Flash Musique Avril 2018

Petit-maître de l'électronica autrichienne, Bernhard Fleischmann, ancien batteur devenu homme-orchestre, n'a rien d'un sauvage interprète et manie piano, vibraphone ou machines avec la même délicatesse qu'il emploie pour dessiner les contours de ses mélodies, les enrober de coton. Il présente son nouvel album "Stop Making Fans" ou l'on retrouve une collaboration avec la vocaliste Gloria Amesbauer sur plusieurs titres.

Trois des musiciens les plus créatifs et prolifiques de Reykjavík joignent leurs talents autour de ce nouveau projet spontané. Chaque mois de 2017, ils ont sorti un nouveau single, tous désormais regroupés sur cet album. "Team Dreams" est un album collaboratif de Sin Fang, Sóley et Örvar Smárason de Múm et FM Belfast. Il combine les forces individuelles de chacun, mélange folk et pop futuriste.

Album enchanteur d'Avant-Pop du super-groupe inpromptu construit autour du duo tokyoïte Tenniscoats, avec les membres Notwist, Jam Money et Joasihno. Tenniscoats a collaboré avec les plus grand groupes indé: THE PASTELS, JAD FAIR ou encore NORMAN BLAKE (de TEENAGE FANCLUB). Leur musique est sensible, minimale, aux mélodies douces et amères.

L'année 2017 est l'année du retour de Lali Puna, le groupe formé à Munich en 1998, qui n'avait rien sorti depuis 2010. Avec un cinquième album "Two Windows" chez Morr Music, à travers une pop électronique et minimaliste, Lali Puna explore la notion des libertés personnelles à l'ère de la surveillance numérique. Cet album fait suite à "Our Inventions" paru en 2010. Lali Puna sera en concert au Badaboum à Paris le 20 octobre.

Sequoyah Tiger est la création imaginaire de Leila Gharib, compositrice et chanteuse à la voix changeante, originaire d'Italie. Suite à son EP l'année dernière "a-Ta-Ta-Time", voici son premier album "Parabolabandit" qui participe à l'extension de son langage musical distinct, nous transportant à travers son fantasme sombre et tordu. Tout en explorant les limites des traditions de la Pop, ses expérimentations sonores et vocales construisent une musique magnifique dans laquelle le rock vintage, la musique électronique et les éléments acoustiques s'entremêlent.

Soley Stefansdottir, plus connue en tant que Soley, est une multi-instrumentiste, chanteuse et compositrice islandaise. Pianiste sensible, possédée diront même certains ; elle marie les cultes anciens et classiques avec l'électronique la plus glaciale. Saluée pour ses visions oniriques et surréalistes, ses chansons sont des douloureuses berceuses, des mantras possédés et désincarnés. Et sous les différentes couches musicales se cachent la solitude et la symphonie des grands espaces, le mystère des profondeurs avec ses sons tapis dans l'ombre, sous la mousse des arbres et dans l'intime de chacun. Car dès qu'elle ouvrit la boîte à musique les fantômes vinrent à elle, et elle dût apprendre à apprivoiser ses démons en composant des contes de fée sombres et torturés. L'excellent label berlinois Morr Music sort aujourd'hui son troisième album, "Endless summer".

Nouvel album instrumental d'un des leaders de The Notwist : Markus Acher. Comme son nom l'indique, il nous offre une plage verte de sons, un lieu entre les notes jouées et le temps, entre murmures et arpèges. Mélancolique, ce disque pourrait être la bande originale d'un film muet ou un documentaire oublié.

 

 

 

La couleur désormais emblématique des collectifs de Kreiz Breizh Akademi dû au choix de conserver les " notes bleues " des musiques populaires bretonnes trouvent ici un écho dans les musiques actuelles et des mondes orientaux. Sons traités, " dañstrañs ", pad, claviers et autre vielle électrique: le peuple dans la machine (pobl 'ba'r machin[e] en breton) donne fraîcheur, poésie et énergie électronique aux thèmes musicaux de basse Bretagne.

