, certainement le plus grand spectacle vivant du monde! Grâce à la méthode interactive accompagnant le documentaire, Jean-Christophe Jacquin vous présente les phrases et techniques de jeu des percussions jouées par les batteries de grandes écoles lors des défilés du Carnaval de Rio. L'intrumentarium des ''batucadas'', Surdos, Caisses, Repinique, Tamborim, Agogôs, Chocalhos,...est étudié en détail. Chaque instrument est joué seul, au tempo normal, au ralenti et en polyrythmie avec l'ensemble de l'orchestre...

La BPI, a effectué un beau travail de retrospective au mois de juin, et nous recommendons vivement un petit tour sur la page consacrée au documentaire et au cinéma du Brésil...

Sélection de titres à (re)découvrir

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alt alt  JACQUIN, JEAN-CHRISTOPHESamba de Enredo (Le) : percussions du Brésil / Disponibilité : 15/01/2003 / RefCVS : 29678
Jean-Christophe Jacquin explore les techniques et phrases rythmiques des percussions utilisées par les batteries des grandes écoles lors du Carnaval de Rio. Il analyse en détail l'instrumentarium des batucadas, comprenant Surdos, Caisses, Repinique, Tamborim, Agogôs, et Chocalhos. Chaque instrument est présenté individuellement, joué à tempo normal, au ralenti et en polyrythmie avec l'ensemble, permettant une compréhension approfondie de leur rôle et de leur intégration dans l'orchestre.


 

Pourquoi cette thématique ?

alt Le cinéma brésilien constitue une thématique fascinante à explorer en bibliothèque en raison de sa capacité à refléter l'identité complexe du Brésil. Selon Paulo Emilio Salles Gomes, le cinéma au Brésil se développe dans une tension constante entre l'absence d'une culture originale et l'influence extérieure. Cela donne naissance à une expression cinématographique unique, hybrides et novatrices. En explorant cette thématique, les usagers peuvent découvrir comment les cinéastes brésiliens naviguent entre authenticité culturelle et influences extérieures, offrant ainsi une perspective riche sur les enjeux sociaux, politiques et culturels du pays. Le cinéma brésilien devient un miroir de la société, abordant des sujets variés avec une approche distinctive qui mérite d'être connue et étudiée.

alt Pour aller plus loin

alt Cette sélection peut s’accompagner de :

altExplorer l'identité culturelle à travers le cinéma brésilien
altL'impact de l'influence étrangère sur le film brésilien
altLa dialectique du 'non-être' et de l''être-autre' dans le cinéma brésilien

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alt Karim Bourouba

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