Prenez deux ex-Mano Negra, ajoutez-leur un La Ventura/Manu Chao, deux ex-Parabellum, un ancien Chichuahua/Frères Misères, un Argentin et deux Espagnoles. Mélangez bien le tout et vous obtenez Flor Del Fango, le groupe rock métissé de sons latinos. Après une pause de 10 années, ces Parisiens reprennent la route avec la réédition de leur premier opus augmenté de plusieurs inédits !

Si la musique de Zanmari Baré fait mouche pour toucher au coeur c'est parce qu'elle nous embarque sans fard au plus profond de son âme. Sa voix un peu voilée est l'incarnation de son maloya. Un maloya tendre que module un chant extatique qui nous promène. Après nombre de concerts magiques et un premier album accédant immédiatement au statut de "classique" à La Réunion, c'est peu dire que son nouvel album est attendu. Baptisé "Voun" en référence à l'humus des forêts primaires, ce second opus atteint de nouveaux sommets. Epaulé par des musiciens coloristes surdoués, Zanmari chante les destins tragiques, la nostalgie d'un bonheur ancien, le déracinement et l'amour porté aux êtres chers.

Cet album arrive après l'énorme succès de son deuxième album "Mama Africa: Le journal d'une femme africaine", et son début gigantesque "King of Queens" qui a vu l'artiste embarqué sur une tournée mondiale, elle a remporté de nombreuses récompenses, battu des records et réaliser de nombreux exploits pour la musique africaine et mondiale. L'album "Black Magic" présente les stars du hip-hop nigérian Olamide et Falz, avec des crédits de production de V-Tek, KrizBeatz, Young D, Sess, Fliptyce, IAmBeat, Philkeyz, 2Kriss, Sarz, Echo et DJ Coublon.

Laço umbilical est le premier album de cette chanteuse cap-verdienne à la voix extraordinaire. Certains journalistes la comparent déjà à Cesaria Evora. "Cesaria est unique et il n'y aura jamais une autre Cesaria", tempère humblement l'artiste. "Ce que je veux, c´est continuer le travail que Cesaria a commencé. Je veux chanter les genres musicaux cap-verdiens comme la morna et la coladera un peu partout dans le monde", confie-t-elle, "mais je veux y arriver avec mon propre talent".

Djénéba & Fousco incarnent l'Afrique du 20ème siècle, à la croisée des musiques urbaines et traditionnelles.Djénéba, avec sa voix enfantine et rock à la fois, pose ses envolées lyriques sur les rythmes de Fousco, l'un des meilleurs songwriters actuels du Mali, qui manie aussi bien la guitare que les improvisations vocales. Le nouveau couple des musiques maliennes, à la ville comme à la scène, clame l'envie de liberté de la jeunesse sans oublier de rendre hommage aux grandes figures du passé, comme Ali Farka Touré.

Après une année 2017 de tournées intensives en Europe, le groupe de Soweto est de retour avec un second album " Emakhosini " aussi percutant que leur premier, " Our Truth ", sorti en 2016 et encensé par les médias français. Comme sur ce premier disque, le groupe propose deux longs morceaux de transe tribale et funky, " Moya " et " Insimbi " qui évoquent par leur intensité l'afro-beat de Fela sans pour autant en être inspirés. Car la musique de Bantu Continua Uhuru Consciousness (BCUC) (qu'on peut traduire par l'Homme en marche vers sa liberté de conscience) puise dans les racines culturelles sud-africaines des membres du groupe, Zulu, Sotho, Shangaan, pour inventer une version électrique et contemporaine de leurs traditions musicales. BCUC construit sur ces rythmes ancestraux et ces chants spirituels une musique teintée de soul, de rap, et portée par une énergie punk. " Emakhosini " se clôt par leur adaptation du gospel afro-américain " Nobody Knows ", single de l'album, qui synthétise bien leur univers " afro-psychédélique " où l'instrumentation minimale, des percussions, des voix et une basse électrique, procure une rare intensité émotionnelle.

Ce coffret de 6 CDs propose une vision approfondie de la collection Ocora Radio France. Depuis 1957, cet ensemble unique témoigne de la remarquable diversité des musiques traditionnelles, qu'elles soient savantes, religieuses, populaires... CD1 : "Du Mali à Madagascar", CD2 : "Du Maroc à la Mongolie", CD3 : "Du Pakistan en Inde", CD4 : "De la Norvège à l'Espagne", CD5 : "Des Etats-Unis à l'Argentine",

Nomades, rebelles et insolents, le crew composé de deux MC's, un trompettiste, un accordéoniste et un percussionniste, assume et revendique une identité "bordélique". Après un premier album Libre (2016) qui a raisonné très fort entre Santiago du Chili et Paris et qui a permis à Sidi Wacho de se faire une carrure internationale avec des concerts dans le monde entier (France, Allemagne, Canada, Cap Vert, Amérique du Sud...), le groupe revient déjà avec Bordeliko, un disque plus produit et abouti où l'on retrouve les mêmes ingrédients et les mêmes influences hip-hop, cumbia-électro ou traditions des Balkans.

Synthèse de son histoire familiale, de ses influences et de sa sensibilité, Rabia est une invitation au voyage dans le monde de Paloma. Reprises assumées et merveilleusement interprétées, compositions bouleversantes et improvisations innovantes, chansons populaires espagnoles et cubaines, rythmes salsa, teintes flamencas, textes poétiques et engagés, cet album est une mosaïque de couleurs dont la somme crée un tout cohérent, une identité forte.

Bientôt 20 ans que les compositions du guitariste François Petit se promènent à travers le monde, toujours à la frontière des musiques tziganes et manouches. C'est désormais un violon et un violoncelle qui remplacent la fameuse "pompe manouche" de la guitare rythmique, avec toujours la "bonne vieille" contrebasse pour porter le tout. À eux quatre, ça pince, ça frotte, ça percute, ça s'envole avec toujours le même esprit fougueux et la même envie de partager. Musiques de l'Est, du Nord, du Sud, parfois rock, country, parfois lyrique et bien plus encore. Samarabalouf vous "UP" à travers sa "French World Music" . 16 morceaux enregistrés au Vintage Studio, avec la crème des micros à lampe... Toujours cette base manouche et tzigane, qui dépasse de plus en plus les frontières...rumba, java, country, irlandais... 16 morceaux et 1 voyage en musique... entre la tradition du quatuor à cordes du 18e et le trio manouche... C'est désormais un violon et un violoncelle qui remplacent la fameuse pompe manouche... Musique à rêver, à danser, à rire, à s'émouvoir... avec ce 4e album studio, Samarabalouf vous propose un de ses plus grands voyages...

La première impression à l'écoute de ce 5eme album c'est la voix de la chanteuse capverdienne, maîtrisée, juste comme rarement, pleine de tempérament. La seconde c'est la richesse des territoires musicaux déclinés sur fond de classicisme exigeant. Les fans de Cesaria Evora y retrouveront tout le charme des mélodies de l'archipel, entre spleen, nostalgie et joie de vivre.

Voici le retour de Sidi Touré, pour un quatrième album studio, toujours pour le label américain Thill Jockey. Toubalbero est volontairement plus dynamique, énergique, voir "dance", ou tout du moins essentiellement basé sur le rythme et le corps, avec l'aide d'une orchestration entièrement renouvelée, clairement beaucoup plus électrique, tourné vers la trame que ces trois précédents albums.

Depuis plus de 30 ans, Titi Robin navigue aux confluences des cultures tziganes, orientales et européennes, jouant la guitare, l'oud, le bouzouq et demeurant le compositeur exclusif de ces nombreux projets. Après 20 albums, sa musique change de peau et d'outils avec Rebel Diwana. Pour la première fois, l'artiste pose sa voix sur ses propres mots et utilise la guitare électrique, instrument emblématique de la culture occidentale, tout cela sans rien abdiquer de sa vision et de son approche modale, mélodique et rythmique. Recueil de poèmes acérés et sensuels, Rebel Diwana est en vérité la réaffirmation d'un regard aigu sur le monde qui, dans un même mouvement, en saisit la violence et la beauté.

On pourrait croire ce groupe turcophone originaire d'Istanbul. Il a, en fait, été fondé à Amsterdam, fin 2016, par un bassiste néerlandais, Jasper Verhulst - officiant habituellement avec le rétro-futuriste Jacco Gardner -, tombé amoureux de l'âge d'or ("altin gün", en turc) de la scène rock anatolienne. Leur musique pourrait sembler kitch, elle se révèle au contraire d'un exotisme jubilatoire. Jasper Verhulst et sa bande reprennent à la lettre les textes des cadors du rock anatolien de la fin des années 60 et du début des années 70, tout en insufflant à leurs reprises des harmonies et une énergie empruntées à la pop d'aujourd'hui.

3 ans après le succès critique et public de son précédent album éponyme, le soulman américain basé à Denver Nathaniel Rateliff revient avec son groupe The Night Sweats avec ''Tearing At The Seams'' son nouvel album de 12 titres produit par Richard Swift, entre envolées soul et chansons plus intimistes dignes des plus grands singers-songwriters des années 1970.

Après deux albums enregistrés sur la route à travers le monde, entre tour bus et chambres d'hôtels pendant les tournées avec ses collègues de Tame Impala, Julien Barbagallo a souhaité trouver un lieu isolé, quelque part dans la nature, pour créer ses nouvelles chansons. Le studio Barberine situé dans le Lot, où Nino Ferrer est venu s'installer et travailler dans les années 70, correspondait parfaitement et incarnait la maison de campagne idéale : tout y était réuni pour que la magie opère... Cette atmosphère transparaît immédiatement à l'écoute et met en valeur la sincérité des compositions de Barbagallo.

Trois ans après la sortie de son premier album, Wanted on voyage, certifié disque d'or, il revient avec un second long format, inspirant rêves et voyages à l'image de son single et premier extrait, Paradise. Tout comme son prédécesseur il a été composé et inspiré de différents voyages : dans les îles de Skye, dans les fermes de Norfolk et au Pays de Galles pour terminer dans le Airbnb de Tamara (celle du titre de l'album) à Barcelone. Un voyage inspirant qui nous offre un album plein d'optimisme et d'entrain.

Après plus de 250 concerts à travers l'hexagone et le monde entier, le Soviet Suprem revient avec leur nouvel album Marx Attack, 2 jours avant les élections présidentielles russes.

Certains albums sont des témoignages, des confessions, et d'autres sont des échappées. "Ventriloquism" présente toutes les caractéristiques de l'oeuvre de Me"Shell : luxuriante, dans la recherche constante, subversive et sublime. Comme toujours, la chanteuse rend hommage à ses influences variées entremêlées dans ces onze reprises. Une oeuvre symbolique et sexy qui rappelle le langage protestataire de l'époque dont sont issues ces chansons.

Mis en lumière pour la première fois en 2013 aux Worldwide Awards de Gilles Peterson, Ady Suleiman est le nouveau joyau anglais de la scène néo-soul. Après une série d'EP et le soutien de brillants noms tels que Joey Bada$$, Chance The Rapper, Leon Bridges, Lianne La Havas et Michael Kiwanuka, l'auteurcompositeur- interprète de 25 ans livre Memories un premier album très attendu. Tous les titres ont été écrits par Ady Suleiman et co-produits par Cassel The Beatmaker, Richard Archer, Eric Appapoulay (Neneh Cherry, Ca t Stevens, Selah Sue…), Grades (Khalid) et Suleiman luimême. Les arrangements sont signés Rosie Danvers, célèbre pour son travail avec Adele et Kanye West. Inspirés par ses expériences personnelles, les textes d'Ady couvrent un la rge éventail de thèmes sensibles : les sentiments amoureux, les problèmes de santé mentale, la disparition d'un proche... Musicalement, le projet est aussi agité que son auteur, la voix chaleureuse de ce dernier servant une néo-soul sans complexes, qui épouse tour à tour R&B, reggae, jazz, funk et folk.

De part l'originalité du son des Sassy Swingers sur scène et de la mise en scène de leur concert, les Sassy proposent un réel univers et sont fidèles aux origines du jazz de la Nouvelle-Orléans. Ils remettent au goût du jour la belle époque élégante, swing et so positive ! Le tout dans un style délicieusement rétro... Irrésistible et contagieux.

Alchimie musicale inédite, "Al akhareen" ("Les Autres" en arabe) est conçu comme une réflexion sur l'altérité. La plume et le flow débordant d'Osloob s'alimente de la spontanéité et de la profondeur du jeu de Naïssam Jalal. A ces deux figures principales s'associent une formation de musiciens talentueux et singuliers : Mehdi Chaïb aux saxophones et percussions, Viryane Say à la basse, Sébastien Le Bon à la batterie et Dj Junkaz Lou aux platines. Sur scène, la formation allie hip-hop qui tâche, improvisation libre et tradition arabe revisitée pour une musique unique dans son genre : un rap profond et poétique allié d'un groove sans faille, revendicatif et puissant !

Indra Rios-Moore a beau en appeler à une réhabilitation de l'âme, Carry my heart est un disque de protestation. Cette chanteuse de New York, dont le port d'attache est désormais Barcelone, ne s'est pas tournée dans ses jeunes années vers le jazz pour bouleverser l'ordre établi musical ou social. Sa conception du jazz est depuis toujours marquée par un gospel émotif, une vision terreuse du blues, et l'état d'esprit pop de géants comme Steely Dan.

A 21 ans, elle a tout du diamant brut qui aurait grandi en écoutant Nirvana, Noir Désir, Gainsbourg, Patti Smith, Jacques Brel... Après un EP paru en mai 2017 salué par la critique, Hoshi propose ici un premier album réalisé par Tristan Salvati : 12 titres tantôt chanson française rock dépouillée, tantôt pop lumineuse.

Un tour du monde des comptines et chansons du répertoire enfantin, interprétées en plus de 10 langues par des enfants du monde entier. Une sélection joyeuse et rythmée, des voix craquantes et authentiques, des instruments traditionnels issus de chaque pays.

Djaima chante, fredonne et murmure tout bas les berceuses et mélodies slaves qui se transmettent de génération en génération. Sa voix, qui atteint la transparence angélique, berce les tout-petits et apaise leurs émotions. Et, avec Sam Santcho, le marchand de sable, Djaïma pose de doux rêves sur leurs têtes. Assoupis, les enfants rêvent-ils de jeux en forêts comme les oursons bruns, de miel printanier ?

26 comptines de l'océan Atlantique à l'océan Indien. Les rythmes festifs rendent les petites oreilles attentives et recentrent l'attention des enfants sur les mouvements de leur corps.

15 berceuses et chansons douces à murmurer au creux de l’oreiller en attendant le passage du marchand de sable et rejoindre le pays des rêves Peur du noir, peur de se retrouver seul au fond de son lit... la nuit angoisse les enfants. Parce qu’il y aura toujours des enfants qui pleurent avant de s’endormir, voici 15 chansons douces pour les apaiser, chasser les fantômes de la nuit et tranquillement les endormir. Des chansons connues : Au clair de la lune, Dodo, l'enfant Do, Fais dodo, Colas mon p'tit frère, Frère Jacques... Et d’autres à découvrir : Un câlin sur la couette, Tous les soirs j’ai peur du noir, Petit ours quand il dort, Quand je rêve...

Pour les besoins de la nouvelle saison du dessin animé Ariol, Emmanuel Guibert, le scénariste de la série en bande dessinée, a composé des chansons. Beaucoup de chansons! Non content de les interpréter régulièrement sur scène avec ses compères Marc Boutavant et Bastien Lallemant, il vous en présente un bouquet de huit sur ce disque intitulé, comme leur spectacle, "Ariol Show". Elles sont pimpantes, arrangées et écrites avec la complicité de Frédéric Lemercier, Jean-Pierre Pilot et Fabien Cahen. Difficile en les écoutant de ne pas taper du doigt et claquer du pied (ou l'inverse), encore plus difficile de ne pas sourire. Ariol, Ramono, Pétula, Bisbille, Monsieur Le Blount, Monsieur Ribéra, les personnages familiers de la série poussent eux-mêmes la chansonnette, en laissant fuser de-ci de-là un aboiement ou un cocorico triomphal. Pop, blues, rap, orchestre symphonique et choeurs pour la fameuse chanson du "Chevalier Cheval", les genres musicaux défilent sur l'estrade comme à la fête de l'école, sous le soleil, aux derniers jours du mois de juin !

Cette histoire tendre et poétique à découvrir au rythme du Blues, nous plonge dans l'univers du jeune Toupie. Toupie un garçon d'origine africaine qui vit dans le Sud des Etats-Unis, au bord du fleuve Mississippi, avec ses grands-parents. De Clarksdale à Chicago, en passant par Memphis, Toupie va devenir une légende du Blues et réaliser son rêve, bien aidé par le vieil Harmonica Slim.

Le bestiaire de Steve Waring est fait de poissons, d'éléphants, de poules qui rient avec lui pour le plus grand plaisir des enfants petits et grands ! Piste 1 - 15 : Comptines, Piste 16-30 : Versions instrumentales des comptines.

La compilation officielle des enfants, Les Hits de Gulli 2018, est de retour avec toutes les stars incontournables du moment avec Luis Fonsi, Louane, MC Fioti, Imagine Dragons, Dadju, Maitre Gims, Orelsan, Ton Walker, Pink...

Spectacle et disque "citoyen" qui permet de prendre conscience des difficultés liées à l'exil. Avec "Far Far West", Grand Ben s'inspire du XIXème siècle et de la migration des Européens vers le Nouveau Monde pour créer un concert-spectacle au propos ancré dans l'actualité. Un spectacle né du désir d'interroger les thématiques de l'altérité, du voyage et de la rencontre. Dans le périple du déracinement et de la recherche d'un lieu où vivre, il y a un père, une mère et un enfant... Comme un chariot lancé sur les routes du Far West, les chansons de Grand Ben et de ses compagnons nous emmènent en quête d'une terre d'accueil, pour une vie meilleure. Un trajet aux sonorités acoustiques, marqué par des péripéties tant burlesques que dramatiques. Une aventure qui rebondit au gré des difficultés, des rencontres inattendues et qui cherche l'équilibre face au rejet ou à la solidarité. Avec sa guitare, son harmonica, sa drôle de trompette, ses habits clownesques, il entraîne les loupiots dans la ronde de la fantaisie et du rêve. Grand Ben offre à l'enfant différents apprentissages pédagogiques: la connaissance de son propre corps, sa créativité artistique, l'affinement de ses sens et son équilibre, l'épanouissement et la confiance en soi, l'écoute et la complicité avec l'autre.

10 classes, 5 écoles, plus de 250 enfants, une trentaine d'artistes de Montpellier et de sa région, La Rue Chocolat c'est une aventure un peu folle comme le sont parfois les rêves d'enfants. Il y a d'abord des chansons écrites pour et surtout par les enfants. Des chansons, sorties tout droit de leur imaginaire, qui parlent de leur vie, de leur village, de leurs peurs, de leurs passions. Des chansons pour apprendre à voir dans l'ennui. Né des ateliers de création que Laurent Montagne réalise dans les écoles depuis plusieurs années avec son comparse Pierre-Yves Serre, La Rue Chocolat, c'est tout simplement le bonheur de ces centaines d'élèves, rats des villes, sourires des champs, qui découvrent sur les bancs de l'école, que l'on peut s'amuser et prendre du plaisir avec les mots, la poésie. Et ce bonheur, il est communicatif. C'est ainsi que de nombreux artistes de Montpellier et sa région, parmi lesquels, Imbert-Imbert, Iaross, Le Skeleton Band, un duo détonnant entre Didier Super et Dimoné, les chants ensoleillés de Zoréol et d'Aywa, le Trio Zephyr, Scotch & Sofa… ont accepté de venir poser leur voix, faire résonner leurs instruments sur les chansons créées par les enfants. Le tout ponctué par les dessins d'orfèvre de Vincent Farges et les bouts d'histoires foutraques de Laurent Montagne. La Rue Chocolat un disque à déguster sans modération, à laisser fondre sous les tympans ! On se retrouve ainsi embarqué sur un piano volant pour un voyage poétique dans des disques microsillons. On fait escale sur des îles flottantes que l'on déguste ensuite en regardant des mégalodons se préparer à un concours de plongeon ! La rue Chocolat c'est une ode à l'imaginaire et à l'enfance, une rue où les gens trop sérieux et trop pressés ne trouveront jamais l'entrée.